Cent villes européennes s’engagent contre le changement climatique et Nice n’en est pas !

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

100 villes européennes, engagées dans l’adaptation au changement climatique, ont signé la semaine dernière une convention (Mayors adapt) avec  la Commission Européenne à Bruxelles.

Plusieurs villes méditerranéennes (notamment  Barcelone) ont signé cette convention. Je m’étonne que Nice, qui a pourtant l’ambition d’être la Ville Verte de la Méditerranée, ne l’ai pas signé.

En réalité, la Ville de Nice  ne s’est même pas portée candidate ! C’est d’autant plus regrettable  que la participation à ce réseau n’est pas que symbolique. Il  donne accès à des aides financières européennes, qui auraient permis d’affirmer l’engagement écologique de Nice.

Christian Estrosi est démasqué ! Il  y a, décidément, un gouffre  entre ses slogans de campagne et la réalité de sa politique.
Son ambition affirmée de faire de Nice la ville verte de la Méditerranée n’est malheureusement qu’une imposture.

Patrick Allemand

 

Patrick Allemand appelle Christian Estrosi à se ressaisir

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

A son retour de New-York, le Maire de Nice a déclaré que si c’était comme à New York, le Maire serait aussi Préfet et Procureur de la République et que tout serait réglé.

Mais, ici, nous sommes en France et le Préfet est le représentant de l’Etat qui veille à l’application de la politique gouvernementale sur l’ensemble du territoire national.

C’est le principe même de la fonction publique. Que Christian ESTROSI s’attaque à ce principe même est inacceptable et inadmissible.

C’est le Maire de Nice, qui en la circonstance, fait preuve d’un comportement anti-républicain. Je l’appelle à se ressaisir.

 

Patrick ALLEMAND

Conseiller municipal de Nice et conseiller métropolitain de Nice Côte d’Azur

Président du groupe « Un Autre Avenir pour Nice »

Inauguration de l’opération Bienvenue chez vous dans les Alpes-Maritimes

 

J’ai inauguré samedi 18 octobre, l’opération bienvenue chez vous.

Tout est parti d’un constat. Les 4,9 millions d’habitants de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur constituent un potentiel de clientèle touristique important pour l’économie régionale et sont en même temps des acteurs de l’accueil touristique. En effet, parmi la population résidente, de nombreuses personnes reçoivent régulièrement de la famille ou des amis en visite. Elles sont ainsi amenées à jouer un rôle « d’hôte », de « guide », « d’ambassadeur » de Provence-Alpes-Côte d’Azur. C’est ce rôle d’« Ambassadeur de Provence-Alpes-Côte d’Azur » que la Région a souhaité faciliter, encourager et développer à travers l’opération Bienvenue Chez Vous qui s’inscrit parmi les priorités du Schéma Régional de Développement Touristique 2012-2016.
C’est dès 2009 que cet objectif s’est concrétisé par la première édition de « Bienvenue chez vous », opération organisée par la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et ses partenaires. Elle vise à dynamiser cette forme de tourisme hors saisons de forte affluence.
« Bienvenue chez vous » offre la possibilité aux habitants de découvrir des sites de visites au sein de leur région tout en leur faisant bénéficier de conditions privilégiées. En outre, cette opération permet de faire adhérer les habitants à la vocation touristique de Provence-Alpes-Côte d’Azur en les plaçant eux-mêmes en situation de touristes sur leur propre territoire et en leur montrant l’importance économique et sociale de ce secteur.
Les partenaires de cette opération sont multiples : les sites de visites participants à l’opération, la Fédération régionale des Offices de tourisme de Provence-Alpes-Côte d’Azur et les offices de tourisme qui ont bien voulu relayer l’information dans leur territoireles comités régionaux et départementaux de tourisme, les maires des communes concernées, les communautés de communes et intercommunalités, etc…

Cette opération, c’est environ 15 000 visiteurs chaque année. 70% des personnes interrogées estiment que l’opération permet de mieux connaitre et faire découvrir la région et 92% des visiteurs sont très satisfaits de l’accueil réservé dans les sites touristiques. Plus de 200 sites de visites y participent en moyenne chaque année, dont malheureusement seulement 23 dans les Alpes-Maritimes.
Parmi ces 23 sites, il y avait cette année celui de la grotte de la Baume Obscure à saint Vallier. C’est de là que j’ai lancé opération pour les Alpes-Maritimes.
Neuf cavités plus ou moins importantes ont été inventoriées sur le site de « Baume Obscure ». Trois d’entre elles communiquent : la grotte du Cyprès, la grotte de la Loube et la grotte Services. Elles forment un réseau souterrain d’une longueur totale de 1200 mètres pour une profondeur maximale de 80 mètres. Une partie, sur un développement d’environ 700 mètres, a été aménagée avec des escaliers et des passerelles pour permettre la visite des galeries et des salles les plus intéressantes.
J’ai beaucoup apprécié la visite et preuve que cette opération a un sens, natif de Nice, il y a 54 ans maintenant, je n’avais jamais mis les pieds à la grotte de la Baume Obscure !

Dites du bien de moi ou quittez le département !

 

Est ce un déplacement récent à New York à l’issue duquel il avait déclaré : à New York le maire est aussi préfet et procureur de la république, tout serait réglé ! qui en est la cause ?

Toujours est il que passablement énervé ces jours-ci, le maire de Nice a publiquement demandé le départ du préfet ! Comme les usages veulent que ces décisions ne ne se prennent pas sous la pression de déclarations publiques, il a probablement prolongé le bail du préfet Colrat dans notre département et je m’en félicite.

Mais c’est la première fois que je vois un préfet mis en cause avec une telle violence et une telle confusion.

Il semble que ce soit une reunion du CDEN qui ait mis le feu aux poudres et notamment une déclaration du préfet au sujet des rythmes scolaires dans cette reunion qui n’est pas publique.

Le préfet aurait évoqué les termes « improvisation », « manoeuvres politiques », « attaques personnelles vis-à-vis du recteur » et enfin « attitude laissant les enfants dans la rue ».

Finalement il n’a fait que valider la position que nous avions défendu en conseil municipal. Mais dans cette ville dire ce que l’on pense c’est insulter le maire, sauf si l’on en dit du bien ! Il nous reste encore
La liberté de dire du bien d’Estrosi.

Ce qui est encore plus étrange c’est l’inventaire à la Prévert des reproches qu’il fait au préfet comme pour tenter de mieux convaincre le ministre de l’intérieur de sa demande. C’est d’une grande confusion.

On trouve pele-mele la lutte contre le djihadisme, contre les squats, contre la prostitution, le défaut d’application du couvre feu pour les mineurs aux Moulins, les mesures de santé publique avec un cas de tuberculose. Ce qui m’a conduit hier soir de suggérer au maire par tweet de rajouter les incidents de l’Allianz Riviera pour faire bonne mesure.

Je m’étais déjà élevé dans une indifférence quasi générale, au conseil municipal de juin contre une attaque violente contre l’inspecteur d’académie. Parce qu’elle était contraire aux principes de la fonction publique. Ce n’était que la préfiguration de ce qui se passe aujourd’hui.

Nous sommes devant une dérive inadmissible qui doit indigner tous les citoyens attachés aux valeurs de la république qu’ils soient de droite ou de gauche.

Les finances publiques locales sont en difficulté

 

La Cour des comptes rend public le 14 octobre 2014 un rapport sur les finances publiques locales, pour la deuxième année consécutive. Fruit d’un travail commun de la Cour et des chambres régionales des comptes (sur la base de 136 contrôles de collectivités), ce rapport vise à analyser la situation financière des collectivités territoriales et de leurs groupements, ainsi que les enjeux qui s’y attachent.

Les dépenses des administrations publiques locales représentent actuellement 21 % de la dépense publique et 9,5 % de la dette. C’est ce qui a conduit le gouvernement à considérer que les collectivités territoriales devaient prendre leur part des efforts de redressement des comptes publics entrepris dans le cadre des engagements européens de la France.
En 2013, elles n’ont pas apporté la contribution attendue à la réduction des déficits publics. Les perspectives d’une plus grande maîtrise des dépenses locales, attendue de la baisse des dotations de l’Etat à compter de 2014, sont incertaines.

Le constat de ce rapport tient essentiellement en cinq points :

– Les finances publiques locales ont évolué défavorablement en 2013, c’est normal parce que les collectivités ont emprunté pour maintenir leur niveau d’intervention sans augmenter les impôts.

– L’effet d’une baisse accrue des dotations de l’État sur la maîtrise des dépenses locales est incertain, si l’on suit ce qui est arrivé en 2013

– Le développement de la péréquation entre collectivités de même niveau est souhaitable,

– L’évolution de la structure financière des régions appelle d’importantes  adaptations car elles sont aujourd’hui dépourvues de toute fiscalité et n’ont même pas le choix, elles empruntent.

– La rationalisation du bloc communal est nécessaire avec son corollaire, le développement des intercommunalités.

La Cour formule 15 recommandations, dont deux concernent les régions.
– recentrer les interventions des régions sur leurs politiques publiques prioritaires ;
– réexaminer la structure de financement des régions ;

Ces deux propositions appelent de ma part les remarques suivantes :

Concernant le financement des régions, il est totalement dépendant de l’Etat par le biais de dotations. Nous n’avons aucune recette fiscale propre contrairement aux communes ou aux département. Il ne nous reste que la taxe sur les cartes grises et un pourcentage minime de la taxe sur les carburants. On ne peut plus continuer ainsi ou alors autant faire gérer les régions par des fonctionnaires, s’il n’y a plus de marges pour faire des choix politiques.

Concernant le recentrage des interventions, cela touche au débat sur le maintien ou la suppression de la clause de compétence générale. Mais cela reste flou. Pour une région il y a des compétences obligatoires (l’apprentissage, la formation professionnelle, les TER, les lycées, le développement économique, etc…) et des compétences facultatives correspondant à des politiques volontaristes permises par la clause de compétence générale :la politique de la ville, la transition énergétique, la culture, le sport, la sécurité, la solidarité, le logement, la vie associative, le tourisme, le sport, etc… ce que nous demande la cour des comptes c’est plus ou moins de renoncer à une partie de notre identité de gauche (politique de la ville, solidarité notamment pour laisser seules les intercommunalités ou les communes, actrices de ce champ.

Enfin tout cela vient nous rappeler que faire des économies dans un discours c’est facile mais qu’à l’épreuve des faits, les choix se révèlent bien plus douloureux !