Les mesures de Ségolène Royal ont été emportées par la déferlante de « Merci pour ce moment »

 

C’est l’un des dégâts collatéraux de la sortie de ce torchon. Ségolène Royal a présenté une batterie de mesures intelligentes qui vont dans le sens de la croissance verte, dans l’indifférence généralisée, les médias étant focalisés sur la sortie du « livre » de V. Treiweiller.

Pourtant un certain nombre d’actions concrètes méritaient un meilleur sort, je vous invite donc à les relayer et à les partager.

1/ La création du nouveau crédit d’impôt « pour la transition énergétique »
La ministre a rappelé sa volonté de relancer la filière du bâtiment et d’alléger la facture énergétique des particuliers. Depuis le 1er septembre 2014, chacun peut s’engager dans des opérations de rénovation grâce au crédit d’impôt développement durable, égal à 30 % du montant des travaux. Applicable jusqu’en décembre 2015, l’objectif est d’entraîner un « effet d’accélération pour la rénovation des logements ».

2/ Le déploiement des compteurs intelligents
Ségolène Royal souhaite remplacer en 6 ans la totalité des 35 millions des compteurs répartis sur le territoire. Cinq milliards d’euros vont être investis pour accélérer le déploiement des compteurs intelligents, avec près de 10000 emplois à la clé. La ministre entend ainsi « encourager chacun à maîtriser sa consommation d’énergie en s’appuyant sur le développement d’une filière dynamique et innovante ».

3/ La mobilisation des territoires avec les appels à projets du ministère
La ministre a souligné sa volonté d’associer les territoires à la croissance verte pour « créer une dynamique globale de développement » avec les appels à projet annoncés, notamment, à partir d’aujourd’hui et dans les prochains jours : « territoires à énergie positive », « 1500 projets de méthanisation en 3 ans », « zéro gaspillage, zéro déchets »

4/ Relancer le BTP grâce au volet mobilité des contrats de plan
Dans le domaine des infrastructures, l’apport de 950 millions d’euros par an va générer plus de 3 milliards d’euros de travaux pour la période 2015 – 2020. L’objectif est de soutenir l’activité économique des territoires en créant ou maintenant 15 000 emplois.

5/ Développement du site participatif votreenergiepourlafrance.fr
Ségolène Royal a rappelé son attachement aux démarches participatives. Entreprises, citoyens, associations, collectivités… chacun peut ainsi proposer sur votreenergiepourlafrance.fr une initiative ou une idée pour accélérer la transition vers un nouveau modèle énergétique français. Lancé le 18 juin dernier, ce sont déjà 1800 projets territoriaux qui ont été partagés !

6/ La modernisation du droit de l’environnement
Ce chantier est un levier essentiel pour consolider les outils de protection de l’environnement tout en simplifiant les démarches administratives des porteurs de projet. La ministre a souhaité mettre en place 7 groupes de travail qui remettront leurs propositions d’ici la fin de l’année.

« Les grands rendez-vous des trois prochains mois permettront de souligner le dynamisme de la France, de développer les actions communes et de faire progresser la cause de l’environnement en Europe et dans le monde. » a déclaré Ségolène Royal.

Dans la perspective de la conférence sur le climat de décembre 2015 (COP 21), la conférence environnementale de 2014 sera profondément renouvelée dans sa méthode pour mieux préparer ce grand rendez-vous international et répondre aux attentes des parties prenantes. La conférence environnementale 2014 se recentre tout d’abord sur trois enjeux essentiels : les transports et la mobilité durable, la mobilisation de la société civile pour la lutte contre le changement climatique, et la santé environnementale.

L’installation de Huawei à Sophia, c’est aussi l’une des retombées de la Convention de coopération économique passée entre la Région PACA et la Province du Canton.

 

Le 15 octobre 2010, j’étais à Schentzen dans la Province de Canton en Chine et je visitais l’entreprise Huawei, un géant de la téléphonie mobile entre autre. J’ai découvert à cette occasion qu’Huawei avait ouvert ses premiers bureaux en France il y a plus de dix ans. L’entreprise s’est depuis développée avec aujourd’hui des effectifs de près de 650 collaborateurs, localisés à Boulogne Billancourt, Issy les Moulineaux, et Lyon.

J’avais alors indiqué au numéro 2 de l’entreprise que j’étais étonné de leur choix d’implantation en France, alors qu’il y avait chez nous, dans notre région, Sophia-Antipolis, et que notre région avait également le pôle de compétitivité mondial Solutions Communicantes sécurisées. Aidé par plusieurs collaborateurs, nous avions argumenté longuement.

L’ouverture d’un centre de R&D Huawei à Sophia-Antipolis a été effective en juillet 2013, avec l’installation d’une première équipe. C’était presque exploratoire. Mi 2014, Sophia-Antipolis constitue pour Huawei son 4eme bureau en termes d’effectif. L’installation de Huawei à Sophia-Antipolis constitue une étape majeure dans le développement des équipes de R&D de l’entreprise en France. La mission principale de l’équipe de Sophia Antipolis est d’augmenter la compétitivité des Smartphones Huawei principalement en améliorant la qualité et la performance de la camera qui est devenu un des atouts majeurs des Smartphones de nos jours. En tant que 3ème constructeur mondial de téléphones, il était donc naturel de centrer sa R&D sur les atouts des Smartphones, dans un des pôles majeur de la téléphonie.

Le site devrait compter 25 ingénieurs d’ici la fin de l’année spécialisés en R&D, peut être plus et a vocation à devenir le principal centre de compétence mondial en ISP (Image Signal Processor) de Huawei.

Ce centre sera axé sur la recherche et le développement et permettra donc de maintenir et développer un vrai savoir-faire à forte valeur ajoutée dans la région. Huawei envisage de développer ses équipes de R&D autour de nouveaux domaines, que sont la micro-électronique du futur à Sophia, les mathématiques, les objets connectés et le design. Si Huawei poursuit ce développement, je suis convaincu que la coopération de l’entreprise avec son écosystème, qu’il soit composé des PME et start-ups, des laboratoires de recherche et des universités, peut permettre de créer une dynamique positive, créatrice de valeur et de nouveaux emplois.

Bonne rentrée à tous les enseignants aujourd’hui !

 

Je commence par souhaiter une bonne rentrée à tous les enseignants qui, dès aujourd’hui, sont dans les établissements scolaires pour preparer au mieux la rentrée des élèves demain.

je dois aussi me féliciter qu’à la suite de notre action pour la gratuité des TAE, Christian Estrosi commence à reculer . Il a annoncé une remise de 50 % pour les f…amilles modestes, avec quotient familial inférieur à 600.

Il espère faire taire la mobilisation pour la gratuité. Mais sa réponse ne répond pas aux enjeux éducatifs des enfants niçois.

Le choix de la gratuité par la quasi totalité des grandes villes tient à une seule chose : l’importance de ces activités périscolaires pour la réussite éducatives des écoliers : savoir lire, écrire et compter en fin de primaire. Tout le monde sait que l’amélioration des performances de l’école primaire suppose à la fois un aménagement des temps scolaires, avec moins d’heure de temps scolaire par jours et en même temps la mise en place de nouvelles activités périscolaires articulées avec le temps scolaire, car ces activités ont un effet très positif sur la capacité d’apprentissage des enfants. C’est une orientation absolument nécessaire, partagée par tous les ministres de l’éducation depuis la réforme de Chevènement en 1984 (y compris par Luc Chatel, dernier ministre UMP) : Tous les enfants doivent pouvoir en bénéficier sans payer quoique ce soit.

C’est aussi simple que cela : la quasi totalité des grandes villes ont opté pour la gratuité car elles ont choisi de faire primer l’intérêt des enfants (et plus particulièrement leur réussite éducative) sur toute autre considération.

Malheureusement, à Nice, l’intérêt des enfants n’est pas pris en compte par le Maire. Sinon, il mettrait en œuvre des dispositifs identiques aux autres villes :

– la définition d’un véritable « Projet éducatif territorial », toujours absent à Nice

– la gratuité et la qualité pédagogique pour les activités periscolaires liées au nouveau rythme scolaire (temps d’accueil éducatif)

– un tarif progressif pour les autres activités périscolaires, à savoir les accueils du matin et du soir.

– une différenciation des activités entre la maternelle et le primaire, avec un encadrement suffisant en maternelle

Nous continuons notre mobilisation pour la gratuité des TAE, tout en suggérant à Christian Estrosi d’instaurer une dose de progressivité pour accueils du matin et les heures d’études surveillées du soir… en supposant que la Ville soit en mesure de proposer des heures d’études surveillées … beaucoup de parents rencontrent en effet des difficultés sidérantes pour inscrire leurs enfants aux heures d’études surveillés de 16h30 à 18h. . Décidément, l’éducation des enfants niçois n’est vraiment pas une priorité de Christian Estrosi.

Il y a 70 ans, le 28 aout 1944, Nice se libérait !

 

C’est le jour de faire un peu d’histoire.

C’est à 6 heures du matin que les combats ont éclaté simultanément en plusieurs points de la ville.

Une première barricade est dressé au passage à niveau pour stopper les Allemands des collines de Gairaut. Une mitrailleuse est installée à l’angle des boulevards Auguste Raynaud et Joseph Garnier. Les mar…aîchers de l’avenue Malausséna sont informés de la situation et partent vite.

Un autre groupe s’occupe du centre-ville. Ils partent du PC à Pasteur. une équipe libère le lycée Félix Faure où les policiers rejoignent les insurgés puis la préfecture. Des détachements occupent la Bourse du travail, l’imprimerie de L’Éclaireur, les locaux du Petit Niçois sont occupés par les pompiers résistants. Les combattants-traminots au dépôt TNL à Nice-Riquier s’organisent. . Les agents de police aident les FFI à organiser la défense. L’ordre est donné de contrôler les petites rues du Vieux-Nice, d’interdire toute circulation des Allemands sur le boulevard des Italiens (actuel boulevard Jean-Jaurès) et la place Garibaldi. la mairie puis la caserne Filley sont occupées à leur tour.

Vers 6h00, les F.F.I. se regroupent à leur QG au dépôt de journaux de l’avenue de la Californie. Ils décident d’occuper le central téléphonique de Fabron, ce qui est fait sans difficultés. Les résistants des CFL les rejoignent pour occuper le transformateur du quartier de la Vallière. Des combats ont lieu

Vers 6 heures, une voiture montée par des gradés allemands arrive de la place Gambetta et se heurte aux groupes de résistants postés autour du passage à niveau. Elle est immobilisée par une grenade à l’angle du boulevard Auguste-Raynaud. Bilan : 3 morts et un commandant blessé et prisonnier chez les Allemands.

Vers 6h30, à Nice-Nord, une camionnette allemande descend le boulevard de Cessole vers le passage à niveau. Les sentinelles lâchent une rafale de mitrailleuse. Le chauffeur qui est seul se rend27. L’alerte est donnée dans le quartier. Des habitants se lèvent et rejoignent les résistants pour combattre.

Vers 7h00, trois camions allemands avec remorques débouchent dans le boulevard Joseph Garnier et sont immobilisés. Les camions transportent un trésor : deux mitrailleuses lourdes, un fusil-mitrailleur, une mitraillette, des fusils, des munitions. Des barricades sont érigées au débouché des rues avoisinantes.

Vers 7h15, un des responsables des Milices Patriotiques au dépôt SNCF de Nice Saint-Roch a pu rassembler 350 hommes. La défense du dépôt est organisée.

À 7h30, un camion allemand tractant une arme lourde arrive par le boulevard Joseph Garnier et est lui aussi attaqué à la grenade.
Toujours vers 7h30, les FFI attaquent la batterie de Saint-Pierre-de-Féric sur les collines à l’ouest de Nice.

Plus au sud de la ville, une opération L’opération vise le siège du P.P.F., partie collaborationniste, situé rue Dalpozzo.

Les F.F.I. contrôlent d’abord les immeubles environnants, rue de la Buffa et rue Maréchal Joffre. Un fusil-mitrailleur est braqué sur l’immeuble du siège du PPF.

Plusieurs positions stratégiques sont aux mains de la Résistance : le Lycée de garçons, la Préfecture, l’Hôtel de Ville mais aussi la Poste Thiers, la gare SNCF, les Entreprises Michel, le siège de la police, puis la Gendarmerie, l’Usine à Gaz, le siège de la Milice française, le dépôt des TNL, la gare Saint-Roch, la caserne Filley. Les locaux du journal L’Éclaireur sont investis ainsi que les principales imprimeries, où l’on imprime immédiatement tracts et affiches appelant à l’insurrection.

À partir de 8h15, la Feldkommandantur est progressivement mise au courant des événements.

Aperçu des hostilités près de la gare des chemins de fer de Provence, le 28 août 1944, à la Libération de Nice.
À Nice-Nord, une troupe allemande remonte le boulevard Gambetta d’arbre en arbre pour reprendre le contrôle du passage à niveau à 8h30. La fusillade dure jusqu’à 10h30. Les Allemands ne réussissent pas à passer. Plusieurs d’entre eux sont tués et blessés.

La fusillade éclate également devant le garage Renault dans le boulevard Gambetta. Les Allemands attaquent à la grenade mais doivent se retirer.

Vers 9h00, la Feldkommandantur appelle la préfecture pour qu’elle fasse cesser les attaques sur les soldats allemands et pour savoir s’il est vrai qu’elle est sous le contrôle des résistants.

À 10h00, le général Nickelmann, commandant les forces allemandes stationnées à Nice, téléphone à la préfecture occupée par les F.F.I.. . Nickelmann fait savoir que si l’insurrection ne cesse pas immédiatement, il fera bombarder la ville, qu’il la mettra à feu et à sang et que tous les combattants pris seront traités en franc-tireurs et fusillés sur place. Le Comité insurrectionnel lance un ordre du jour appelant à intensifier le combat contre les Allemands, à développer une insurrection populaire et à commencer une « épuration énergique de tous les salopards connus

À 10h00, la plupart des gardiens de la Paix ont rejoint les insurgés.

Vers 10h00 à Nice-Centre, des combats ont lieu place Masséna.

À 11h00, les Allemands avancent rue Cassini. Une fusillade se poursuit pendant deux heures.

Un peu plus tard, l’artillerie du Château commence à arroser le bâtiment de la préfecture avec des obus de petit calibre et ce jusqu’au soir.. Comprenant en effet que l’insurrection s’étend, le général Nickelmann a mis ses menaces à exécution. De ses retranchements de Gairaut, du Mont-Alban de la caserne Auvare et du col de Villefranche, l’occupant canonne la ville, mitraillant le Vieux-Nice depuis le Château.
Les Allemands commencent à bombarder le quartier du passage à niveau. Le poste du passage à niveau est touché.

Vers 11 heures, le général Fretter-Pico ordonne aux unités de retraiter mais de prendre des otages pour traverser la ville ainsi que le désarmement des policiers.

À Nice-Est, les F.F.I. ont transformé le dépôt des TNL en véritable forteresse. À 11h45, les Allemands attaquent par la rue Auguste Gal. Les résistants ouvrent le feu. Trois Allemands sont abattus mais d’autres attaquent à la grenade. L
Dans la journée les rangs des combattants augmentent pour atteindre plusieurs centaines, avec peu d’armes et de munitions.

Vers 11h30, le général Fretter-Pico autorise la Feldkommandtur à évacuer la ville.

Vers midi, Barker Odadjian reçoit l’ordre d’évacuer les locaux de L’Éclaireur et de se replier sur le lycée. À 12h30, il est sur place avec ses hommes qui s’installent sur les tours en direction de l’esplanade du Paillon. Vers 13h30, les Allemands, installés sur les toits et aux fenêtres voisines, balaient par ses tirs les fenêtres et les galeries. Des automitrailleuses passent dans les rues et mitraillent le lycée. Les résistants sont à court de munitions mais ripostent comme ils le peuvent.

La Feldkommandatur reçoit à 13h50 l’ordre d’instaurer l’état de siège dans la ville.

Vers 15 heures, un accrochage a lieu à Sainte-Marguerite entre les F.T.P. – M.O.I. et une patrouille allemande venant de Saint-Isidore.

À Nice-Lingostière, dans la plaine du Var, une unité allemande composée de Polonais stationne à la Maison rouge, vallon de Saint-Laurent. Les soldats ont tué leur commandant dans la journée. Les ouvriers de l’usine de Lingostière signalent la situation aux FFI. Les Polonais décident de se rendre aux F.F.I.. U

Vers 17h00, la Feldkommandantur apprend qu’elle doit se joindre au mouvement de retraite des troupes qui abandonnent la ligne de front de la rive est du Var. Le mouvement de retraite est prévu entre 20 et 21h00.

Vers 17h00, le dépôt Saint-Roch est sous le tir des pièces allemandes situées l’une à la caserne Auvare, l’autre boulevard de l’Armée des Alpes. L’observatoire aménagé par les résistants, le bâtiment des mécaniciens et l’entrée sont touchés. Des unités d’infanterie attaquent vers 18h00 depuis les pentes du Mont-Alban.

Quartier Riquier, les Allemands mitraillent les rues. Ils fuient à pieds et en voiture par la rue Barla du Centre-ville vers la Moyenne Corniche. Ils sont sous le feu des résistants depuis les toits et les fenêtres.

L’après-midi vers 18h00, après d’âpres combats, les blockhaus du boulevard Gambetta, de l’avenue de la Victoire et de la place Saluzzo sont pris d’assaut. mais la lutte se poursuit autour de certaines positions. Les Allemands comprennent en fin de journée qu’ils ne pourront faire face au soulèvement, et la Kriegsmarine évacue en hâte le Château, tandis que le général Nickelman informe son état-major général qu’il évacue la ville, selon lui « infestée de quatre mille terroristes »

Dans la soirée, dans le Vieux-Nice, place Garibaldi, un groupe de F.F.I. est attaqué par deux nids de mitrailleuses.

Vers 19h00 les artificiers allemands font sauter le port de Nice, deux môles, le phare, les grues, et coulent plusieurs navires à quai. C’est la Kriegsmarine qui évacue le port et le château qu’elle avait commencé à fortifier.

Toutes les unités reçoivent vers 19h00 l’ordre de rejoindre la Feldkommandantur avec leurs bagages. Une colonne de 7 camions et 14 voitures est formée. Sur chaque camion est montée une mitrailleuse. La colonne part à 19h50 et subit des tirs en provenance de l’intendance de police située avenue maréchal Foch. Les Allemands ripostent de toutes leurs armes et tirent sur toutes les fenêtres des maisons qui bordent la rue de la caserne. La colonne mitraille systématiquement les façades des habitations et grâce à sa supériorité de puissance de feu, elle parvient à quitter la ville sans pertes. La colonne arrive à Menton à 20h40.

Toutes les forces allemandes se replient, mitraillant la ville au passage. Les dernières unités allemandes stationnées sur les collines de Gairaut, Cimiez et Fabron ou en retraite depuis Levens quittent leurs positions vers 23h00..

Vers minuit, les insurgés niçois, handicapés par la pénurie de munitions, réalisent qu’ils sont maîtres de la ville.

Voilà comment Nice s’est libérée par elle-même. C’était il y a 70 ans.