Crise financière du secteur associatif

 

La visite effectuée hier à la journée des associations n’a fait que confirmer à grande échelle le contenu des entretiens que j’ai tout au long de l’année avec des responsables associatifs.

Les temps sont très durs. C’est surtout du côté du Conseil Général que les baisses de subventions sont les plus significatives. J’ai passé 3h15 à me promener avec d’autres élus du groupe et notre équipe, à écouter les inquiétudes des responsables. J’ai ressenti un grand besoin d’échanges. J’ai trouvé aussi de formidables ressources, de formidables ressorts, la volonté de mutualiser certaines actions, de rationaliser. Galice est une nouvelle association issue de la fusion de trois par exemple. Sur de nombreux stands, il m’a été signalé une hausse de l’inscription des bénévoles ce qui est un signal positif qui démontre que les valeurs véhiculées par les associations ne se démodent pas. Mais nous sommes certainement à la veille d’un grand bouleversement dans le fonctionnement des associations.

Je serai à leurs côtés au maximum de nos possibilités.

Ville étudiante : Nice n’est hélas pas 3ème mais 14ème en France !

Christian Estrosi n’a rien fait pour développer une vraie ville universitaire. Il n’a toujours pas compris que faire le pari de l’éducation et du développement universitaire, c’est doter notre métropole d’un levier de développement économique supplémentaire. Ce manque de volontarisme a des conséquences directes.

D’ailleurs, au dernier classement de la revue l’Etudiant, même si certains se sont mis à dire que Nice était la 3ème ville étudiante de France, la réalité est malheureusement toute autre. Avec seulement 38.000 étudiants, Nice, 5ème ville de France, ne fait pas partie des 11 Métropoles étudiantes, mais simplement des grandes villes étudiantes. Elle n’est même pas classée 1ère des grandes villes, mais 3ème derrière Clermont-Ferrand et Angers ! On est en droit d’attendre un meilleur classement d’une Université, qui n’est pas seulement celle de Nice, mais aussi celle de Nice-Sophia Antipolis et de la 1ère Métropole de France !

En réalité, Nice figure au 14ème rang des villes françaises, alors que l’attractivité universitaire fait, désormais, partie des critères d’attractivité d’une ville. C’est donc un classement très inquiétant pour l’avenir de notre ville.

Mais, il y a une cohérence, l’Université ne peut être in fine que le reflet d’une politique éducative globale. Ce classement traduit le manque d’ambition de la politique éducative de la Ville et de la métropole, depuis l’école jusqu’à l’Université. Bordeaux qui a fait le choix de la gratuité des activités périscolaires pour les écoles maternelles et primaires, se classe au 5ème rang des villes universitaires et fait désormais partie des villes les plus attractives de France et d’Europe.

Les mesures de Ségolène Royal ont été emportées par la déferlante de « Merci pour ce moment »

 

C’est l’un des dégâts collatéraux de la sortie de ce torchon. Ségolène Royal a présenté une batterie de mesures intelligentes qui vont dans le sens de la croissance verte, dans l’indifférence généralisée, les médias étant focalisés sur la sortie du « livre » de V. Treiweiller.

Pourtant un certain nombre d’actions concrètes méritaient un meilleur sort, je vous invite donc à les relayer et à les partager.

1/ La création du nouveau crédit d’impôt « pour la transition énergétique »
La ministre a rappelé sa volonté de relancer la filière du bâtiment et d’alléger la facture énergétique des particuliers. Depuis le 1er septembre 2014, chacun peut s’engager dans des opérations de rénovation grâce au crédit d’impôt développement durable, égal à 30 % du montant des travaux. Applicable jusqu’en décembre 2015, l’objectif est d’entraîner un « effet d’accélération pour la rénovation des logements ».

2/ Le déploiement des compteurs intelligents
Ségolène Royal souhaite remplacer en 6 ans la totalité des 35 millions des compteurs répartis sur le territoire. Cinq milliards d’euros vont être investis pour accélérer le déploiement des compteurs intelligents, avec près de 10000 emplois à la clé. La ministre entend ainsi « encourager chacun à maîtriser sa consommation d’énergie en s’appuyant sur le développement d’une filière dynamique et innovante ».

3/ La mobilisation des territoires avec les appels à projets du ministère
La ministre a souligné sa volonté d’associer les territoires à la croissance verte pour « créer une dynamique globale de développement » avec les appels à projet annoncés, notamment, à partir d’aujourd’hui et dans les prochains jours : « territoires à énergie positive », « 1500 projets de méthanisation en 3 ans », « zéro gaspillage, zéro déchets »

4/ Relancer le BTP grâce au volet mobilité des contrats de plan
Dans le domaine des infrastructures, l’apport de 950 millions d’euros par an va générer plus de 3 milliards d’euros de travaux pour la période 2015 – 2020. L’objectif est de soutenir l’activité économique des territoires en créant ou maintenant 15 000 emplois.

5/ Développement du site participatif votreenergiepourlafrance.fr
Ségolène Royal a rappelé son attachement aux démarches participatives. Entreprises, citoyens, associations, collectivités… chacun peut ainsi proposer sur votreenergiepourlafrance.fr une initiative ou une idée pour accélérer la transition vers un nouveau modèle énergétique français. Lancé le 18 juin dernier, ce sont déjà 1800 projets territoriaux qui ont été partagés !

6/ La modernisation du droit de l’environnement
Ce chantier est un levier essentiel pour consolider les outils de protection de l’environnement tout en simplifiant les démarches administratives des porteurs de projet. La ministre a souhaité mettre en place 7 groupes de travail qui remettront leurs propositions d’ici la fin de l’année.

« Les grands rendez-vous des trois prochains mois permettront de souligner le dynamisme de la France, de développer les actions communes et de faire progresser la cause de l’environnement en Europe et dans le monde. » a déclaré Ségolène Royal.

Dans la perspective de la conférence sur le climat de décembre 2015 (COP 21), la conférence environnementale de 2014 sera profondément renouvelée dans sa méthode pour mieux préparer ce grand rendez-vous international et répondre aux attentes des parties prenantes. La conférence environnementale 2014 se recentre tout d’abord sur trois enjeux essentiels : les transports et la mobilité durable, la mobilisation de la société civile pour la lutte contre le changement climatique, et la santé environnementale.

L’installation de Huawei à Sophia, c’est aussi l’une des retombées de la Convention de coopération économique passée entre la Région PACA et la Province du Canton.

 

Le 15 octobre 2010, j’étais à Schentzen dans la Province de Canton en Chine et je visitais l’entreprise Huawei, un géant de la téléphonie mobile entre autre. J’ai découvert à cette occasion qu’Huawei avait ouvert ses premiers bureaux en France il y a plus de dix ans. L’entreprise s’est depuis développée avec aujourd’hui des effectifs de près de 650 collaborateurs, localisés à Boulogne Billancourt, Issy les Moulineaux, et Lyon.

J’avais alors indiqué au numéro 2 de l’entreprise que j’étais étonné de leur choix d’implantation en France, alors qu’il y avait chez nous, dans notre région, Sophia-Antipolis, et que notre région avait également le pôle de compétitivité mondial Solutions Communicantes sécurisées. Aidé par plusieurs collaborateurs, nous avions argumenté longuement.

L’ouverture d’un centre de R&D Huawei à Sophia-Antipolis a été effective en juillet 2013, avec l’installation d’une première équipe. C’était presque exploratoire. Mi 2014, Sophia-Antipolis constitue pour Huawei son 4eme bureau en termes d’effectif. L’installation de Huawei à Sophia-Antipolis constitue une étape majeure dans le développement des équipes de R&D de l’entreprise en France. La mission principale de l’équipe de Sophia Antipolis est d’augmenter la compétitivité des Smartphones Huawei principalement en améliorant la qualité et la performance de la camera qui est devenu un des atouts majeurs des Smartphones de nos jours. En tant que 3ème constructeur mondial de téléphones, il était donc naturel de centrer sa R&D sur les atouts des Smartphones, dans un des pôles majeur de la téléphonie.

Le site devrait compter 25 ingénieurs d’ici la fin de l’année spécialisés en R&D, peut être plus et a vocation à devenir le principal centre de compétence mondial en ISP (Image Signal Processor) de Huawei.

Ce centre sera axé sur la recherche et le développement et permettra donc de maintenir et développer un vrai savoir-faire à forte valeur ajoutée dans la région. Huawei envisage de développer ses équipes de R&D autour de nouveaux domaines, que sont la micro-électronique du futur à Sophia, les mathématiques, les objets connectés et le design. Si Huawei poursuit ce développement, je suis convaincu que la coopération de l’entreprise avec son écosystème, qu’il soit composé des PME et start-ups, des laboratoires de recherche et des universités, peut permettre de créer une dynamique positive, créatrice de valeur et de nouveaux emplois.

Bonne rentrée à tous les enseignants aujourd’hui !

 

Je commence par souhaiter une bonne rentrée à tous les enseignants qui, dès aujourd’hui, sont dans les établissements scolaires pour preparer au mieux la rentrée des élèves demain.

je dois aussi me féliciter qu’à la suite de notre action pour la gratuité des TAE, Christian Estrosi commence à reculer . Il a annoncé une remise de 50 % pour les f…amilles modestes, avec quotient familial inférieur à 600.

Il espère faire taire la mobilisation pour la gratuité. Mais sa réponse ne répond pas aux enjeux éducatifs des enfants niçois.

Le choix de la gratuité par la quasi totalité des grandes villes tient à une seule chose : l’importance de ces activités périscolaires pour la réussite éducatives des écoliers : savoir lire, écrire et compter en fin de primaire. Tout le monde sait que l’amélioration des performances de l’école primaire suppose à la fois un aménagement des temps scolaires, avec moins d’heure de temps scolaire par jours et en même temps la mise en place de nouvelles activités périscolaires articulées avec le temps scolaire, car ces activités ont un effet très positif sur la capacité d’apprentissage des enfants. C’est une orientation absolument nécessaire, partagée par tous les ministres de l’éducation depuis la réforme de Chevènement en 1984 (y compris par Luc Chatel, dernier ministre UMP) : Tous les enfants doivent pouvoir en bénéficier sans payer quoique ce soit.

C’est aussi simple que cela : la quasi totalité des grandes villes ont opté pour la gratuité car elles ont choisi de faire primer l’intérêt des enfants (et plus particulièrement leur réussite éducative) sur toute autre considération.

Malheureusement, à Nice, l’intérêt des enfants n’est pas pris en compte par le Maire. Sinon, il mettrait en œuvre des dispositifs identiques aux autres villes :

– la définition d’un véritable « Projet éducatif territorial », toujours absent à Nice

– la gratuité et la qualité pédagogique pour les activités periscolaires liées au nouveau rythme scolaire (temps d’accueil éducatif)

– un tarif progressif pour les autres activités périscolaires, à savoir les accueils du matin et du soir.

– une différenciation des activités entre la maternelle et le primaire, avec un encadrement suffisant en maternelle

Nous continuons notre mobilisation pour la gratuité des TAE, tout en suggérant à Christian Estrosi d’instaurer une dose de progressivité pour accueils du matin et les heures d’études surveillées du soir… en supposant que la Ville soit en mesure de proposer des heures d’études surveillées … beaucoup de parents rencontrent en effet des difficultés sidérantes pour inscrire leurs enfants aux heures d’études surveillés de 16h30 à 18h. . Décidément, l’éducation des enfants niçois n’est vraiment pas une priorité de Christian Estrosi.