La maison Difé et Rhum arrangé

Elle est située au 60 rue Arson et j’ai répondu à l’invitation de Bernard Bonine pour cette grande première pour une soirée très conviviale sur fond de Zouk et de Reggae.
Difé est préparé de manière artisanale.
Avant la mise en bouteille du rhum AOC, il faut faire le choix et la préparation des fruits et des épices, puis l’étiquetage et le bouchage des bouteilles.
La fabrication de rhums arrangés n’utilise ni de conservateurs ni de colorants. Le temps de macération se fait à l’atelier Difé et il est localisé rue Arson.
J’ai choisi d’en parler parce que cette initiative démontre que même en période de pandémie Covid notre créativité n’a pas faibli et qu’il faut encourager ceux qui sont parvenus à leurs fins en ces temps difficiles.
J’ai connu Bernard Bonine dans un tout petit local, 6 avenue du Mont Alban, bricolant ses rhums arrangés avec des rêves plein la tête et un projet. Je le retrouve installé dans des locaux flambant neuf avec son concept original et je m’en réjouis pour lui.

A Don Bosco pour la fête du quartier, les bénévoles sont un peu désabusés.

J’ai passé un bon moment samedi à dialoguer et écouter les bénévoles du conseil de quartier qui ont monté cette fête de quartier en 48 heures.
En effet ils n’ont eu l’autorisation de tout organiser que le jeudi pour le samedi. Dans ce contexte, il y avait une belle participation.
Mais comme les bénévoles me l’ont dit et répété, une fête sans stands de nourriture, sans musique, sans danse n’est pas tout à fait une fête.

Quartiers : Il en faut des comme Lui

Hier se tenait l’assemblée générale annuelle de la MJC Agora Nice Est sous la présidence

Amel Baccouche et la direction de Alice Pereira

Une assemblée particulière du fait de la Covid, mais pas seulement.

L’émotionnel de la soirée, c’était le départ de Luis Salvidia Vega, au bout de 30 ans d’engagement dans cette MJC comme professeur de musique classique.
C’était un pari osé que de faire entrer la musique classique dans les cités où le rap a supplanté Mozart depuis belle lurette.
Pourtant il est parvenu, au fil des années, à imposer cette école de musique classique, à former des générations de musiciens en ouvrant les cours aux enfants des cités, en créant des cours pour les parents, en leur inculquant par ce biais une certaine discipline.
Dans cette école de musique est passé Mathias, aujourd’hui professeur à la Sorbonne, Kévin qui a été en finale du concours International Pitulura.
Ici il y a eu des expérimentations dans cette école comme celle du prêt d’instruments de musique qui suscita pas mal de débats mais Luis rappela qu’en 30 ans il y avait eu un violon cassé et un autre perdu, ce qui montrait que le pari de la confiance avait été gagné.
C’est aussi lui qui fit entrer l’opéra à Bon Voyage, qui dirigea des hirales à l’Ariane ou à la Trinité.
Mais la plus grande de ses fiertés a sans doute été de voir son école de musique sélectionnée pour la réception officielle du prince Charles à la villa Masséna, au nez et à la barbe du Conservatoire National à vocation régionale de musique.