La transition énergétique en marche à l’Université de Nice Cote d’Azur

La transition énergétique en marche à l’Université de Nice Cote d’Azur
54 millions d’euros pour mettre à niveau notre Université. C’est une nouvelle dont il faut se réjouir.
A la suite d ‘un appel à projets, 54 millions d’euros ont été affectés par l’Etat à l’Université Côte d’Azur dont 42 millions pour les seuls campus de Carlone, Valrose et Trotabas.
Pour l’essentiel ce sont des investissements dans la transition énergétique.
Concernant Carlone, l’enveloppe est de 12,9 millions d’euros. elle comprend de nombreux travaux dont l’installation de brises soleil sur la façade sud, le passage à l’éclairage en LED et surtout l’équipement de la toiture du bâtiment principal et de celle de la piscine du Campus en panneaux solaires.
Concernant Trotabas ( la fac de droit), les chaudières à gaz seront remplacées par des pompes à chaleur mais c’est également les toits qui attirent mon attention. Des panneaux solaires seront également installés sur les toitures du bâtiment principal, des amphis, des gymnases et de la Bibliothèque Universitaire.
Enfin sur Valrose, 15,5 millions d’euros de travaux seront effectués, tout à orientation vers la transition énergétique avec notamment la reconstruction avec isolation thermique intégrale du bâtiment G.
Si je souligne particulièrement la question de l’équipement des toitures en panneaux solaires, c’est tout simplement parce que c’était une des axes majeur et prioritaire du projet de Nice au Coeur pour la ville de Nice aux dernières élections municipales.
Il s’agissait de réaliser cette opération sur les toits de nos bâtiments scolaires. A ce jour rien n’a été fait au niveau des bâtiments scolaires municipaux et c’est l’université de Nice qui donne l’exemple.

Un plan global pour conduire Nice et la métropole vers le « Zéro Déchet »

 

« En ville, les poubelles dégueulent, le rythme d’enlèvement des sacs poubelles municipaux n’est pas suffisant, les rats prospèrent, les opérations de dératisation se multiplient. Désormais, il faut traiter le mal à la racine » – Nice au Cœur

Afin de diminuer le volume des déchets, Nice et la métropole doivent entrer dans une stratégie de modification des comportements des Niçois vis-à-vis des déchets et cela, tant au niveau des particuliers que des écoles, des entreprises et des touristes.

Bien valorisé, valoriser le « Zéro Déchet » peut même devenir un nouveau facteur d’attractivité de notre ville qui est la seule grande ville de province à voir actuellement sa population diminuer.

Nous avons annoncé 31 propositions par transformer le slogan « zero déchet » en réalité, allant des plages sans mégots à la mise en place de composteurs publics en passant par la création de ressourceries, la consigne des bouteilles en plastique, la lutte contre le sur emballage etc. Ou comment produire moins de déchets et comment mieux traiter les déchets.
Ça vous intéresse. Alors rejoignez #niceaucoeur !

Interdiction des terrasses chauffées : ma réaction

J’apprends par la presse que la métropole Nice Côte d’Azur va se saisir du dossier de l’interdiction des terrasses chauffées pour les restaurants à Nice.

Effectivement, si Rennes a la capacité de mettre en œuvre cette mesure, Nice doit également pouvoir le faire, le climat étant plus tempéré ici que nulle part ailleurs en France.

Toutefois, si la métropole Nice Côte d’Azur s’inspire du modèle rennais, qu’elle aille jusqu’au bout et qu’elle ne s’arrête pas à cette disposition.

A Rennes, nous trouvons également dans les quartiers :
– des pôles de santé,
– une information transparente sur la pollution avec des mesures de surveillance de la qualité de l’air, notamment pour l’ozone, le dioxyde d’azote et les particules,
– des mesures spécifiques pour les véhicules ayant la vignette « crit’air »,
– des jardins familiaux et partagés en quantité,
– le contrôle des fumées du crematorium,
– etc.

Bien sûr, il faut réduire la consommation d’énergie en terrasse mais ne tombons pas dans le piège de l’arbre qui cache la forêt.

Patrick ALLEMAND

L’équilibre thermique de notre planète !

 

Très intéressante conférence co-organisée par Nice au Cœur et Nice Rive Gauche qui avait invité Bernard Krebs.

Bernard a commencé par évoquer les glaciations quaternaires et les périodes interglaciaires. L’actuelle a commencé il y a 10000 ans et se poursuit. Aujourd’hui c’est le désert dans des endroits où avant c’était des prairies.

Face au réchauffement climatique l’enjeu est clair. Il faut baisser la production de CO2 et stocker ce qui peut l être car on ne peut pas maîtriser l évaporation. Si la température augmente il y a plus d’eau donc plus d’effet de serre. En Allemagne, on travaille sur des
techniques industrielles de captation dans de grosses installations pour lutter contre le CO2..

La deuxième idée reçues est que le surcroît d’ énergie n est pas lié à un surcroît d activité solaire. En fait le niveau de chaleur du soleil est sans répercussion sur notre température. Plus de la moitié de notre chaleur vient de la terre.

Les sommes en jeu sont considérables puisqu’il faut 600 francs suisses pour compenser 450 voitures par an.
Les glaciers des zones tempérées renvoient plus d’albido mais leur fonte s’accélère.
L’ Atlantique nord à connu 35 ouragans de catégorie 5 en un siècle et 13 depuis 2000.

Seule une taxe carbone planétaire calculée en fonction des niveaux de vie des pays permettrait le financement d’une politique à la hauteur des enjeux contre le CO2. Plus le taux augmente et moins on respire facilement.

Le pays qui produit le plus de CO2 c est le Qatar qui commence à climatiser les rues

La France, quant à elle, dépasse 6 des 9 limites planétaires. Nous devons avoir conscience que si on veut annihiler les émissions de CO2, il faudrait construire 1500 éoliennes par jour

Bernard a enfin évoqué la question des assurances, celle des dégâts climatiques assurés et non assurés car les gens n’arrivent plus à couvrir le risque. En effet les polices d’ assurance augmentent.

Un débat assez riche s’en est suivi.

Visite au Blue Panda. WWF France.

 

Hier je suis allé au Blue Panda car une charte a été signée entre WWF France et la métropole Nice Côte d’Azur pour la lutte contre les plastiques en Méditerranée.

Comme d’habitude les élus métropolitains l’ont appris en lisant la presse. C’est ce qui a motivé ma visite et mon entretien avec Gregory Rondeau qui m’a détaillé la manière dont cette opération, prévue sur trois ans, allait se dérouler.

WWF va s’attacher à ce qu’une réelle stratégie soit mise en place sur le territoire. Ainsi qu’une réelle organisation, pour qu’In fine, il y ait des actions portées par tous les acteurs de la Métropole. Car une Méditerranée polluée, malheureusement, c’est perdre en attractivité.

J’en ai profité pour signer la pétition contre les plastiques en Méditerranée avant que le Blue Panda, qui va se poursuivre sa route, ne lève l’ancre. Prochaines destinations : Istanbul, Malte, Sfax et Tanger.