Paul Ricard : un destin hors du commun

Paul Ricard

Aujourd’hui, voir son retour du grand prix de France de F1 au Castellet, j ‘ai pensé qu’un petit post sur celui qui est à l’origine de cette aventure ne ferait pas de mal.

Paul Ricard est issu d’une famille de boulangers et de négociants en vin. Très tôt, il va essayer de fabriquer avec un alambic son pastis en incluant un mélange de différentes sortes d’abus teinté d’une pointe de réglisse. Il est distribué clandestinement jusqu’en 1932 où sa vente est autorisée.

En 8 mois, 250 000 bouteilles sont vendues. C’est lui qui invente sa mesure avec bec verseur et qui associe Ricard à l’image de Marseille et de la Provence.

Après la deuxième guerre mondiale, Ricard va développer la technique du sponsoring : la caravane du tour de France, mais aussi chez Nous, à Nice, les clos et les concours de boules. Ce sont des cibles idéales.

Paul Ricard multiplie, bien avant l’heure, les coups médiatiques. Il va faire venir son pastis à Rome par le pape Jean XXIII, achète l’île des Embiez, puis l’île de Bendor. Il a construit une politique sociale pour son personnel : motos, colonies de vacances, croisières, participation aux bénéfices, épargne retraite, etc.

En 1977, après l’acquisition des champagnes Lanson, il fusionne avec son concurrent de toujours Pernod. C’est ainsi qu’ est né le groupe Pernod-Ricard.

C’est dans les années 70 qu’il a construit sur le plateau de Signes le circuit du Castellet qui abritera le grand prix de France jusqu’en 1990.

Parallèlement il a financé via la fondation Ricard, un observatoire de la mer pour le docteur Alain Bombardé, puis Eric Tabarly pour la conceptions l’hydrofoil. Il est aussi à l’origine du Mondial la Marseillaise de pétanque. Il a aussi été mécène dans l’art et la culture et s’est beaucoup investi dans la tauromachie, construisant notamment les arènes de Mejanes à Arles.