La mort de Maïcol

On en sait désormais un peu plus sur les circonstances dans lesquelles le jeune Maïcol s’est tué dans le tunnel Liautaud le 10 janvier dernier.
Ces deux jeunes qui circulaient à moto sans respecter le confinement ont été pris en chasse par un véhicule de la Brigade Anticriminalité (Bac)
La course poursuite s’est terminée lorsque le jeune homme a perdu le contrôle de sa moto et s’est tué.
Ce qui est important, c’est le rapport rendu par l’IGPN en mars qui laisse penser que la Bac n’aurait pas du s’engager dans cette course poursuite en pleine ville.
En l’espèce l’équipage a contrevenu aux instructions écrites de la DDSP, datées du 20 août 2020 qui exclut clairement ce genre d’interventions pour ce type de délit, mais les réserve pour des faites plus graves.
Je souhaite que la justice puisse bénéficier de toute la sérénité nécessaire pour faire la lumière sur toute cette affaire puisque désormais une plainte pour homicide involontaire à été déposée par la famille.

Vers une vaccination obligatoire ?

L’académie nationale de médecine à estimé indispensable de rendre le vaccin contre le Covid 19 obligatoire pour les enfants, les adolescents et pour de nombreuses professions.
Les deux hypothèques qui bloquaient l’idée d’une vaccination générale sont désormais levées.
En effet le niveau d’efficacité des vaccins homologués en France se révèle très efficace contre les formes graves de Covid avec un taux de 90 à 95%.
Il n y a plus de risque de pénurie de vaccins.
Mais sans obligation, la vaccination ne va pas tarder (fin de l’été sans doute) à se heurter à un plafond de verre que constituent les 30% hésitants ou de réfractaires.
N’hésitez pas à donner votre avis.

Eurovision : Voilà… Nous avons perdu.

Et si le concours de l’eurovision n’était pas son ringard que cela.
Ah bien sur quand vous en parlez en famille, avec des amis, au jardin public, personne ne regarde l’eurovision, cette émission d’un autre siècle au concept usé jusqu’à la corde.
Mais qui sont donc ses 5,5 millions de français qui se sont massés devant leur écran de télévision pour voir Barbara Pravi se faire doubler à la dernière minute par un groupe Hard Rock d’italiens, Maneskin.
C’est un peu comme les électeurs du FN, vous n’en connaissez aucun mais ils font minimum 25% à chaque élection.
Ces 5,5 millions de français, meilleure affluence depuis 2009, année où Patricia Kaas défendait nos couleurs se sont simplement mobilisés parce que la France pouvait gagner.
C’est passé à un cheveu puisque la France finit 2eme, meilleur résultat depuis plus de 30 ans.
L’eurovision ce n’est tellement pas anodin que l’on a vu naître une belle polémique après qu’un des chanteurs italiens ait simulé la prise d’un rail de cocaïne Une possible disqualification de nos voisins transalpins qui pu nous donner la victoire.
C’est le ministre des Affaires étrangères, Jean Yves Le Driant. en personne, qui a du s’en mêler pour dire que la France ne déposerait pas de réclamation.
Cette 2eme place n’en devient que plus grande et est célébrée comme une victoire. Pourquoi ? Alors que l’on sait tous que les palmarès ne retiennent que les vainqueurs.
Tout simplement parce que le pays va mal, il sort de cette pandémie exsangue économiquement, socialement et moralement. On a perdu sur les masques, on a perdu sur les vaccins. On a appris à nos dépens à quel point la mondialisation avait redistribué les cartes, à quel point notre économie était dépendante. Les thèses déclinistes se sont multipliées.
Tout cela les français le ressentent. Ils sont égaux à eux-mêmes. L’espace de quelques heures, ils sont redevenus ces gaulois un peu chauvin. ils ont espéré tout simplement parce que la France a besoin de gagner.

Saccage de la mosquée En Nour, un acte islamophobe.

Je condamne avec la plus grande fermeté le saccage de la mosquée En Nour qui s’est produit la nuit dernière, avec notamment une importante destruction de matériel informatique.
J’exprime toute ma solidarité à la communauté musulmane de Nice.
Comme à chaque période pré électorale, les actes islamophobes se multiplient en France. On sait très bien à qui profite ce genre de provocations.

Ces adolescents qui font peur

Le désarroi des parents face à l’évolution des adolescents ne cesse de croître.
Dans certains quartiers, la dérive des réseaux sociaux entraîne une insécurité permanente, dans la cité, au collège ou au lycée que les parents ont plus de mal à maîtriser et à surveiller.
C’est une véritable nouvelle fracture générationnelle qui s’opère. Les parents étaient souvent illettrés, la génération suivante a élevé son niveau global d’éducation. Avec les réseaux sociaux, ils ont parfois le sentiment d’être illettrés une seconde fois, de ne pas parler la même langue, d’être privés d’une communication commune qui rend étanche ce qui se passe dans le foyer familial de ce qui se passe dans la rue. Ce décalage pèse considérablement sur le rapport à l’autorité au sein des familles où les sachants apparaissent être les « ados » et non les parents.
La conséquence de tout cela, ce sont les marches blanches, ou jaunes, comme ce fut le cas hier, qui se succèdent en mémoire d’adolescent.e.s victimes de cette violence sans autre limite que la mort, souvent assassinés, à l’arme blanche, par des jeunes de 14 à 18 ans.
La plupart du temps, cette insupportable douleur s’exprime dans une dignité qui force le respect.
Nous avons tous écouté hier la maman de Marjorie s’exprimer :  » occupez vous de vos enfants, ce n’est ni à l’éducation de s’occuper de nos enfants, ni à la justice. La racine, c’est d’abord la maison ».
C’est pourquoi nous devons construire une grande politique publique de soutien à l’autorité parentale en augmentant considérablement les moyens de l’Action Éducative en Milieu Ouvert pour la protection de l’enfance, mais en lui donnant aussi de nouvelles missions sur la protection de la famille.