La question de la vente de l’Hôpital de Cimiez se pose !

Hopital Cimiez

C’est la CGT des hospitaliers qui a mis récemment les pieds dans le plat en alertant l’opinion sur la possible vente de l’hôpital de Cimiez.

Je suivrai avec vigilance le projet de vente de l’hôpital de Cimiez qui s’inscrit dans la réorganisation du CHU de Nice, mais qui doit, bien impérativement se faire en préservant la qualité des soins et en protégeant les emplois.

Ce projet pose également la question de l’avenir de l’hôpital de Cimiez, actuellement centre de gériatrie d’une capacité de 326 lits. Si ce projet se confirmait, je demanderai à la Ville de Nice d’user de son droit de préemption pour cet établissement afin que l’on puisse le transformer en maison de retraite municipale (EPHAD).

Dans une ville manquant aussi cruellement de maisons de retraites ce serait une faute majeure de ne pas saisir une telle opportunité de développer facilement et à moindre coût la capacité d’accueil de la ville de Nice en établissements publics d’hébergement pour personnes âgées dépendantes.

Solidaire des retraités et de leur rassemblement !

Retraites

Aujourd’hui, partout en France, les retraités se mobilisent pour faire entendre leurs revendications. Malgré les comptes d’apothicaire des gouvernements successifs, on le sent, certains le vivent autour de nous, avec leurs proches, leurs anciens ont de plus en plus de mal à boucler les fins de mois. Le pouvoir d’achat des retraités baisse depuis des années, c’est une réalité.

Il suffit d’aller de temps en temps faire une maraude pour voir et entendre les difficultés vécues au quotidien par de plus en plus de retraités vivant sous le seuil de pauvreté (1,2 million au plan national), amenés à solliciter les aides sociales et parmi lesquels de nombreuses femmes victimes de carrières incomplètes ou des bas salaires.

Ce n’est d’ailleurs pas une régression du niveau des retraites qui provoque cette baisse de pouvoir d’achat mais la fait que , comme on l’entend souvent dire,  » tout augmente ».

Ainsi, il devient plus difficile de se soigner, de se loger et même de s’alimenter.

Aujourd’hui, trop de retraités ne sont plus en mesure d’avoir une mutuelle. Résultat, on voit de plus en plus de retraités amenés à reprendre un « petit boulot ».

C’est la raison pour laquelle la revalorisation des pensions, des pensions de réversion, des retraites complémentaires ne me paraît pas une revendication illégitime et que j’en suis solidaire !

Retraites : la volonté de justice de François Hollande

 

En 2010, huit millions de Français se sont mobilisés pour dénoncer le plan Sarkozy sur les retraites. L’ensemble de la gauche et des organisations syndicales ont combattu cette réforme. Ensemble, nous avons dénoncé :

− son inefficacité : le financement n’est pas assuré puisque le déficit des régimes de retraites atteindra encore 15 milliards d’euros en 2018, sans que l’on puisse compter sur le Fonds de réserve mis en place par la gauche : la droite a siphonné celui-ci pour financer des dépenses de court terme ;

− son injustice : 80 % de l’effort financier est porté par les ménages et les salariés ; ceux qui ont commencé à travailler jeunes doivent cotiser 44 ans avant de pouvoir s’arrêter, alors que ceux qui ont fait des études et commencé à 21 ans peuvent partir dès 62 ans.

− son instabilité qui montre que rien n’est réglé. Trois mois après l’entrée en vigueur du plan Sarkozy, le Gouvernement l’a durci pour les salariés en accélérant d’un an le passage aux 62 ans, de 2018 à 2017 (2ème plan d’austérité Fillon le 7 novembre 2011). Parce qu’il n’est pas équitable socialement et pas viable financièrement, le plan Sarkozy sur les retraites sera remis à plat en 2012. Interrogé sur RTL le 12 décembre 2011, François Hollande a pris un engagement fort et précis.

1. Tout salarié qui a commencé à travailler à 18 ans ou avant et qui a toutes ses annuités (41 ans en 2012, 41,5 ans ensuite) pourra partir à taux plein à l’âge de 60 ans. Il sera mis fin à l’injustice du dispositif Fillon consistant à exiger 43, parfois 44 annuités à des salariés ayant commencé à travailler tôt alors même qu’une vie de travail les a épuisés. Cette décision sera prise immédiatement, au lendemain de l’élection présidentielle.

2. Dans la foulée, courant 2012, une négociation sera engagée par l’Etat avec les partenaires sociaux. Elle intégrera l’ensemble des autres enjeux : pénibilité, financement et contribution des revenus du capital, décote pour ceux qui n’ont pas leurs annuités et qui veulent partir avant, organisation des temps de vie, sécurisation des parcours professionnels.

Les caricatures et les polémiques agitées par la droite n’y changeront rien : François Hollande est déterminé à mettre en oeuvre une autre réforme des retraites, juste et durablement financée.