Sauvons les nuits du Sud !

 

Teo Saavedra a fait en 20 ans d’un petit festival un festival référence. Il lui a donné une identité, une philosophie.

Les nuits du Sud, c’est Vence et c’est la place. Ici assis ou debout on paie le même prix, l’ambiance est décontractée, les restaurants travaillent.

Téo a su conserver année après année une programmation de qualité, variée, très accessible par rapport au Festival du Jazz de Nice.

Déplacer ce festival sur un stade, ce sera le faire rompre avec son histoire. Bien sûr un jardin en centre ville je peux comprendre que les personnes âgées le veuillent. Mais Vence a montré qu’elle pouvait avoir aussi un autre avenir.

Aidons Téo et son équipe à sauver les Nuits du Sud. Une pétition a été lancée sur change.org. « #nuits du Sud 4 ever ».

Partageons la et faisons la connaître autour de nous !

Le groupe Missak Manouchian a perdu son dernier membre !

 

C’ est l’une des dernières pages de la seconde guerre mondiale et de la Résistance qui se tourne.
Avec la mort d’Arsène Tchakarian, samedi 4 août à l’âge de 101 ans, disparaît le dernier survivant du groupe Missak Manouchian, dont 22 membres furent exécutés par les nazis le 21 février 1944 au Mont-Valérien.

Cette histoire, c’est avant tout celle de l’affiche Rouge.

Le réseau Manouchian était constitué de 23 résistants communistes, dont 20 étrangers et une femme, des Espagnols rescapés de Franco, enfermés dans les camps français des Pyrénées, des Italiens résistant au fascisme, Arméniens, Juifs surtout échappés à la rafle du Vel’d’Hiv de juillet 1942 et dirigés par un Arménien, Missak Manouchian. Il faisait partie des Francs-tireurs et partisans – Main-d’œuvre immigrée.

Ils furent arrêtés en novembre 1943 et jugés en février 1944, condamnés à mort le 21 février 1944 et fusillés le même jour au fort du Mont-Valérien à l’exception d’Olga Bancic, la seule femme du groupe, décapitée le 10 mai de la même année à Stuttgart, en application du manuel de droit criminel de la Wehrmacht interdisant alors de fusiller les femmes.