Estrosi coupe les crédits aux ETAPS

Etaps

La Région de Michel Vauzelle avait inventé ce dispositif qui était une arme contre l’exclusion sociale.

Je me suis rendu plusieurs fois dans des centres pour mesurer le travail qui était accompli par les formateurs, un travail colossal.

Qu’est ce qu’un ETAPS ?

L’Espace Territorial d’Accès aux Premiers Savoirs – ETAPS, c’était l’opportunité de raccrocher des jeunes pour leur permettre.d’acquérir les savoirs de base.

Ce dispositif dispensait les savoirs généraux et la langue française (langue seconde), ainsi que la culture générale, et la connaissance de l’environnement social, économique, et institutionnel. En s’adaptant aux besoins des personnes.

Il était réservé aux jeunes de 16 à 25 ans non qualifiés et sans emploi, sur prescription. Les demandeurs d’emploi adultes et salariés, jeunes et adultes, en emploi précaire (CDD, INTERIM, Temps Partiel…) pouvaient aussi y accéder.

Parmi les jeunes notamment, il y avait des fichés S pour lesquels il était particulièrement importants qu’ils soient rattachés à un processus de formation la plus minime soit elle.

La décision de Christian Estrosi va précipiter des dizaines de jeunes en difficulté dans le néant. Pire ceux qui étaient fichés S vont se retrouver dans la nature sans perspective.

Un exemple de plus du décalage entre les propos d’estrade et l’action publique réelle. La droite clame qu’elle.veut enfermer les fichés S mais abandonne ceux qui parmi eux donnaient des signes d’une volonté de réinsertion.

Lutter contre la précarité à Nice !

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Ce n’est pas un simple slogan. De plus en plus de Niçois se mobilisent pour venir en aide à ceux qui sont en difficulté au point parfois d’avoir du mal à se nourrir et à se loger. Les maraudes se multiplient le dimanche soir Place Garibaldi, devant la Gare SNCF Thiers, l’église du Vœu, etc. Certains restaurants commencent à récupérer de la nourriture qu’ils distribuent à la fin du service. Le mois dernier j’étais aux Restaurants du Cœur dans leur local de Nice est pour le lancement de la campagne hivernale. Actuellement se déroule la collecte nationale de la Banque Alimentaire. Régulièrement le Secours Populaire fait des campagnes auprès des particuliers dans les grandes surfaces, notamment au Leclerc de Bon Voyage où je vois l’ami Sami Bacha. Les dons alimentaires constituent un levier essentiel pour contribuer à réduire des déchets alimentaires, et donc le gaspillage.

C’est l’occasion de rappeler également qu’une loi très importante a été votée par ce gouvernement : La loi du 11 février 2016 relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire. Elle interdit de rendre impropres à la consommation des invendus encore consommables.
Elle impose aux magasins alimentaires de plus de 400 m² de proposer une convention de don avec des associations pour la reprise de leurs invendus alimentaires encore consommables.

N’oublions jamais que selon l’organisation mondiale pour l’alimentation et l’agriculture, la FAO, jusqu’à un tiers des aliments produits dans le monde est gaspillé avant d’être consommé par les ménages.

Ce gouvernement a amélioré l’accès aux soins des plus démunis ! Soyons en fiers !

 

La couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) et l’aide au paiement d’une complémentaire santé (ACS) sont deux dispositifs qui visent à améliorer la couverture santé des publics les plus susceptibles de renoncer aux soins pour des raisons financières.

La CMU-C et l’ACS concernant exclusivement les personnes aux revenus les plus modestes, elles ont un effet positif sur la réduction des inégalités. En moyenne, la CMU-C représente un gain de 440 euros par an et par bénéficiaire. Le montant du chèque pour l’ACS atteint, quant à lui, en moyenne 290 euros par an et par bénéficiaire.

Un récent rapport démontre qu’en 2014, 5,5 millions de personnes étaient bénéficiaires de la CMU-C ou de l’ACS en France métropolitaine. Ces deux dispositifs, qui représentent 9 % des revenus des bénéficiaires ayant les niveaux de vie les plus faibles, réduisent les inégalités de manière significative, mais cet effet pourrait être amplifié si toutes les personnes éligibles y avaient recours.

S’il y a des volontaires pour réfléchir à la manière dont on pourrait agir pour que plus de personnes remplissant les conditions d’accord en bénéficient effectivement, je demanderais à ce que Nice au Cœur organise un groupe de travail.

François, Nadia, Cyria et les autres…

Les restos du Cœur ouvrent leur campagne d’hiver. Surprise ce matin pour les bénévoles du centre de Nice Est qui m’ont vu arriver à l’improviste. J’ai discuté un long moment avec les bénévoles qui craignent encore une augmentation du nombre de bénéficiaires.

On manque de denrées et de bénévoles. Coluche, c’était il y a 32 ans, Goldman vient de partir. La structure est victime du temps qui passe et du fait que les figures emblématiques s‘estompent.

C’est la 31éme campagne et je vous assure que malgré le temps, chacun attendait patiemment son tour avec son numéro. En tout cas, j’étais là pour confirmer mon soutien à tous ces bénévoles et si vous avez du temps, n’hésitez pas à prendre contact avec eux ! Ils manquent de bras !

L’éducation populaire et les MJC doivent être défendues !

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01Hier soir c’était la fin des 50 ans de la MJC d’ Agora Nice Est à la Black Box. Un repas partagé où nous étions une cinquantaine. Je suis allé trois fois à ce cinquantenaire. Cen’est pas parce sue je n’avais rien à faire. C’était pour bien montrer l’importance que j’y attache.

Lors du vernissage, j’ai pu retrouver d’anciens administrateurs, Jean Louis Lebon, l’ancien président et Joël Richard, l’ancien directeur. L’ occasion pour moi de prendre la parole à la demande de la nouvelle présidente Amel Baccouche, l’occasion pour moi de rappeler ma relation avec Agora Nice Est qui remonte au temps de leurs anciens locaux mais aussi les joies que j’ai éprouvées lorsque j’ai vu des jeunes joueurs d’échecs formés à Bon Voyage devenir champions départementaux, voire régionaux, les sections handball, boxe thaï, la danse, l’école de musique, l’éducation populaire en général.

J’y suis revenu pour le concert de Nasredine et du Mago de Casteu avec un Christian Bezet au mieux de sa forme. Ce soir là, il a vraiment soufflé sur la grande salle, l’esprit MJC parce qu il n’y a eu que des chansons engagées sur les migrants, les manifestations sur des thèmes de société, se divertir en donnant un sens aux choses et aux mots.

Hier, c’était le moment de convivialité avec de repas partagé, l’occasion aussi d’évoquer l’avenir. J’ai reparlé de ces réussites autour desquelles on ne communique pas assez. Les quartiers, c’est un peu comme les trains, on ne parle que de ceux qui arrivent en retard. 1200 adhérents, c’est tout de même quelque chose !

Cette MJC, c’est un lieu de rencontre, un lieu de brassage. 42 nationalités dans le quartier, cela donne du sens à cette fameuse formule du  » vivre ensemble ». Parce que se réunir ensemble, jeunes, tout en étant différents, c’est prévenir les peurs. Or la tentation du repli sur soi existe, les animateurs en parlent. C’est parfois difficile avec certaines familles mais c’est maintenant que la République, à tous ces échelons doit être présente, encore plus présente.

La MJC c’est une université d’éducation populaire, c’est une république des jeunes, c’est une scène culturelle de proximité, c’est enfin un espace social. Il en reste en France un peu moins de 200. Elles ne sont pas des vestiges du passé. Au contraire, elles.seront essentielles pour reconstruire l’avenir.