« Construire une majorité présidentielle « 

Communiqué de presse

Je ne suis pas candidat aux élections législatives et c’est parce que je ne suis pas directement concerné que ma parole aura plus de poids.

Il faut désormais construire une majorité présidentielle derrière Emmanuel Macron. Les élections législatives seront le moment de la recomposition de notre paysage politique.

Des socialistes ne joueront pas la stratégie de l’opposition et veulent participer à la construction d’une nouvelle majorité présidentielle.

Le score réalisé par Emmanuel Macron dans les Alpes Maritimes et notamment à Nice peut permettre d’espérer à condition qu’En Marche s’ouvre et rassemble l’ensemble des forces progressistes, face à la puissance de la droite locale et à une extrême droite bien implantée.

Seul le rassemblement le plus large possible permettra d’avoir des candidatures crédibles qui ne seront pas condamnées à faire de la figuration comme c’est le cas depuis 1981.

Je consacrerai à ce rassemblement toutes mes forces dans les jours à venir.

Sécuriser l’accès aux établissements scolaires : ma réaction

PM

Communiqué de presse de Patrick ALLEMAND, Conseiller municipal de Nice et Conseiller métropolitain Nice Côte d’Azur

J’ignore quelle sera la réponse de Najat VALLAUD BELKACEM à la demande du Premier adjoint au Maire de Nice d’autoriser l’entrée de policiers municipaux armés dans les établissements scolaires. Après avoir consulté des représentants de la communauté éducative, je n’y suis pas favorable. Les policiers doivent rester à l’extérieur des enceintes scolaires, quitte à prévoir, si nécessaire, des guérites à l’entrée des écoles.

Pour autant, je ne souhaite pas faire de la politique politicienne sur la question de la sécurité de nos enfants à l’école. Puisque les écoles ont été identifiées comme un objectif potentiel, je trouverai inacceptable de laisser des policiers municipaux désarmés dans cette mission de protection, sinon, la dissuasion serait totalement inefficace et les policiers pourraient devenir des cibles vulnérables.

Par contre, les écoliers niçois doivent bénéficier d’infrastructures non seulement sécurisées mais également de qualité. Je m’oppose à l’idée que les légitimes investissements de sécurisation puissent servir de prétexte pour encore reporter les nécessaires investissements dans de nombreuses écoles souffrant de manque d’entretien ou de dégradations.

Affaissement du boulevard Victor Hugo : Que se passe-t’il ?


2017-02-22-Photos affaissement Bld Victor Hugo-Fissures-1

Communiqué de presse :

C’est le sens du courrier que j’ai adressé au maire de Nice à la suite du spectaculaire affaissement de la chaussée du boulevard Victor Hugo qui s’est produit entre les rues Alphonse Karr et Maccarani.

Des canalisations d’eau, de gaz et d’électricité ont été endommagées, privant les riverains d’eau, de gaz et d’électricité. L’hôtel « La Villa » a dû être évacué. Des fissures sont apparues sur la chaussée (photos en pièces jointes).

J’ai été sollicité par de nombreux riverains qui se demandent quelle est l’origine de cet affaissement. Aucune information publique n’a filtré pour l’heure de la part des services de la Métropole car il est évident qu’il y a un lien avec les travaux du souterrain de la ligne 2.

Pour éviter une inquiétude croissante, je demande au Maire de Nice la transparence la plus totale. Les Niçois ont le droit de savoir !

LE PLAN CACHE D’ECONOMIES DE LA REGIE LIGNE D’AZUR

RLA reduction offre service

C’est ce que nous avons présenté ce matin en conférence de presse avec Paul Cuturello.

Il y avait en projet une réduction massive de l’offre de transports publics sur le métropole azuréenne.

Il y a eu tout d’abord des réductions inquiétantes, à partir de l’été 2016, avec la suppression et la réduction de fréquences sur les transports collinaires pendant l’été 2016, puis à l’automne des réductions de fréquence à La Trinité et à Saint Laurent du Var. Efin, des menaces de fermeture dès 23h10 sur le réseau Noctrambus.

Toutes ces réductions, mises les unes à côtés des autres, nous ont alertés, sur un éventuel plan global de réduction de l’offre de transports en bus.

C’est c equi s’est confirmé après de sinvestigations complémentaires.

Tout le littoral métropolitain est impacté.Bien entendu, l’impact est inégal mais les 9 communes suivantes sont concernées : Nice,
La Trinité, Beaulieu, Villefranche-sur- Mer, Cap d’Ail, Saint Laurent-du- Var, Cagnes-sur- Mer, La Gaude,Vence.

En fait les réductions sont variées, sournoises et opaques

Il y a des suppressions pures et simples, elles sont rares mais réelles. C’est par exemple le cas de la ligne 19 à Nice au Col de Bast ou de la 58 à Saint Laurent-du- Var.

Il y a surtout des dispositions plus sournoises et plus cachées comme la réduction des fréquences en semaine, du lundi au vendredi, avec notamment des fermetures complètes pendant les heures creuses, par exemple la L85 à la Trinité.

Ailleurs on a diminué de moitié des fréquences le samedi, c’est le cas de la L25 à Nice ou fermé complètement le dimanche, par exemple la L47 à Vence. Etc…

La carte jointe illustre l’ensemble.C’est un plan massif.

On compte au final : 3 suppressions de lignes, 7 fermetures en heures creuses la semaine, 3 diminutions de près de la moitié en semaine, 9 fermetures de ligne le dimanche, 10 réductions d’offre le samedi.

C’EST UN PLAN CACHE D’ECONOMIES DE PRES DE 3 MILLIONS D’EUROS qui était en cours de finalisation.

A – le contexte économique de RLA

1 – La livraison de la Ligne 2 du tram va avoir un impact sur les coûts de fonctionnement de RLA

Ce plan de réduction de l’offre correspond à un plan d’économie, voulu par la Métropole et commandé par Christian ESTROSI à Philippe PRADAL en sa qualité de Président de la Régie Ligne d’Azur. C’est en quelque sorte le diable qui s’habille en Pradal !

Le plan vise à limiter l’impact financier de la mise en service de la L2 sur les comptes de la régie. En effet, RLA est en situation économique saine mais va devoir absorber ces dépenses supplémentaires.

La Métropole a choisi de faire payer les usagers en réduisant son offre de service.

C’est d’ailleurs ainsi que Philippe Pradal a expliqué et justifié nos interrogations sur la réduction des bus des collines, ou sur les Noctrambus. A chaque fois, l’argumentaire reposait sur la
nécessité de facturer au coût réel et de supprimer les lignes et/ou les fréquences déficitaires.

Au total, nous avons calculé. Il s’agit d’un plan d’économies global de près de 3 millions d’euros par an.

Les différentes résistances citoyennes et syndicales qui se sont organisées ont permis de faire reculer Christian Estrosi sur un certain nombre de projets, notamment la fermeture des
Noctrambus à 23h10.D’autres décisions ont été ajournées comme celle concernant l’avenir de la Ligne 72.

Il n’est pas acceptable qu’un passage en régie se traduise par une baisse de la qualité du service public.

Lorsque la Métropole NCA a décidé de passer en régie, nous avons voté pour, mais ce n’est pas pour se retrouver avec un service aux usagers moins complet que ce qu’il était lorsque les transports étaient gérés par une délégation de service public.

La ville baisse sa subvention de 2 millions d’euros à l’Office du tourisme !

Communiqué de presse du 7 février 2017

Office Tourisme

La subvention de la Ville à l’office du Tourisme* comprend la part communale de la taxe de séjour, qui progresse régulièrement : 5,4 millions d’euros en 2015, 6,9 millions d’euros en 2016 et 7,2 millions en 2017. La subvention de la Ville à l’Office du tourisme aurait donc dû augmenter. Tout au contraire, cette subvention a baissé, passant de 9,8 millions d’euros en 2016 à 9,35 millions d’euros en 2017, soit une baisse apparente de 450 000 euros. Mais, compte tenu de la progression de la taxe de séjour, la contribution nette de la ville a baissé en réalité de 2 millions d’euros

C’est totalement inacceptable alors que nous sortons d’une année tellement difficile avec les suites de l’attentat du 14 juillet, l’impact qu’il a eu sur notre activité touristique immédiate, et plus durablement sur l’image de la Côte d’Azur, désormais considérée comme une zone à risque.

Ce n’est pas au moment où il est plus que nécessaire de mener des campagnes performantes pour soutenir nos hôteliers, nos restaurateurs, nos limonadiers et tous ceux qui vivent du tourisme, que la subvention de l’Office du Tourisme doit être baissée. Bien au contraire !