Métropole : pourquoi nous n’avons pas voté le budget

Nous avons vote contre le budget 2014 de la metropole pour un certain nombre de raison. Même si le budget augmente réguliérement ( 1 milliard en 2013, plus de 1,2 milliards au BP 2014), nous n’avons pas la même conception des depenses de fonctionnement. Les dépenses en personnel augmentent. Ce n’est pas honteux. Mais l’equipe Estrosi ne souhaite pas etre associée à une hausse des depenses de personnel. Ainsi, il est bien précisé que si les dépenses augmentent c’est par l’application de décisions gouvernementales. En question, la suppression du jour de carence pour les fonctionnaires, la revalorisation de la grille indiciaire des catégories C et du régime indemnitaire.

Autre problème : le logement ! Il y a 10 millions d’euros d’inscrits au budget. Les objectifs du PLH sont clairs : 1268 logements sociaux par an et 500 logements réhabilités. Or selon le PLH, il faut une subvention de 10.000 euros de la Métropole par logement social. Le calcul est simple cela fait 1000 logements sociaux financés. Le compte n’y est pas ! Au mieux et à condition de faire 0 réhabilitation (est-ce souhaitable?), il manque d’ores et déja 268 logements financés.
Concernant les dépenses d’équipements, elles sont évaluées à 254 millions d’euros. Elles étaient de 217 millions en 2012 et de 245 en 2013. C’est volontariste mais tres incertain comme objectif dans une periode où les finances publiques sont rares. A moins de continuer à emprunter sur un rythme préoccupant. Or l’encours de la dette est estimé au budget primitif à 1 milliard d’euros. Nous y sommes, j’avais juste annoncé avec un peu d’avance ce qui arrive, il y a quelques mois lorsque nous avions fait campagne sur le thème du « père de la dette ». La situation financière est donc toujours toujours aussi préoccupante surtout si l’on prend en compte le fait qu’il y a encore plus de 600 millions d’autorisations de programme dans le budget des transports concernant la ligne 2 du tram. En fait il y a 1,59 milliard d’euros de projets encore non financés. Au rythme actuel annuel des depenses d’équipements, soit 254 millions d’euros, il y en a jusqu’en 2021! Nous Avons voté contre !