Dites du bien de moi ou quittez le département !

 

Est ce un déplacement récent à New York à l’issue duquel il avait déclaré : à New York le maire est aussi préfet et procureur de la république, tout serait réglé ! qui en est la cause ?

Toujours est il que passablement énervé ces jours-ci, le maire de Nice a publiquement demandé le départ du préfet ! Comme les usages veulent que ces décisions ne ne se prennent pas sous la pression de déclarations publiques, il a probablement prolongé le bail du préfet Colrat dans notre département et je m’en félicite.

Mais c’est la première fois que je vois un préfet mis en cause avec une telle violence et une telle confusion.

Il semble que ce soit une reunion du CDEN qui ait mis le feu aux poudres et notamment une déclaration du préfet au sujet des rythmes scolaires dans cette reunion qui n’est pas publique.

Le préfet aurait évoqué les termes « improvisation », « manoeuvres politiques », « attaques personnelles vis-à-vis du recteur » et enfin « attitude laissant les enfants dans la rue ».

Finalement il n’a fait que valider la position que nous avions défendu en conseil municipal. Mais dans cette ville dire ce que l’on pense c’est insulter le maire, sauf si l’on en dit du bien ! Il nous reste encore
La liberté de dire du bien d’Estrosi.

Ce qui est encore plus étrange c’est l’inventaire à la Prévert des reproches qu’il fait au préfet comme pour tenter de mieux convaincre le ministre de l’intérieur de sa demande. C’est d’une grande confusion.

On trouve pele-mele la lutte contre le djihadisme, contre les squats, contre la prostitution, le défaut d’application du couvre feu pour les mineurs aux Moulins, les mesures de santé publique avec un cas de tuberculose. Ce qui m’a conduit hier soir de suggérer au maire par tweet de rajouter les incidents de l’Allianz Riviera pour faire bonne mesure.

Je m’étais déjà élevé dans une indifférence quasi générale, au conseil municipal de juin contre une attaque violente contre l’inspecteur d’académie. Parce qu’elle était contraire aux principes de la fonction publique. Ce n’était que la préfiguration de ce qui se passe aujourd’hui.

Nous sommes devant une dérive inadmissible qui doit indigner tous les citoyens attachés aux valeurs de la république qu’ils soient de droite ou de gauche.