A l’ONU, la voix de la France s’est faite entendre !

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Faire de la politique, c’est aimer les gens et aimer la politique. On peut être socialiste et ne pas être sectaire, ne pas être aveuglé par un esprit partisan. Il est des moments où certains clivages se dépassent. A mon sens, le discours du président de la République, prononcé devant l’Assemblée générale des Nations Unies, en fut un.

Il s’est exprimé au nom de Bana, citoyenne d’Alep, Ousmane, écolier à Gao, Kouamé, réfugié ayant atteint les rives européennes au péril d’un voyage plus que dangereux, Jules, dont la maison a été détruite par l’ouragan Irma…

Pour une politique environnementale mondiale forte, qui met en oeuvre les Accords de Paris de la COP21, avec ou sans les Etats-Unis,
Pour le respect des droits fondamentaux, notamment pour le droit des femmes,
Pour une liberté d’expression et une liberté de la presse partout,
Pour des vrais investissements dans le développement,
Pour une politique internationale d’apaisement, qui respecte l’accord sur le nucléaire avec l’Iran et demande le renforcement du dialogue avec la Corée du Nord
Pour une ONU qui embrasse le multilatéralisme parce que les grands enjeux ne trouveront de réponse que collectivement : terrorisme, climat, numérique.

Fermeté vis à vis des Etat-Unis, éloge du multilatéralisme, là où Trump affirme « c’est les Etats-unis d’abord », le contraste a été saisissant, et donne à la France une responsabilité encore plus grande dans le nouvel ordre mondial qu’il faut reconstruire.