Le marché aux fleurs : A défendre absolument

 

Une fois n’est pas coutume, l’actualité politique étant occupée par les réactions à l’ intervention du président de la République j’offre à votre regard cette photo du marché aux fleurs prises dans les années 1930.

Comme vous pouvez le constater, le marché commence rue Saint François de Paule devant l’actuelle mairie, devant l’opéra de Nice dont on remarque les colonnes et il se poursuit vers le cours Saleya.

Il faut bien avoir en tête que dans ces années là, le marché aux fleurs de Nice est l’un des plus importants du monde.

Nos collines regorgent de serres et de fleurs et la spéculation immobilière qui a atteint son paroxysme dans les années 1965 à 1980 n’a pas encore frappé. On cultive encore l’œillet en grande quantité et la production s’exporte à partir du MIN Fleurs, aujourd’hui totalement sur dimensionné pour les quelques producteurs qui survivent.

Immanquablement cela a des conséquences sur le marché aux fleurs du Cours Saleya qui perpétue plus une histoire qu’une réalité économique. C’est pour cela que j’ai toujours soutenu les fleuristes dans le projet de restructuration qui faisait initialement la part trop belle aux terrasses des restaurants.

Nous ne reverrons plus le marché aux fleurs des années 30, tout évolue et il ne faut pas regarder dans le rétroviseur mais devant nous.

Le jour où le Cours Saleya verra disparaître ses fleuristes, les terrasses des restaurants seront moins pleines.

Il appartient à notre génération de sauver ce marché. Ce n’est ni de la démagogie, ni du sentimentalisme mais simplement une volonté de préserver cet écrin pour que la fleur ne disparaisse pas après avoir tant compté pour notre économie et qui demeure un pôle touristique important pour Nice.