Merci à la Fondation Abbé Pierre et à la LDH

 

pour avoir initié un référé suspension contre l’arrêté anti-mendicité pris par Christian Estrosi.

J’ai dénoncé cet arrêté dès sa parution allant même jusqu’à le tourner en dérision en indiquant que Christian Estrosi autorisait la mendicité à Nice entre 2h et 9h du matin.

Je préfère toujours que l’on gagne les batailles politiques par les mobilisations citoyennes plutôt que dans les prétoires.

Mais cette action menée permet au moins à Mireille Damiano de recadrer le débat et de rappeler à l’opinion (et au juge) que cet arrêté est discriminatoire puisqu’il ne touche que les zones touristiques et qu’il porte une atteinte disproportionnée à la liberté d’aller et de venir et à celle d’utiliser le domaine public.

Certaines jurisprudences ont permis d’annuler des arrêtés similaire. La parole est désormais à la justice.