40000 Cartes Zou déja vendues : Une grande réussite pour la Région

 

C’était l’un de nos engagements de campagne électorale et malgré le contexte budgétaire difficile, nous le tenons !

La carte Zou lancée à la rentrée scolaire est un succès qui dépasse déja très largement les estimations les plus optimistes que nous avions.

Nous avons fait deux cartes Zou : la carte Zou études et la carte Zou 50-75%

Pour ce qui concerne la carte Zou ! Etudes :  elle s’adresse aux collégiens, lycéens, étudiants, apprentis et stagiaires de la formation professionnelle de moins de 26 ans. Elle permet à son titulaire de bénéficier de la prise en charge à 100% par la Région de tous ses déplacements entre le domicile et le lieu d’études sur le réseau régional. Elle offre également une réduction de 50 % sur tous les autres déplacements quelle que soit la période.

A la fin octobre, près de 28 800 cartes ont été vendues sur le réseau TER, dont 62 % à des étudiants et 28 % à des lycéens.  sur le réseau LER : 2 220 cartes, enfin sur les chemins de fer de Provence : 460 cartes ont également été vendues

Sur les villes de départ, le schiffres sont les suivants : Marseille St Charles arrive en tête avec  1 404 cartes. Suivi par Toulon 980, Les Arcs Draguignan 959 , Nice Ville 868,  Cannes 793,  Aix en Provence 688,  Antibes 668,  Saint Raphaël  615 , Aubagne 589,  Cagnes sur mer 577 , Gardanne 544,  Monaco Monte Carlo  491,  Miramas483,  Cavaillon, 473,  Menton 454,  Avignon Centre 451,  Orange 449,  Grasse 417,  Gap 406,  La Ciotat 403.

Les 20 principales destinations sont  Marseille St Charles 5 420,  Nice Ville 3 520,  Aix en Provence 2 375,  Avignon Centre 1 617,  Toulon 1 227, Antibes 1 101,  Nice Saint Augustin 865 , Cannes 857,  Nice Riquier 612,  Gap 460,  Menton 269,  Marseille Blancarde 245,  Embrun 236, Gardanne 194,  Les Arcs Draguignan 189,  Arles 174,  L’Isle Fontaine-de-Vauclause 166, Monaco Monte Carlo 163,  Miramas 161,  Saint Raphaël 150.

Forte d succè droit, pendant un an, aux voyageurs occasionnels à 50% de réduction sur tous les trajets pour le titulaire et jusqu’à 3 accompagnants, et 75% de réduction sur un trajet déterminé et fixe avec achatd’un carnet e 10 tickets. La carte Zou rte est donc particulièrement attractive pour ceux qui se déplacent régulièrement sur un mêmetrajet, mais qui ne souhaitent pas prendre un abonnement, et pour ceux qui voyagent à plusieurs (3accompagnants du porteur de la carte peuvent bénéficier de 50 % de réduction).

 Exemple pour un trajet de 35 km en TER Cannes- Nice, le coût automobile est de 14 euros, le billet à 50% coute 3,40 euros, et le billet à 75% de réduction coûte 1, 70 euros.

Le cout annuel de la carte est de 30 € pour les plus de 26 ans et de 15 € pour les moins de 26 ans. La carte jeune régionale actuelle ainsi que la carte régionale tous publics disparaissent. 11000 cartes Zou 50-75% ont été vendues.

Tout cela est la volonté de la région et de Michel Vauzelle, ce n’est pas la SNCF qui brade ces tarifs comme j’ai pu le lire ce matin dans notre quotidien local, c’est un choix politique du conseil régional.

 

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Les rendez vous du Schéma Regional d’Aménagement durable Du Territoire

 

Cesr rendez-vous, animé par Cécile Helle, notre vice-présidente chargée de l’aménagement du territoire ont fait halte à Nice le Jeudi 10 novembre 2011  à l’Université de Nice Sophia Antipolis, au Théâtre du Grand Château de Valrose

Le programme était le suivant :

14h15 Ouverture du Rv du SRADDT

Cécile HELLE,

 

Vice-présidente de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur

Patrick ALLEMAND

 

1° Vice Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur

14h15 – 15h30 Les systèmes métropolitains intégrés, leviers de développement territorial – Territoires 2040

Les métropoles constituent une porte d’entrée de la France particulièrement intéressante explorée par MichelLussault dans le cadre de la démarche animée par la DATAR. Michel Lussault, part du postulat qu’il existe desmétropoles, comprises comme des systèmes territoriaux qui fonctionnent dans un rapport spécifique au monde,ainsi qu’un processus de métropolisation, qui détermine leur évolution. La métropole française, aujourd’hui,est à la fois multipolaire, mobilitaire et fragmentée. On constate une tension apparemment paradoxale entreces trois notions.

Comment un espace urbain qui se conçoit et qui se promeut comme un espace de lacirculation généralisée, se constitue-t-il en même temps comme un espace de la séparation et de lafragmentation ? Quelles sont les dynamiques à l’oeuvre sur le territoire métropolisé ? Dans quelle mesure lessystèmes métropolitains intégrés sont-ils aujourd’hui un levier de développement territorial ?

Michel LUSSAULT-

 géographe, professeur à l’université de Lyon (Ecole Normale Supérieure de Lyon),

15h45 – 16h 45 Quelles métropoles et quelle gouvernance des métropoles françaises à l’horizon 2040 ?

« La “métropole” n’est-elle qu’un mot ? » En effet, si le vocable s’est répandu dans le discours des acteurs despolitiques territoriales, l’accord sur ce qu’il recouvre précisément est loin d’avoir été atteint. Comme l’indiqueMichel Bassand, les usages fidèles au sens étymologique du terme, se référant à l’idée de ville mère rayonnant culturellement sur des périphéries soumises, n’ont plus guère cours. Par ailleurs, la banalisation du termecontredit l’idée classique selon laquelle la métropole est rarissime, du fait de sa taille mais également despouvoirs qu’elle concentre et qu’elle exerce. C’est bien d’ailleurs un des enjeux qu’aborde ici Gilles Pinson :comment gouverner les grands territoires ? Avec quelles institutions, quels instruments ? Faut-il parler de gouvernement ou de gouvernance métropolitaine ? Pour quels effets socio-spatiaux et politiques ? Autant dequestions envisagées à travers les scenarii construits par la DATAR dans le cadre des travaux de Territoires2040, ici exposés.

Gilles PINSON

 – politiste, professeur à l’université de Lyon (Sciences Po Lyon) laboratoire

16h45-17h00 Conclusion Hervé GUERERRA

 Conseiller régional délégué au SRADDT

  

Voici l’intervention que j’ai  faite à cette occasion pour mieux introduire l’exemple de la métropole niçoise dans la discussion qui par ailleurs a été fort interessante.

« Mesdames et messieurs, pour illustrer le thème des métropoles et systèmes métropolitains, qui nous réunit ce matin permettez moi de vous livrer certains éléments de notre territoire et de la réforme des collectivités territoriales qui me paraissent essentiels pour notre réflexion.

 

Comme vous le savez la mise en œuvre de la loi de réforme des collectivités territoriales, promulguée le 16 décembre 2010, est désormais en marche pour ce qui concerne les dispositions relatives à l’intercommunalité.

Dans le cadre de la recomposition intercommunale, plusieurs projets de métropoles et de coopérations métropolitaines sont en cours en région, il en est ainsi du projet de métropole marseillaise et de pôle métropolitain dans l’aire urbaine d’Aix- Marseille ainsi que de la métropole « Nice Côte d’Azur » regroupant la communauté urbaine de Nice Côte d’Azur, des communautés de communes dela Tinée, des Stations du Mercantour et Vésubie Mercantour et la commune dela Tour-sur-Tinée qui vient d’être créée par décret du 17 octobre dernier.

 

Avec la loi de réforme territoriale, l’objectif poursuivi par le législateur est d’une part, de simplifier le paysage institutionnel par la diminution du nombre d’Etablissements Publics de Coopération Intercommunale et d’autre part, de renforcer les territoires métropolitains français, « portes d’entrée de la mondialisation ».

Il souhaite en faire les pivots d’une armature urbaine en mutation, les lieux essentiels du développement, de l’innovation et de la croissance.

 

D’après un rapport parlementaire de 2008, la Francesouffrirait d’un « déficit de métropolisation de niveau européen » auquel il conviendrait de remédier comme le souligne également le Conseil Economique et social du 9 avril 2003 : « l’objectif est de faire émerger quelques métropoles dont le rôle est essentiel dans la structuration de l’espace et dans le rayonnement de la France ». La priorité est donnée au renforcement des fonctions métropolitaines des grandes villes françaises, celui-ci étant promu au rang d’enjeu national.

 

Si l’on s’attache ne serait-ce qu’à décrire la métropolisation sous l’angle de la mondialisation des économies territoriales et définir les métropoles par leur poids économique, politique, social et culturel ainsi que par leur pouvoir d’attraction et de diffusion, on observe que  les espaces métropolitains de Provence-Alpes-Côte d’Azur sont très largement atypiques au regard des critères habituels de forte concentration des ressources et des richesses, des emplois tertiaires supérieurs, de densité du poids économique, d’importance démographique et de rayonnement international.

Si la région Provence-Alpes-Côte d’azur est une grande région urbaine dont les villes sont attractives et densément peuplées, en revanche les grandes fonctions économiques et métropolitaines s’organisent largement sur le territoire régional et ne sont pas uniquement concentrées dans les seules villes capitales de département.

Sachant cela, l’objectif de renforcement des fonctions métropolitaines recherché notamment dans le projet de contour de la métropole niçoise pose question tant du point de vue d’une stratégie de développement économique que des objectifs de développement durable.

En effet, si l’on retient parmi les indicateurs de métropolisation économique et sociale, la forte présence d’emplois métropolitains supérieurs, force est de constater qu’une part très importante de cadres des fonctions métropolitaines dans l’emploi total se situe en dehors du périmètre de la métropole : cette part est de 8, 2 % pour Nice Côte d’Azur, alors que elle s’élève à 18,2%, soit près d’un emploi sur cinq pour la communauté d’agglomération de Sophia Antipolis.

Le taux de cadre des fonctions métropolitaines dans l’emploi n’a nulle part ailleurs en province progressé plus vite que sur le territoire de Sophia Antipolis, où il a quasiment triplé entre 1982 et 2007, se situant ainsi au premier rang de l’ensemble des 153 EPCI de province non loin de certains EPCI franciliens. Cela s’explique notamment par la très forte surreprésentation des cadres de la conception recherche (9,1% de l’emploi contre 2,5% en moyenne des EPCI de même taille). Contrairement àla Communautéurbaine Nice Côte d’Azur qui affiche en revanche une faible présence et un développement limité des emplois métropolitains stratégiques avec (moins de 10 %) au regard des EPCI comparables de plus de 200 000 emplois ce qui la classe à l’avant dernier rang de cette catégorie. 

Par ailleurs, si la métropole a pour objectifs de répondre aux défis de développement durable, de ce point de vue, la métropolisation ne peut se faire par étalement urbain du littoral dense vers les moyen et haut pays, territoires de montagne.

 

En effet, comme l’a relevé également l’enquête ménage déplacements des Alpes-Maritimes, plus le territoire est urbain, plus l’usage de la voiture est faible : 2 déplacements motorisés sur 3 dans le moyen pays contre 1 déplacement sur 2 sur le littoral.

Or, le développement d’un système de transport en commun articulé avec le territoire régional constitue un enjeu majeur des déplacements, auquel le périmètre dela Métropolene répond pas à l’évidence.

 

D’autre part, les enjeux de la coopération intercommunale de l’arrière pays et du littoral relèvent d’une autre logique de solidarité que celle de la métropole. La métropole niçoise s’étend sur70 km(à vol d’oiseau) nord-sud avec une extension essentiellement en milieu montagnard, à cet égard ne risque – elle pas de contribuer à éloigner davantage les citoyens de leurs élus locaux, y compris pour décider de questions qui concernent des services publics de proximité en zone de montagne dont l’accessibilité est souvent rendue difficile ?

 

Sans aller plus loin, l’exemple de la métropole niçoise, reflète bien toute la difficulté qu’il y a, à appréhender la question métropolitaine et les effets induits de la métropolisation dans des territoires aussi atypiques que ceux de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

 

Aussi, j’écouterais avec intérêt l’apport à notre réflexion des universitaires et participants aux travaux de recherche Territoire 2040, que sont Michel Lussault et Gilles Pinson, pour nous parler de la façon dont ils conçoivent ces espaces urbains et vous invite vous tous à débattre sur les enseignements à en tirer pour la région Provence-Alpes-Côte d’Azur ».

 

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TVA à 7% celui qui va au MacDo paie autant que celui qui va au Negresco !

 

Hausse de la TVA oblige, la nouvelle taxe, mise en place le 1er novembre, sur les chambres d’hôtels à plus de 200 euros la nuit va être supprimée. C’est ce qu’ont annoncé jeudi les organisations patronales du secteur à l’issue d’une rencontre avec le secrétaire d’Etat au Tourisme, Frédéric Lefebvre. Son application n’aura duré que quelques jours.
Dans un communiqué, l’ensemble des organisations syndicales expliquent avoir eu, lors d’un entretien avec Frédéric Lefebvre à la mi-journée, l’assurance que la taxe de 2% sur les nuitées d’hôtels, votée en septembre par le Parlement et appliquée depuis le 1er novembre, « sera retirée ». La raison est claire : si elle avait été maintenue, cette taxe se serait ajoutée à la hausse prévue de la TVA dans le secteur au 1er janvier conformément aux annonces du Premier ministre. Cette taxe spécifique de 2% sur les nuitées égales ou supérieures à 200 euros devait compenser la perte de recettes de 90 millions d’euros due à l’abandon du relèvement de la TVA sur les parcs à thème. Le secteur de l’hotellerie de luxe est un lobbye puissant car le retrait de cette mesure est totalement indolore fiancièrement pour les hôtels. Quelle difference entre 200 et 204 euros une chambre d ‘hôtel?

Pire ils ont obtenu des garanties que le taux réduit de TVA, passant à 7%, respectera bien l’équité fiscale et s’appliquera bien à l’ensemble des produits et services actuellement taxés à 5,5% hors produits de première nécessité.  Cette « équité fiscale » est devenue une priorité pour les professionnels de la restauration qui souhaitent que les sandwichs vendus en boulangeries ou en grandes surfaces et la restauration collective voient également leur TVA relevée de 5,5 à 7% comme pour l’ensemble du secteur de la restauration.

Dans ce nouveau système, le jeune qui va consommer Mac Do, sera taxé autant que le touriste riche capable de s’offrir une nuit à 200 euros dans un hotel de luxe. Voilà encore  exemple de justice sociale. Ce gouvernement n’est décidemment pas avare d’idées en la matière.

 

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Ambiance à l’Assemblée Générale du Comité de Quartier Saint Roch-Vauban

 

Les riverains étaient très remontés contre les problèmes de saleté. La propreté etait au centre des débats malgré l’absence de l’adjoint en charge de ce dossier.

La Direction de la propreté commence son travail à 2h30 du matin par le nettoyage des rues. Jusqu’à cet été, il y avait un passage par semaine à la rue de Roquebillière, ce n’est plus le cas. Mais le responsable se défend en disant que désormais ce lavage a lieu en journée. Protestations dans l’assistance.

Le balayage a lieu 5 jours sur 7. Nouveau tollé dans l’assistance !

C’est au tour de la place du Palio d’être dans le collimateur. Cette fois ce sont les riverains qui sont mis en cause pour descendre les poubelles à n’importe quelle heure. Tout s’aggrave y compris les déjections canines. La brigade canine est critiquée pour son inefficacité. Le policier municipal annonce penaud qu’il y a eu 33 PV pour déjections canines dans l’année !

Les participants réclament un impôt pour les propriétaires de chiens. L’adjointe dit qu’il y a en ville 50000 propriétaires de chiens. La discussion s’emballe parce que les propriétaires de chiens paient des amendes plus chères que les automobilistes. Et c’est là qu’arrive Christian Razeau, le président de quartier de Nice qui mène un combat pugnace contre le maire pour défendre les chiens ! « On ne s’attaque pas aux chiens mais aux propriétaires de chiens » plaide un intervenant.

L’aménagement de la place Saint Roch est aussi évoqué ! Les riverains se plaignent de la mauvaise qualité des bancs. Le côté du marché pose des problèmes. Qui a fait ça? Le service des espaces publics de Nice Côte d’Azur se défausse le reprensentant de la mairie. On a mis une sanisette collée à l’église. L’architecte des bâtiments de France doit souffrir de conjonctivite lance un riverain! Comment a t-il pu autoriser une sanisette contre l’église? On attendait la réhabilitation de cette place depuis des années. Et elle est sans vie, grise, asceptisée. Les gens ont fait une pétition contre les bancs à la rue Monseigneur Daumas.

Il faut des animations sur la place car pour l’instant cette réhabilitation n’a eu aucun impact sur l’activité commerciale du quartier…

Le parking Peugeot n’est pas assez utilisé. La faute à un défaut de signalétique semble t-il. Et les sujets se succèdent. Il y a plus de 40 personnes. La vraie vie des quartiers se passe là et pas dans les conseils de quartier, asceptisés par le Maire, totalement contrôlés.

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Rapprochement Lenval-l’Archet : Patrick Allemand et Ladislas Polski soutiennent l’IGAS

 

A la demande de l’Agence Régionale de Santé, se réunit aujourd’hui le Conseil de surveillance au sujet de la situation du Groupement de coopération sanitaire (GCS) Lenval-L’Archet.

Début 2011, un audit indépendant commandé par le GCS lui-même avait jugé la situation « explosive », confirmant ainsi les alertes répétées formulées par les personnels médicaux et non médicaux. L’Inspection générale des affaires sociales a également été saisie, et son rapport rendu public en octobre.

Officialisée le 3 août 2010, la fusion entre les services de pédiatrie du CHU et ceux de la fondation Lenval sur le site de Lenval visait notamment à conforter et à développer le pôle de pédiatrie niçois. Ce rapprochement n’était pas initialement de nature à inquiéter. Lenval occupe une place particulière dans le paysage de l’offre de soins de notre département, et dans le cœur des Azuréens. Cet établissement à but non lucratif et à vocation universitaire offre les garanties d’un accès pour tous à des soins de qualité.

Mais c’est la précipitation dans laquelle ce rapprochement s’est opéré qui pose problème.Christian ESTROSI, Président du Conseil de Surveillance du CHU, a voulu faire de Nice le laboratoire d’expérimentation des tout-nouveaux Groupements de Coopération Sanitaire. La pédiatrie niçoise paye cher son impatience.

Le rapport de l’IGAS a mis en évidence à la fois le climat délétère au sein du personnel et les problèmes posés par les déménagements de services à Lenval alors que d’autres sont restés à l’Archet. L’IGAS pointe également la question des liens forts entre la direction de Lenval, établissement à but non lucratif, et celle de la polyclinique Santa-Maria, à but lucratif et hébergée en son sein. L’IGAS préconise la transformation de Santa-Maria en établissement de santé à but non lucratif, ou son déménagement, dans la perspective d’un grand pôle mère-enfant intégrant à Lenval la maternité publique de l’Archet.

Ce cas pratique démontre les dangers inhérents à la création des Groupements de Coopération Sanitaire (GCS). En effet, les Hôpitaux publics peuvent désormais se regrouper conformément à la loi HPSP avec des établissements de santé à but lucratif.Ces regroupements peuvent conduire à terme à la disparition de certaines activités du secteur strictement public, et pourraient entraîner de graves conséquences sur l’égalité d’accès aux soins.

Aujourd’hui, nous soutenons les recommandations de l’IGAS, qui préconisent notamment la séparation stricte entre activités à but lucratif et non lucratif et le transfert au CHU de la fonction d’administrateur du GCS.

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