Comment planter une concertation ?

Ce n’est pas difficile, il suffit de prendre exemple sur la mairie et la métropole.
Nous comptions y aller samedi mais ce ne pourra pas être samedi.
« Pour découvrir ce projet de parc paysager, une exposition est organisée à l’Arénas, immeuble LE PLAZA, au 455 Promenade des Anglais à Nice Ouest, du lundi au jeudi de 08h30 à 17h et le vendredi de 08h30 à 15h45 »
Donc aucune exposition en ville, un seule site, le plus excentré possible, et ouvert uniquement aux heures de bureau ce qui exclut les actifs.
La réussite est assurée !
Ce genre de concertation réponds à un obligation légale mais en fait municipalité et métropole ne veulent surtout pas que la démarche recueille un soutien populaire.
Je demande à ce qu’un autre site soit ouvert au centre ville, soit en mairie centrale, soit dans une annexe et que les horaires d’ouverture soient assouplies y compris une ouverture au moins le samedi matin. On peut bien rémunérer en heures supplémentaires deux employés de mairie ou de métropole pour cela.

TER : la SNCF a perdu le lot numéro 1 au profit de Transdev.

Doublement des cadences sur Marseille Nice, acquisition de sept nouvelles rames, un personnel de sécurité par rame, du Wi-Fi partout.
Si tout était aussi idyllique, pourquoi a t’on autant attendu pour enlever à la SNCF ce fameux lot numéro 1.
Il doit quand même bien avoir quelques raisons. Peut être faudrait revoir ce qu’il s’est passé avec la privatisation du transport ferroviaire en Angleterre.
C’est peut être ringard aux yeux de « modernistes » mais j’assume : soutien à la SNCF !

C’est la trêve hivernale !

Depuis 1956 et le célèbre appel à la solidarité de l’Abbé pierre deux ans plus tôt, il est interdit pour les propriétaires d’expulser leurs locataires pendant cette période synonyme de froid et d’intempéries en cas de non-paiement d’un loyer
Le propriétaire peut toujours saisir le juge, mais l’expulsion n’aura lieu qu’après la trêve. Les coupures de gaz et d’électricité sont également suspendues jusqu’à nouvel ordre.
Les expulsions pour cette année 2021 ont donc pris fin ce dimanche en France. Selon les estimations de la fondation Abbé Pierre, quelque 8 000 expulsions étaient attendues fin octobre.
C’est sous un gouvernement de gauche en mars 2014 que la loi Alur a fixé les dates de la trêve hivernale : du 1er novembre au 31 mars. Dans certaines circonstances et notamment en période de crise sanitaire, le gouvernement peut décider de prolonger cette période ou de prendre des mesures exceptionnelles en sortie de crise. Ce fut le cas les deux dernières années en pleine pandémie du COVID.
Par contre, certaines personnes ne sont pas protégées par la trêve hivernale, contrairement à ce que l’on croit en général.
les personnes bénéficiant d’un relogement correspondant à leurs besoins familiaux ;
les squatteurs occupant un domicile qu’il s’agisse d’une résidence principale ou secondaire ;
les squatteurs occupant un garage ou un terrain. Dans ce cas, le juge qui prononce l’expulsion peut décider de supprimer la trêve hivernale ou d’en réduire la durée ;
l’époux dont l’expulsion du domicile conjugal a été ordonnée par le juge aux affaires familiales dans le cadre de l’ordonnance de non conciliation d’une procédure de divorce ;
l’époux, partenaire de Pacs ou concubin violent dans le couple ou sur un enfant dont l’expulsion du domicile familial a été ordonnée par le juge aux affaires familiales dans le cadre d’une ordonnance de protection.
Généralement, cette période est mise à profit par les services sociaux pour tenter de trouver une solution en utilisant notamment le Fonds Solidarité Logement, les commissions de surendettement en espérant rééchelonner la dette.
Il y a deux fois moins d’expulsions qu’avant la pandémie. Nous sommes revenus au niveau de 2004 quand près de 7 500 foyers ont été expulsés en France. Après l’année 2020 record en faible nombre d’expulsions (3 500 seulement), ce chiffre devrait se stabiliser autour de 8 000 en 2021, soit tout de même un doublement des expulsions mais loin du niveau avant pandémie.
Pour mémoire il y a eu 15993 expulsions en 2018 et 16700 en 2019.

Un nouveau  » machin » à la région PACA.

Comment donner la parole aux représentants des électeurs et électrices qui se sont trouvés privés de leur représentation au Conseil régional après avoir délibérément sacrifié leurs élus pour faire échec à l’extrême droite.
La droite ne pouvait se permettre une seconde fois de faillir à la parole donnée, après l’usine à gaz pensée par Christian Estrosi qui n’a quasiment pas fonctionné durant le mandat 2015-2020.
Aussi, il était évident que Renaud Muselier tiendrait parole.
C’est ainsi qu’est né le Comité représentatif du rassemblement écologique et social.
La proposition faite est simple, lisible, comprise de tous.
Ce comité comprend 21 titulaires et 21 suppléants dans l’ordre de la liste déposée aux élections régionales département par département.
-un membre pour les AHP
-un membre pour les Hautes-Alpes
-quatre membres pour les Alpes-Maritimes
-dix membres pour les Bouches du Rhône.
-trois membres pour le Var
-deux membres pour le Vaucluse
Je pense que cette instance est un atout supplémentaire pour renforcer la démocratie et mieux faire appréhender par les citoyens de PACA les enjeux régionaux. Encore faut-il que son usage soit collégial. Ce comité ne peut pas être uniquement l’organe de communication des « élus » EELV. Il regroupe aussi des « élus » de gauche, notamment PS. C’est le cas dans les Alpes-Maritimes où nous en avons deux , Xavier Garcia et Christine Mirauchaux..
Seule l’unité de la gauche et des écologistes permettra de mieux résister à l’offensive déclenchée par le Rassemblement National. Il est totalement logique que le RN tente par tous les moyens, politiques et judiciaires, de faire échouer la mise en place de cette instance car le Rassemblement national bénéficie actuellement du confortable statut d’opposant unique.
Aux élus de gauche de se saisir de cette opportunité, une fois les doutes juridiques levés car des recours vont être déposés, pour imposer à Renaud Muselier une autre voix dans l’opposition à la Région.