Aucun enfant n’est responsable des actes de ses parents !

 

Je comprend bien qu’il s’agit d’un dossier très délicat et que l’opinion publique française est hostile à 85% à leur retour.

Mais ils sont français et ne sont pas responsables des actes de leurs parents.

Jacques Toubon réactionnaire ministre de la culture de Jacques Chirac, et niçois par ailleurs, n’en finit pas de m’étonner.

C’est lui, le défenseur des droits qui a sommé le gouvernement, soumis à la pression des familles, fin mai, de venir en aide aux enfants de djihadistes français retenus en Syrie, en faisant cesser les « traitements inhumains et dégradants » qu’ils subissent dans les camps et « de mettre fin aux atteintes aux droits et à l’intérêt supérieur de l’enfant ».

Il est temps d’opposer la pédagogie à la démagogie dans cette affaire. Même si le risque zéro n’existe pas, il est hallucinant d’entendre le Rassemblement National assimiler ces enfants à des bombes à retardement, propos complaisamment relayés par les chaînes d’informations.

L’entretien de ce climat de peur ne facilitera pas leur retour et leur réintégration dans leur pays d’origine.