Jacques Chirac est mort

 

C’est avec tristesse que j’ai appris la mort de Jacques Chirac. C’était un homme au parcours politique atypique. Car avant de devenir le leader de la droite, il avait adhéré aux « étudiants socialistes » avec MICHEL Rocard, avant d ‘adhérer au PCF et de vendre l’ humanité rue de Vaugirard.

Il fut également le premier 1er ministre à démissionner en 1976, d’habitude c’est le président qui met fin aux fonctions du premier ministre.
Il a fini par être élu président de la République à sa troisième tentative en 1995, puis réélu en 2002 face à Le Pen.

Il était sympathique, aimait tâter le cul des vaches au salon de l’agriculture, boire une bière ou manger des pommes.

Pour moi il restera l’homme, qui, deux mois après sa prise de fonction, reconnut la responsabilité de l’état français dans la déportation des juifs pendant l’occupation. Cela s’est fait à l’occasion de la commémoration de la rafle du Vel d’Hiv, le 16 juillet 1995.

Et celui qui refusa d’engager la France dans la guerre en Irak après le célèbre discours prononcé par Dominique de Villepin à l’ONU le 14 février 2003 qui permit à la France de garder une certaine visibilité à l’international.

Il y a 38 ans, la peine de mort était abolie en France

 

Pour toutes les générations, le 18 septembre 1981, il y a 38 ans, est une date à retenir dans l’histoire de France. Par 363 voix contre 117, l’Assemblée nationale adoptait, après deux jours de débats, le projet de loi portant abolition de la peine de mort présenté, au nom du Gouvernement, par Robert Badinter, garde des Sceaux, ministre de la justice.

C’était l’aboutissement du long combat mené depuis deux siècles par ceux qui, dans les enceintes parlementaires, dans les prétoires ou dans leurs écrits, ont défendu la cause de l’abolition devant une opinion publique hostile, voire résolument hostile.

Le président Mitterrand s’y était engagé avant son élection.

Le 18 septembre 1981, l’abolition de la peine de mort en France etait ainsi votée à l’Assemblée nationale.

Nous pouvons mettre en perspective une récente tribune dans laquelle nous mentionnions que le dernier condamné à mort, Hamida Djandoubi, le 10 septembre 1977, avait été exécuté à la prison des Baumettes à Marseille.

Pour mémoire :

· 104 États ayant aboli la peine de mort en toutes circonstances

· 9 États ne conservant la peine de mort que pour des crimes commis en temps de guerre, crimes contre l’humanité et/ou des actes terroristes

· 28 États considérés comme abolitionnistes en pratique car n’ayant procédé à aucune exécution ces dix dernières années

· 57 États appliquant la peine de mort

11 septembre 2001. Souvenez vous.

 

A quelques minutes d’intervalle, les twin towers, blessées à mort après avoir été percutées par deux avions, s’effondraient dans un fracas épouvantable, mélange d’acier, de béton, de verre et de poussière.

Le symbole de la puissance américaine était détruit par Al Qaida.

Depuis le monde n’est plus tout à fait le même.
Une pensée pour les 2977 victimes de cet incroyable attentat.

28 août 1944 : 34 héros ont donné leur vie pour la libération de Nice. Souvenons nous !

 

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Le 28 août 1944, jour de la Libération de Nice, 34 Niçois sont tombés sous les balles des nazis et 280 ont été blessés dans des combats de rue acharnés, partis du quartier Gambetta Cessole où les affrontements furent les plus violents.

Grâce à leur courage et au péril de leur vie, ces hommes ont permis à Nice de retrouver l’Honneur et la Liberté. Les plaques commémoratives qui portent leurs noms, situées dans les rues de Nice, ont été nettoyées, restaurées et pour certaines, perdues, remplacées par les services de la ville de Nice.

Un hommage leur est rendu ce mercredi 28 août 2019 tout au long du Circuit de la Mémoire. Cette année je serai malheureusement absent. Mais j’aime ces moments où l’on rend cet hommage devant la plaque au résistant tombé précisément à cet endroit. Il y a quelque chose de l’ordre de l’intime.

Cela n’a rien à voir avec la cérémonie officielle qui se déroule en fin de journée au monument aux morts. Cette cérémonie très belle prend depuis quelques années une nouvelle dimension avec le défilé des véhicules d’époque, presque une dimension touristique. Elle fait désormais partie des moments forts avec la commémoration de la pendaison des FTP Torrin et Grassi qui se déroule chaque année début juillet.

Photo une vue insolite du carrefour du 28 août.

L’image contient peut-être : une personne ou plus, fleur, plante et plein air

Il faut redynamiser l’Assunta

 

Je ne vais pas me faire que des amis en disant ce que je pense de cette affaire mais c’est ainsi.

L ‘Assomption, l’ Assunta en niçois, est incontournable le 15 août. Qu’il y ait moins de monde à la messe qu’il y a quelques années regarde la communauté catholique et je n’ai pas à le commenter en tant que responsable politique (photo prise pendant la messe et incontestable, voir l’autel).

Mais l’Assunta, ce n’est pas que cela. C’était aussi une fête populaire où les niçois descendaient au port voir les pointus, parés en la circonstance de gerbes de fleurs blanches et bleues, avec leur propriétaires tout de blancs vêtus avec leur ceinture bleue émeraude. (voir photos)

La parade des pointus existe toujours mais ils sont moins nombreux, moins fleuris, plus laxistes, sur les tenues et in fine il y a moins de monde.

Il faut donc redynamiser cette manifestation qui attire aussi la curiosité de nombreux touristes.

Voici un plan en 3 points :

-sensibiliser les propriétaires de pointus à l’existence de cette parade, notamment les nouveaux propriétaires qui ne sont pas niçois ( il y en a) et n’en perçoivent pas forcément l’intérêt.

-donner à l’association « La mouette » plus de moyens pour organiser cette journée, si l’on s’accorde sur sa dimension culturelle et festive, le religieux étant hors champ de compétences.

-faire de l’Assunta au port de Nice, la fête d’une ville et non d’un quartier. En ce sens l’arrivée de la ligne 2 du tram sur le quai Cassini pourrait être un atout majeur.