Déluge de couleurs et de lumières sur le roi du Cinéma !

 

Fêter Carnaval dans les promenoirs au milieu des niçois, et il en reste, est pour moi un plaisir renouvelé chaque année.

Assistance moyenne hier soir sur le promenoir de la promenade des Anglais il est vrai réputé pour des températures rudes en cette période. Nous tirerons le bilan avec les hôteliers, les restaurateurs et limonadiers une fois le rideau fermé.

Février est un mois très important pour l’économie locale.

Je reviendrai ultérieurement sur des points soumis à discussion. Ce post est juste pour le plaisir des yeux : une petite sélection de photos.

Nous avons voté contre le lancement d’études pour la construction d’un nouveau port de commerce à Nice !

 

MON INTERVENTION LORS DU CONSEIL MÉTROPOLITAIN: Cela faisait longtemps que l’on n’en n’avait pas entendu parler. Voilà que vous nous soumettez une délibération pour relancer les études portant sur la construction d’un port de commerce métropolitain au niveau de l’aéroport de Nice Cote d’azur.

Nous ne comprenons pas cette décision écologiquement stupide, techniquement complexe et financièrement irréaliste.

Il y a 39 ans, le 16 novembre 1979, l’effondrement d’une partie de l’extension de l’aéroport en cours de travaux, créait un tsunami qui tuait onze personnes. Depuis l’idée de construction de ce port tantôt au large du port de Saint-Laurent-du-Var, tantôt à Cagnes-sur-Mer faisait régulièrement surface, heureusement sans suite concrète.

Cette délibération nous ramène au point de départ, dans la zone de l’aéroport. Une fois n’a donc pas suffi ! Le port de Nice n’est pas un élément clé de la stratégie nationale portuaire et maritime, même s’il conserve son statut de port d’intérêt national. Et ce n’est pas la perspective habilement glissée dans la délibération d’un port ultra moderne avec un impact environnemental réduit, avec l’utilisation d’énergies renouvelables et les nouvelles technologies omniprésentes dans votre projet qui va nous faire changer d’avis.

Il faudrait tout de même avoir un jour un peu de cohérence.

Vous ne pouvez pas marteler que vous voulez faire de Nice la ville verte de la Méditerranée et construire une infrastructure capable d’accueillir les plus grands navires de croisière du monde. Or, vous savez parfaitement qu’une étude de France Nature Environnement a évalué qu’un de ces paquebots à quai, polluait comme plusieurs centaines de milliers de voiture en termes d’émissions de particules fines et de dioxyde d’azote. Ce serait donc un choix qui aurait des conséquences désastreuses très importantes en matière de pollution.

Et puis, il faut bien mesurer qu’en 39 ans, l’aéroport a considérablement évolué. A l’époque, le trafic aérien était 6 fois moins important qu’aujourd’hui et les normes de sécurité édictées par la DGAC bien plus souples.

Enfin, il y a un autre aspect du problème, et non le moindre : l’aspect financier. Le coût absolument faramineux que représenterait la construction d’un nouveau port de commerce qui ne pourrait voir le jour qu’au large de l’aéroport, aucune autre solution n’étant envisageable à moins de mutiler une partie de la Baie des Anges.

Notre métropole est endettée à hauteur de 1,5 milliard d’euros. Vous avez entrainé tous les métropolitains dans le chantier de la ligne 2 du tram, un chantier qui se révèle être un gouffre financier à cause de son souterrain.

Mais non ! Même pas le temps de respirer, ça y est, ça vous reprend et vous arrivez avec la relance d’études portant sur la construction d’un nouveau port de commerce avec l’intention de le faire je suppose.

C’est totalement irresponsable !

Guerre des Comités Régionaux de Tourisme: Estrosi a cédé à Marseille !

CRT

Renaud Muselier s’engouffre dans la rivalité Estrosi-Ciotti et c’est le tourisme en Côte d’Azur qui trinque !

Ce qui s’est produit à Marseille porte un nom : c’est un oukase ! Depuis longtemps Marseille veut réunifier les CRT. Pendant ma responsabilité à la Région, j’ai résisté à plusieurs présidents de CRT  pour que cette extension de compétence du CRT Provence ne se fasse pas !

J’ai toujours pu m’appuyer sur le président Michel Vauzelle dont la parole donnée aux professionnels du tourisme azuréen n’a jamais été trahie.

Je constate que deux ans après le retour de la droite au pouvoir à la Région, la digue s’est effondrée.

Soit, Christian Estrosi a été incapable de défendre la spécificité Côte d’Azur auprès de la Région. Soit, Renaud Muselier a pris cette décision avec son consentement.

Je rappelle que le CRT Côte d’Azur est financé à 80 % par le Conseil départemental des Alpes-Maritimes et à 20 % par la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Il est géré par des proches d’Eric Ciotti. Ce pourrait être la raison pour laquelle le président de la Métropole ne l’a que mollement défendu.

Peu importe la cause, le résultat est là. Estrosi a donné satisfaction à Marseille, ce que la gauche avait toujours refusé de faire !

 

Tourisme : Ils ne s’en lassent pas !

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L’attentat du 14 juillet à Nice pouvait laisser craindre le pire en matière de fréquentation touristique. C’était d’ailleurs certainement l’un des objectifs de Daesh : porter atteinte à nos intérêts économiques.

Contrairement à Paris où la baisse des fréquentation est réelle, Nice présente plutôt un bilan encourageant. Les décennies chiffres rendus publics par la Chambre de Commerce et d’Industrie indiquent que le taux d’occupation des hôtels et des résidences a augmenté de 0,4% sur Nice et de 1%sur l’ensemble de la métropole.

Le nombre de passagers à l’aéroport a quant à lui progressé de 5,2%, en comparant les chiffres de janvier 2016 et de janvier 2017.

Sans doute ce paysage magnifique y est-il pour quelque chose.

Tourisme : la Côte d’Azur tient le choc

Plage

Il y a les chiffres et il y a les commentaires off des professionnels. Cela permet de nuancer. On en est pas encore à la relance comme l’indique notre quotidien régional mais on tient le choc.

Le Carnaval 2017 a rapporté à l’hôtellerie 200 000 nuitées contre 240000 en 2016. Mais ce recul est à mettre en perspective avec l’attentat du 14 juillet et ses conséquences. La perte aurait pu être beaucoup plus lourde.

Pour la première fois depuis 2008, le taux moyen d’occupation est passé sous les 60% en 2016 précise la rapport annuel du Comité Régional du Tourisme.

Enfin il est important de souligner que les étrangers continuent à venir sir la Côte d’Azur, notamment les européens, surtout les britanniques el les italiens qui à eux deux assurent près de 30% du tourisme international. Pour les américains et les chinois, particulièrement sensibles aux questions de sécurité, il faudra attendre un peu.

Il est maintenant essentiel que le tourisme lié à l’événementiel se relève car il constitue une part non négligeable de l’activité hôtelière. De ce point de vue 2016 fut l’année de tous les records grâce à l’Euro qui s’acheva la 10 juillet. Mais ce fut aussi l’année de bien des déceptions, vu la cascade d’annulations de manifestations sportives ou autres qui ont impacté l’activité hôtelière. Ce n’est qu’à ce moment là que l’on pourra parler de relance.