L’ autodidacte et le comédien

Rassurez vous ce n’est pas le titre oublié d’une fable de Jean de la Fontaine mais c’est le binôme qui a pensé à faire du plastique, non pas un polluant mais un carburant

Et cela se passe à quelques kilomètres de chez nous dans une vallée perdue au dessus de Puget Theniers, dans notre haut pays, la vallée de la Roudoule, dont les communes, Puget Rostang, La Croix sur Roudoule, Saint Léger, eurent toutes un maire socialiste dans les années 80.

70% de nos déchets sont des déchets plastiques. Il y a bien un effort de sensibilisation de fait pour alerter sur le fait que ces déchets sont les plus durs et les plus long à éliminer. Les consommateurs occidentaux font attention à ne pas acheter des verres jetables ou des couverts en plastique par exemple. Mais cette bataille contre les déchets plastiques, déjà difficile chez nous, est loin d’être gagnée ailleurs. C’est une bataille mondiale, socialement inégalitaire, menée par les populations des pays occidentaux sensibles aux enjeux environnementaux mais qui n’en est que dans ces balbutiements au Maghreb ou en Inde par exemple.

Or le temps presse. Ainsi a germé l’idée chez un autodidacte que si l’on ne pouvait éliminer les déchets plastiques, alors il valait mieux s’en servir.
Pour s’en servir, il faut les collecter. Pour les collecter il faut leur donner une valeur, en faire une matière première.

C’est ce raisonnement qui a conduit cet autodidacte, Christopher Coste, et ce comédien, Samuel Le Bihan à chercher et trouver la formule capable de transformer nos déchets plastiques en carburant : un gas oil qui alimente actuellement deux camions bennes sur la communauté d’agglomération des Alpes d’Azur.

Cette phase expérimentale s’étant avérée concluante, va se poser désormais la question du développement de ce nouveau carburant.

Nous suivrons cette phase avec grand intérêt

Ne pas opposer terrasses et automobiles

Il y a quelques jours, interrogé par Antoine Louchez, journaliste à Nice-Matin, j’avais évoqué la question de terrasses temporaires.

Christian Estrosi vient de prendre la décision, pour soutenir les établissements plombés par deux mois d’inactivité totale, d’étendre les terrasses partout où c’est possible et cela gratuitement.

C’est une mesure simple, lisible et efficace qu’il faut appliquer non seulement dans l’hyper centre mais également dans les quartiers. La réalité de l’application dans les quartiers sera une tâche que je compte confier à Nice Au Cœur.

Il s’agit de faciliter l’application de la distanciation sociale qui reste l’élément majeur de protection contre la diffusion du virus Covid19. Ces terrasses temporaires permettent de regagner un potentiel de couverts perdus dans les salles à l’intérieur pour appliquer la distance de un mètre. En contrepartie, il faudra être très strict en terme de contrôle.

Il en va de la crédibilité de toute la profession au moment où s’opère le début de la saison touristique.

L’enjeu n’est pas comme le disent les écologistes de profiter de ces extensions de terrasses pour faire reculer l’usage de la voiture en centre ville en supprimant des places de stationnement ou en rendant plus difficile la circulation.

L’enjeu c’est d’essayer de sauver un maximum des milliers d’emplois menacés dans la restauration, chez les limonadiers et les glaciers.

Les plages rouvrent et Joël Rami nous parle du monde d’après !

 

Je suis déjà intervenu sur cette thématique l’an passé parce qu’une poubelle dégueulait avenue Jean Médecin.

Je vois que ça n’a pas changé

J’ai dit à l’époque qu’une personne qui voulait jeter sa poubelle devait pouvoir le faire sans que ce soit une course d’obstacles.

Des poubelles dans cet état cela veut dire soit qu’il n y en a pas assez, soit que la fréquence à laquelle elles sont vidées est trop longue.

On savait très bien que post confinement les gens allaient se ruer sur la promenade des Anglais et sur les plages ( pas franchement prises d’assaut). La métropole devait être préparée, manifestement cela n’a pas été le cas.

Les gens ont déposé leurs paquets-poubelle à côté de poubelles pleines là où ils pouvaient.

Autant je trouve insupportable les poubelles laissées sur place à la plage, c’est un manque de savoir vivre, de respect envers les autres, un manque d’éducation et de civisme tout simplement qui doit être sanctionné par une amende.

Autant je ne me sens pas de condamner ceux qui se sont comportés normalement, qui ont ramassé leurs ordures et ne peuvent s’en débarrasser dans des conditions correctes parce que la métropole n’a pas mis les moyens nécessaires. Comment faire autrement ? Les parents ne peuvent conserver des sacs papiers remplis de déchets avec eux toute la fin de journée.

What Else? Il semble que dans le monde d’après McDo soit toujours bien là mais c’est une autre affaire et de bien longue haleine.

Un plan de 18 milliards pour le tourisme et des vacances pour les Français

Si je m’attarde sur cet aspect des mesures gouvernementales, c’est parce qu’en tant que niçois.e.s ce volet nous concerne plus quand on connaît le poids du tourisme dans l’économie locale.

Hôtels, restaurants, voyagistes : toute la filière française est à l’arrêt depuis mi-mars et 62000 de ses entreprises ont d’ores et déjà bénéficié de 6,2 milliards d’euros de prêts garantis par l’État.

Après avoir débloqué une aide d’urgence, le gouvernement dit vouloir à présent

« accompagner à la fois la reprise, puis la relance d’un secteur » mis à terre par l’épidémie de Covid-19 et qui représente 7 % du PIB français, ainsi que 2 millions d’emplois.

« Les Français pourront partir en vacances en France au mois de juillet et au mois d’août », a assuré Édouard Philippe, sous réserve toutefois « de possibles restrictions très localisées » en fonction de l’évolution de l’épidémie de Covid19.

Cette annonce a été faite lors de la présentation d’un plan précédent » de « 18 milliards d’euros d’engagements » en soutien au secteur du tourisme qui avec l’épidémie de coronavirus fait probablement face à la pire épreuve de son histoire moderne.

Parmi les mesures dévoilées, figurent un plan d’investissement décidé avec la Caisse des dépôts et par Bpifrance à hauteur de 1,3 milliard d’euros, un accès étendu au fonds de solidarité et au chômage partiel pour les entreprises du secteur, ainsi qu’un doublement du plafond journalier des tickets restaurants, relevé de 19 à 38 €.

J’aimerais bien avoir l’avis de socio-professionnels là dessus comme #MichelTschann ou #BrunoVenturini.