330 affaires de violences sexuelles sont étudiées révèle Roxana Maracineanu

La ministre déléguée en charge des Sports, dévoile l’ampleur du phénomène et affirme que des « fédérations sportives et des cadres d’Etat » ont incité les victimes à se taire dans certaines affaires.
Du judo au football amateur, en passant par le patinage artistique et l’équitation, les révélations sur des affaires de violences sexuelles dans le monde du sport se sont multipliées dans la presse depuis un an.
Ce qui est incroyable, c’est non seulement le chiffre, 330 affaires actuellement étudiées, mais aussi le fait que d’après la ministre, certaines affaires remontent parfois à plus de 10 ans, n’ont jamais été traitées parce que des victimes n’ont pas été entendues ni écoutées.

Carnaval annulé : un nouveau coup dur

Le roi des animaux ne se promènera pas sur la place Masséna cette année. L’édition 2021 du Carnaval de Nice est annulée.
Cette annonce, en elle même, ne constitue pas une surprise. La densité de la foule est bien entendu fortement contre-indiqué. Les carnavaliers ne seront que peu touchés par cette décision. Ils vont être indemnisés ce qui est logique.
Ce qu’il faut mesurer ce sont les dégâts collatéraux.
Dans l’hypothèse où le confinement est complètement levé le 20 janvier et que les bars, les restaurants et les hôtels sont autorisés à rouvrir, ils vont commencer par un mois de février calamiteux alors que février est un temps fort de la saison touristique en temps normal.
Il en sera de même pour l’activité aéroportuaire et tous ses emplois induits, pour l’activité Airbnb et bien d’autres domaines.
Décidément, on n’en sort pas.

Redémarrage de l’activité commerciale, nous devons tous être responsables

L’ ouverture des commerces de proximité est une bonne nouvelle pour l’économie et pour la cohésion sociale. Elle était très attendue.
Ceci dit il ne faudrait pas confondre réouverture des commerces avec les 3J ou l’ouverture des soldes pour ne pas vivre un 3eme désastre sanitaire.
Chacun d’entre nous doit faire preuve de responsabilité afin de lisser nos achats en jouant sur les amplitudes d’ouverture des magasins, en essayant de ne pas trop flâner en intérieur.
Bons achats et prenez soin de vous… et des autres.

Les stations de ski ouvertes mais le ski sera interdit

Une bien étrange décision que celle de Jean Castex sur laquelle le maire de Nice demande une dérogation.
En effet il faut tout d’abord préciser que l’accès vers les villages des stations est autorisé. On nous présente cela comme une grande avancée mais les stations sont ouvertes car il y a des services publics, des gens qui y travaillent ( hors métiers liés au ski), des gens qui y habitent et travaillent dans les vallées. Enfin aucune zone du territoire national n’a été mis en quarantaine absolue.
Concernant l’activité ski proprement dite, on aura du mal à nous expliquer qu’une activité sportive de plein air favorise le développement du virus. Il suffit d’interdire les remontées mécaniques fermées, comme les « œufs » et les téléphériques. Les remonte-pentes et les télésièges peuvent fonctionner. Quant à la question des queues, il est préférable de faire la queue en plein air plutôt qu’à la station Jean Médecin de la ligne 2 du tram à une heure de pointe.
Ce serait alors l’après-ski qui poserait problème. Mais de quel après ski s’agit il? Les bars sont fermés, les restaurants sont fermés aussi ainsi que les boites de nuit. Les risques sont donc minimisés. Les gens feront la queue pour aller chez le boulanger, ou faire quelques courses au supermarché en appliquant des règles sanitaires strictes, les mêmes que celles appliquées alors sur le littoral. Il faut une certaine cohérence.
On oppose alors que les gens se retrouveront les uns chez les autres pour passer des soirées ensemble. Mais ne le font-ils pas sur le littoral, notamment à Nice.
Enfin il semble qu’une question de cohérence européenne se pose. On apprend que l’Allemagne et l’Italie vont fermer leurs stations, que de fortes pressions sont exercées sur l’Autriche, la Suisse et l’Espagne à en faire de même. C’est peut être de ce côté que se trouve la vraie raison.
En effet, dans ce contexte, tenir compte de la spécificité de nos stations de ski, qui n’ont rien à voir avec les station des Hautes-Alpes ou des Alpes du Nord et qui exercent une forte attractivité, notamment sur la région parisienne, relève de la gageure. Pourtant rien de tout cela ne se passe dans nos stations dont la clientèle est très majoritairement une clientèle de proximité et la plupart des résidences secondaires appartiennent à des familles niçoises.
En fait Christian Estrosi se livre à une ultime opération de communication alors que le sort de nos stations m’apparaît hélas scellé.