7 femmes sont mortes sous les coups de leur conjoint dans les Alpes-Maritimes en 2018.

 

En cette journée des droits des femmes, il m’est apparu évident de traiter cette question plutôt que celle du « sport des femmes à la belle époque » (organisation mairie)

Le procureur de la République a annoncé une explosion du nombre de dépôts de plainte pour violences faites aux femmes. Il y en a eu 1400 en 2018 dans notre département.

Les chiffres sont préoccupants : plus de 200 000 femmes sont victimes de violences par leur conjoint ou leur ex. Près de 100 000 sont victimes de viols ou de tentatives de viols, il faut que la société encourage davantage les dépôts de plainte.

Malgré cette forte progression, ces violences sont encore trop souvent banalisées et tolérées dans toutes les strates de la société.

Des violences souvent minorées dans les familles, au travail et même dans des organisations politiques ou syndicales.

Pour l’heure selon les chiffres, 90% des agressions ne feraient pas l’objet d’un dépôt de plainte sous la pression sociale ou familiale, et moins de 2 % des agresseurs sont condamnés.

Cela ressemble étrangement aux affaires de pédophilie. La pression sociale joue vis-à-vis des violences faites aux femmes un peu le même rôle que l’église vis à vis des prêtres qui ont commis des actes répréhensibles. On essaye d’étouffer.

Dans ce contexte notre département connaît un triste record. Celui d’être le département de France où les violences faites aux femmes sont les plus importantes.

On ne peut plus se contenter de dénoncer mais pour proposer il faut comprendre. Et cette question me hante. Pourquoi dans les Alpes-Maritimes plus qu’ailleurs ?

J’ouvre le débat!

N’hésitez pas à commenter ce post. Comment expliquer ce phénomène dans le 06 et quelles propositions nouvelles pourrait-on faire ?