MICHEL VAUZELLE DEMANDE A L’ETAT D’ASSURER LA PERENNITE DE LA LIGNE NICE-CUNEO

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

MICHEL VAUZELLE DEMANDE A L’ETAT D’ASSURER LA PÉRENNITÉ DE LA LIGNE NICE-CUNEO

Face à la dégradation progressive des sections françaises des lignes ferroviaires Nice-Cuneo et Cuneo-Vintimille qui remet en question le développement des services ferroviaires et la pérennité même de ces lignes, Michel Vauzelle, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, a décidé d’alerter le ministre des Transports Thierry Mariani afin de lui demander d’assurer la pérennité de ces lignes et de clarifier les responsabilités de RFF et de la SNCF Infrastructures dans la conduite des travaux de modernisation. En effet, depuis 2007, la ligne Nice-Breil-Tende fait l’objet de travaux de renouvellement des voies et d’augmentation de capacité. Ceci est l’expression de la politique de développement des TER mise en œuvre par la Région sur l’ensemble du territoire de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Ce projet, sous maîtrise d’ouvrage de Réseau Ferré de France, et auquel la Région participe à hauteur de 8,75 M€ sur un coût total de 35 M€, doit permettre de passer de 12 TER actuellement à 19 TER en 2012 entre Nice et Breil-sur-Roya. Du fait de retards annoncés par RFF, la réception des travaux est reportée de six mois, ce qui renvoie au service d’été 2012 l’augmentation prévue des fréquences des TER.

Dans le même temps, la section française de la ligne ferroviaire Cuneo–Vintimille, entre Tende et Breil-sur-Roya, subit une dégradation progressive, faute d’une intervention coordonnée des opérateurs et autorités responsables afin d’assurer la maintenance et la remise en état de cette ligne. Face à cette évolution inquiétante pour la pérennité même de la ligne, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur a demandé à plusieurs reprises à l’Etat de clarifier les responsabilités de RFF et de SNCF Infrastructures et d’adapter les mécanismes de financement. En effet, la décentralisation des transports ferroviaires régionaux de voyageurs et la séparation entre « entreprise ferroviaire » et « gestionnaire d’infrastructures » ont rendu obsolète la convention entre les Etats français et italien.

La situation est désormais critique puisque le plan de transport pour l’année 2012 entre Cuneo et Vintimille est également susceptible d’être remis en cause du fait de désordres apparus sur la voie alors même que les Régions Provence-Alpes-Côte d’Azur, Piémont et Ligurie, autorités organisatrices régionales, ont réaffirmé à plusieurs reprises leur volonté de maintenir et développer les services ferroviaires sur cette ligne. Lors du Comité de ligne qui s’est tenu lundi 5 septembre à Breil-sur-Roya, et malgré l’insistance du Vice-président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur en charge des transports Jean-Yves Petit, la direction de RFF a fait valoir qu’il lui était impossible de conduire ces travaux dans des conditions satisfaisantes du fait des modalités de la Convention de 1970.

Sans ignorer les problèmes engendrés par cette Convention, aujourd’hui inadaptée, la Région considère qu’il est tout à fait possible d’exécuter ces travaux de toute urgence et ainsi de ne pas compromettre le plan de transports 2012 ni de pénaliser davantage les usagers qui attendent un service ferroviaire de qualité. Le Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Michel Vauzelle, a donc décidé d’alerter par courrier le ministre chargé des Transports, Thierry Mariani, de cette situation afin que l’Etat intervienne et prenne toutes les mesures nécessaires pour assurer la pérennité de cette ligne et clarifier les responsabilités de RFF et de la SNCF Infrastructures, en lien avec les partenaires italiens et régionaux