Ce matin, l’hommage à Loulou Fiori

 

Christian Estrosi qui cite Jaurès dans son adresse aux instituteurs : « vous tenez en vos mains l’intelligence et l âme de nos enfants et vous défendez la patrie », cela fait drôle mais cela a donné le ton d’une cérémonie œcuménique pour honorer Louis Fiori.

Honorer le résistant, élève au lycée Masséna, entré en résistance pour chasser l’occupant nazi après s’être payé lui même son premier fusil. Il appartient au FTP dès Janvier 1943, sur Carros, puis dans la Tinée, à Menton enfin à Sospel. Il a prolongé cet engagement au Musée azuréen de la Résistance.

Honorer le hussard de la République.
L’école était sa passion. C’est par l’enseignement qu’ il nourrissait l’ espérance d’un futur meilleur pour tous.
Il fut instituteur à Saorge, Fontan, au Broc avant de finir sa carrière comme directeur de l’école de la Bornala.
Il était proche des responsables de l’école Barsamian qui se rappelaient de son émotion lors de l’ouverture de leur école car pour lui c’ était une nouvelle école.

Honorer l’élu communiste qui fut élu de 1953 à 1998, conseiller municipal aux côtés de Charles Caressa, conseiller départemental dans l’ex 9eme canton de Nice. Enfin conseiller régional jusqu’en 1998.

Pour moi Loulou c’est deux souvenirs inoubliables.

En campagne pour les élections régionales de 1998, nous étions allés faire les villages de la vallée de l’Esteron. Sur le coup de 16 heures pour nous détendre un peu, on avait entamé une mémorable partie de pétanque. Loulou faisait équipe avec Jacques Tiberi et moi avec Marc Daunis et devinez qui gagna, les communistes 13 à 12.

En 2008, il m’avait fait l’honneur d’accepter d’être le 69eme et dernier candidat de la liste « Changer d’ère » que j avais conduite pour ma 1ere candidature aux élections municipales. Je me souviens parfaitement de cette présentation de liste où il avait été ovationné par toute la gauche.

C’était ce matin à la Bornala, pour Louis Fiori, estimé de tous, au delà de tous les clivages.
Avec Philippe Pellegrini, Bob Ktk, Joel Rami, Kirkor Ajderhanyan,