Les association des quartiers en grande difficulté

La crise de la Covid19 est en train d’ occasionner des dégâts collatéraux très grave dans les associations de quartier et les associations d’éducation populaire.
Déjà il y a la question des salariés et des bénévoles qui côtoient chaque jour dans les quartiers des gens confrontés à la précarité dont on sait qu’ils sont parmi les plus vulnérables au virus. Il y a des salariés qui sont contaminés.
L’ autre difficulté est encore plus grave. La précarité croissante dans les familles conduit à faire des choix et à privilégier la nourriture et le logement à toute autre dépense.
Les dépenses ayant pour objet l’épanouissement des enfants (sport et culture) ne sont plus considérées comme essentielles. Résultat, il y a une baisse spectaculaire du nombre d’adhésions dans les associations, donc des rentrées de cotisations. Or les cotisations des adhérents sont, avec les subventions, les deux principales sources de revenus des associations.
Les collectivités locales et territoriales vont devoir faire un effort supplémentaire pour sauver ce tissu associatif indispensable et qui a un rôle clef pour le maintien des valeurs républicaine dans ces territoires.

Il y a cinq ans, l’horreur sur Paris

Il y a cinq ans, notre pays vivait un des épisodes les plus dramatiques de son histoire contemporaine.
Sur les terrasses, au stade de France, au Bataclan, une vague d’attaques terroristes submergeait Paris et causait la mort de 130 personnes, faisant des centaines de blessés.
Cinq ans plus tard, l’étrange impression qu’il s’agit d’un perpétuel recommencement hante l’esprit des français.
Il faut dire que cette commémoration intervient dans un contexte particulier où la France s’est retrouvée touchée à trois reprises en quelques jours, avec l’attaque au hachoir à proximité des anciens locaux de Charlie Hebdo, l’assassinat de Samuel Paty, puis l’attentat de Nice.
Le 13 novembre 2015, les terroristes avaient orchestré une tuerie de masse, ciblant avant tout les loisirs.
En novembre 2020, ce sont les symboles de la République qui sont visés : la liberté d’expression, l’Education Nationale, un lieu de culte et à travers de lui la laïcité.
C’est cette tentative de déstabilisation de notre République qu’il nous faut combattre.

Franchement les chaises bleues ?

Le maire de Nice vient d’ordonner le démantèlement de toutes les chaises bleues sur la promenade des Anglais.
Ainsi les niçois.e.s qui prenaient plaisir à admirer la Méditerrannée depuis la promenade des Anglais, assis sur les chaises bleues, ne pourront plus le faire pour une durée indéterminée.
J’ai souvent approuvé les mesures prises par le maire de Nice dans le strict cadre de la lutte contre la Covid mais là franchement…
Il suffisait de faire patrouiller un peu de police municipale sur la chaussée Sud de la « Prom » pour faire respecter les distances de sécurité, un siège sur deux ou sur trois occupé et on se serait évité cette décision spectaculaire qui apparaît véritablement comme une opération de communication.
Car il est évident qu’il s’agit avant tout de toucher à un symbole qui frappe l’opinion publique.

Un 11 novembre pas comme les autres

Sur l’ esplanade devant le monument aux morts rode le fantôme de la Covid. Il y a très peu de monde.
Pourtant c’est le 100eme anniversaire de l’installation de la tombe du soldat inconnu sous l’arc de Triomphe que l’on commémore, cette flamme qui rappelle le sacrifice de nos soldats.
La date de cet armistice s’éloigne chaque année davantage de notre contemporain mais notre monument aux morts est là pour nous rappeler que 3 600 niçois furent tués pendant ce conflit mondial.
Jamais ne doit s ‘éteindre la mémoire. Ayons ensemble, dans les famille, une pensée pour nos grands pères ou arrière grands pères qui, depuis, ont rejoint ce soldat inconnu dans la postérité, qui se battirent pour une certaine idée de la France, qui furent parfois blessés dans leur chair et toujours dans leur âme.

Un mardi noir

C’est un mardi comme nous devons espérer ne plus en revivre.
Le bilan officiel du coronavirus en France fait état de 466 décès en 24 heures dans les hôpitaux, ce mardi. . S’y ajoutent 754 décès supplémentaires dans les établissements médico-sociaux (Ehpad), « dont 363 décès (soit 48%) concernent un rattrapage de déclarations sur la semaine 44 ».
Cela fait donc 1200 morts de plus en 24 heures dont 21 chez nous.
Et j’apprend qu’il y a des appels à la révolte contre le confinement sur Snappchat ! Que certains continuent d’expliquer doctement que les chiffres sont truqués parce qu’on met tous les morts sur le dos de la Covid !
Prenez soin de vous, respectez les gestes barrières et le confinement.
Le coronavirus a tué au total 42 207 personnes en France depuis le début de l’épidémie.