La réhabilitation de la ligne SNCF Nice Breil Cuneo.

Je viens de tester la puissance de Twitter avec le tweet suivant qui avait pour objectif de rappeler mon soutien à cette ligne de chemin de fer en prenant appui sur la situation dans la vallée de la Roya.
« La ligne SNCF Nice Breil Cuneo dont tout le monde essaie de se débarrasser, est, ce soir, ironie du sort, le seul moyen de raccrocher les communes de la Roya au reste du monde. #Nice06 #Roya #intempéries #Tende #inondations« 
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Au delà de ces statistiques surprenantes, cela démontre l’attachement que les français peuvent avoir pour le chemin de fer.

Après le déluge, le chaos.

Toutes nos pensées vont aux habitants de la Vésubie, de la Tinée et de la Roya qu’il ne faut pas oublier.
53 routes sont coupées ce qui rend difficile les opérations de secours dont l’essentiel se passe par voie aérienne avec le soutien de l’armée.
Quand on voit que même le lac du Boréon a débordé, on ne peut même pas incriminer cette fois la bétonisation, ce qui est le cas lorsque nous sommes dans la plaine du Var ou sur le réseau collinaire de Nice.
Par contre oui, cet épisode d’une extrême violence n’est pas sans lien avec le réchauffement climatique et est venu nous rappeler que ces phénomènes seront plus fréquents et plus violents.
Dans l’immédiat, priorité aux secours, à la recherche des disparus en espérant que certains aient pu se mettre à l’abri comme cela a été le cas du gendarme retrouvé sain et sauf.
Ensuite viendra le temps de repenser l’aménagement de nos villages en tenant compte de la nouvelle amplitude des crues.
Du travail en perspective pour la mise à jour des Plans de Prévention des Risques Inondations (PPRI) dont certaines préconisations ont très certainement évité un bilan encore plus lourd.

Quartiers : Il en faut des comme Lui

Hier se tenait l’assemblée générale annuelle de la MJC Agora Nice Est sous la présidence

Amel Baccouche et la direction de Alice Pereira

Une assemblée particulière du fait de la Covid, mais pas seulement.

L’émotionnel de la soirée, c’était le départ de Luis Salvidia Vega, au bout de 30 ans d’engagement dans cette MJC comme professeur de musique classique.
C’était un pari osé que de faire entrer la musique classique dans les cités où le rap a supplanté Mozart depuis belle lurette.
Pourtant il est parvenu, au fil des années, à imposer cette école de musique classique, à former des générations de musiciens en ouvrant les cours aux enfants des cités, en créant des cours pour les parents, en leur inculquant par ce biais une certaine discipline.
Dans cette école de musique est passé Mathias, aujourd’hui professeur à la Sorbonne, Kévin qui a été en finale du concours International Pitulura.
Ici il y a eu des expérimentations dans cette école comme celle du prêt d’instruments de musique qui suscita pas mal de débats mais Luis rappela qu’en 30 ans il y avait eu un violon cassé et un autre perdu, ce qui montrait que le pari de la confiance avait été gagné.
C’est aussi lui qui fit entrer l’opéra à Bon Voyage, qui dirigea des hirales à l’Ariane ou à la Trinité.
Mais la plus grande de ses fiertés a sans doute été de voir son école de musique sélectionnée pour la réception officielle du prince Charles à la villa Masséna, au nez et à la barbe du Conservatoire National à vocation régionale de musique.