Les bars victimes de la recrudescence de la pandémie

Tout faire pour éviter une fermeture totale comme à Marseille.
Depuis ce matin tous les médias nationaux parlent de la situation à Marseille et des nouvelles restrictions prises par le préfet des Bouches du Rhône.
Parmi elles, la fermeture des bars et restaurant à compter de samedi pour 15 jours qui provoque un tollé chez les restaurateurs et limonadiers.
On peut comprendre cette colère qui va mettre en grande difficulté les établissements qui se remettaient à peine maintenant du confinement et qui avaient été les derniers à en sortir.
D’un point de vue sanitaire, cette mesure a un sens. Je l’écris en pensant aux établissements niçois qui sont à la merci d’une décision identique si la situation se détériore encore.
Il faut non seulement continuer à faire respecter les gestes barrières mais Surtout ne plus vendre d’alcool après 20 heures et ne plus en consommer après 22 heures.
22 heures minuit est la période la plus difficile à gérer me disait l’autre jour un policier municipal, parce que les verres s’accumulent, l’application des gestes barrières se fait moins stricte, les marques d’affection se font plus nombreuses. C’est dans cette tranche horaire que naissent le plus souvent les clusters.
C’est cette vigilance toute particulière sur la consommation d’alcool qui pourra peut être éviter à nos restaurateurs limonadiers de subir le même sort que dans le 13.

Le festival du livre de Mouans Sartoux à son tour victime du Covid 19

Même si la décision est bien comprise et si nous sommes tous solidaires de Marie-louise Gourdon, c’est un crève cœur de voir le travail de toute une année de cette formidable équipe réduit à néant.

D’autant que ce Festival du livre ne se réduit pas à cela et demeure pour l’ensemble des progressistes de Nice et de la région un lieu de retrouvailles amicales et d’échanges.

Appel aux chefs d’entreprise et aux dirigeants de sociétés de service

De nombreux jeunes ayant un niveau CAP, un niveau BTS, et même un niveau Master sont en situation difficile cette année parce qu’ils ne parviennent pas à trouver une entreprise acceptant de les accueillir pour un stage, ou pour préparer leur diplôme par le biais d’un contrat en alternance.
Cela peut mettre la validation de leur diplôme en péril et leur faire perdre une année. Qu’un jeune perde une année parce qu’il n’est pas investi dans ses études est un compte, qu’il la perde parce ne peut pas avoir accès à un stage qui fait partie intégrante de son cursus de formation n’est pas acceptable.
La peur du Covid n’est pas étrangère à l’aggravation de cette difficulté identifiée depuis des années mais qui atteint là un seuil insupportable pour les jeunes étudiants, mais aussi pour leurs familles, investies mais impuissantes, qui se tournent vers les élus, les responsables politiques, qui n’ont pas de réponses.
Depuis des mois, on nous répète que les jeunes sont ceux qui vont pâtir le plus de cette pandémie. En voilà un exemple concret auquel nous ne pouvons nous résoudre. @UPE06 @ccicotedazur @MetropoleNCA