Le 13 mars dernier, Christian Estrosi a annoncé une nouvelle volte-face dans le feuilleton inépuisable de la ligne 2 du tramway en reportant à 2019 sa mise en service jusqu’au Quai Cassini.

Après une période de travail avec des experts, le groupe Changer d’ère prend ses responsabilités dans ce débat. Avec l’ensemble des élus du groupe, nous avons tenu, d’une part, à ne pas retarder ce projet qui reste la priorité des Niçois, et d’autre part, à démontrer que le Maire de Nice était incapable de le finaliser dans des délais et à un coût raisonnables.

Nous considérons que le choix du projet doit être tranché par le peuple plutôt que par les juridictions. Aussi, pour que cette confrontation démocratique ait lieu, il fallait que nous soyons en mesure de vous proposer un contre projet. Il est désormais totalement prêt.

C’est pourquoi, nous vous invitons à sa présentation qui se déroulera :

Mardi 9 avril 2013 à 18h
A l’espace Association de Garibaldi
12, Place Garibaldi
06300 Nice

Nous espérons vous y retrouver nombreux !

Patrick ALLEMAND
Conseiller municipal et métropolitain
Président des groupes « Changer d’ère » et « Socialistes, Verts et Républicains »

Périlleuse pour les deux-roues et inconfortable pour les autres usagers, la traversée de la place Garibaldi, entre les rues Cassini et du Docteur-Ciaudo. C’est ainsi que Nice-matin décrit la traversée de la place Garibaldi.

Cette portion ondule, se déforme, les pavés s’enfoncent, se déchaussent, et les reprises en asphalte noircissent le tableau en se déformant encore, poursuit le quotidien.

En fait, on vient de se rendre compte que cet axe est tout simplement victime du flot de circulation, soit 8.240 véhicules par jour.

Mais qui est responsable de ces 8240 véhicules jours?

Ce pavage a éré réalisé pour permettre l’écoulement du trafic sur une file de circulation. Or dès l’élection de Christian Estrosi, celui -ci a décidé de revenir à deux files empiétant sur l’espace rendu aux piétons lors de la 1ere version du réaménagement de la place.

le 20 mai 2008, c’était la fête place Garibladi, le bouchon a sauté titrait le quotidien régional. On en voit aujourd’hui le résultat.

Tout est à reprendre.  Que l’on se rassure, le pavage sera maintenu. Esthétiquement c’est préférable.

Mais cela coutera combien au contribuable niçois, qui n’en finit plus de payer pour des travaux déja réalisés dans cette ville.

Je ne suis pas favorable à la suppression du délit de racolage.

Pour autant, lire que le maire de Nice, si ce projet de loi était adopté, mettrait tout en œuvre dans sa ville pour s’opposer par des arrêtés de police, est une provocation.

Il a pris le soin de rappeler qu’en 2003, il avait été rapporteur de la loi de sécurité intérieure qui a instauré le délit de racolage passif.

Il rappelle par là même l’échec de cette loi dans sa propre ville. Il n’y a jamais eu autant de prostituées sur les trottoirs niçois que depuis cette loi voulue par monsieur ESTROSI qui doit être aveugle pour ne pas les voir, y compris en plein jour, lorsqu’il se rend à la Métropole, dans le quartier du Parc Phoenix et de l’Arénas.

Patrick Allemand

Conseiller municipal et métropolitain

Président des groupes « Changer d’ère » et « Socialistes, Verts et Républicains »

COMMUNIQUE DE PRESSE

Décidemment, le Maire de Nice ne connaît qu’une manière de régler un problème qui se pose à lui : l’arrêté d’interdiction.

La situation du quartier Notre-Dame était devenue inacceptable et je l’ai interpellé à ce sujet. Elle n’a rien à voir avec le laxisme supposé de Madame Taubira. C’est Monsieur Estrosi, lui même, en décidant de fermer la CAARUD (Centre d’Accueil et d’Accompagnement à la Réduction des Risques des Usages de Drogues), rue Offenbach, qui l’a provoquée.

Je lui ai récemment écrit pour lui demander de rouvrir un CAARUD en centre ville, là où le besoin existe, et non à Pasteur, là où il voulait le transférer.

Au lieu de convenir de son erreur, il réplique par un nouvel arrêté d’interdiction, l’arrêté anti-regroupement.

Compte tenu du profil de la population ciblée, cet arrêté est voué à l’échec et risque d’être inopérant ou de n’avoir qu’une seule conséquence, déplacer le problème vers un quartier voisin qui remerciera Monsieur Estrosi de sa brillante initiative du jour.

Patrick Allemand

Conseiller municipal et métropolitain

Président des groupes « Changer d’ère » et « Socialistes, Verts et Républicains »

Belle ambiance colorée ce matin au Forum Social Mondial où près de 60000 altermondialistes déferlent depuis 9 heures sur le gigantesque campus universitaire El Manaar sur les collines de la banlieue de Tunis.

Des cars bondés, une nuée de taxis jaunes, des queues partout, des organisateurs un peu débordes mais l’orientation vers les salles des centaines de débats est très claire, j’ai trouvé la mienne, la P12, en moins de 20mns.

L’atmosphère est bon enfant. Beaucoup de poussière, des femmes voilées, d’autres dévoilées, des baraques à frites (sans frites), des stands de tous les pays, l’exposition de savoir-faire artisanaux du monde entier, et dans les salles, les débats sur les savoir-faire démocratiques.

Le campus El Manaar est transformé en une gigantesque ruche ou des milliers d’abeilles réfléchissent à construire un monde meilleur. Parmi toute cette animation, on trouve deux hommes en costume, ça se repère vite, un conseiller du président Vauzelle et moi-même. A midi, nous avons un repas politique important qui nécessite le costume. Ensuite j’ai rendez-vous avec la maire de Kasserine pour faire le point sur nos actions.

Je participe à un atelier de travail sur la région de Kasserine avec laquelle notre région a une convention de coopération qui illustre ce foisonnement compte tenu de la diversité des intervenants : une conseillère d’éducation, un professeur d’université, un responsable associatif, etc…

Dehors les participants vont, viennent, allant d’ateliers en ateliers. Malgré l’intense animation, le forum se déroule paisiblement. Par contre il y a de véritables poudrières dans le contenu de certains échanges.