Que faire du Spoutnik V ?

C’est une question qui ne doit pas être tabou et qu’il est légitime de poser.
Après les difficultés rencontrées par le vaccin astrazeneca, les difficultés d’approvisionnement rencontrées., il était évident que le vaccin russe allait être mis au débat.
Le commissaire européen Thierry Breton est bien gentil de nous expliquer que nous n’avons pas besoin de Spoutnik. Soit, mais qu’alors il soit en mesure de garantir l’approvisionnement.
D’ailleurs plusieurs chef d’État commencent à s’impatienter et trouvent que les discussions prennent trop de temps pour valider ce vaccin.
Angela Merkel s’est dite prête à le commander s’il était autorisé par l’union européenne.
Lassés d’ attendre, deux pays, la République Tchèque et la Hongrie ont déjà autorisé son utilisation sans l’aval de l’EMA. Le vieux réflexe de se tourner vers la Russie a fonctionné ce qui n’est pas sans interpeller au niveau géopolitique.
Le premier ministre italien, Mario Draghi commence à se poser la question. Le ministre de la santé tunisien, Faouzi Mehdi s’est fait vacciner au Spoutnik v.
Et pour finir le maire indique qu’il pourrait faire livrer des milliers de doses compte tenu des relations (mystérieuses) qu’il entretient avec la Russie.
Le temps presse. 20 personnes sont encore décédées de la Covid hier dans notre département. Et nous savons désormais que le variant anglais est non seulement 50 à 70% plus contagieux que le variant initial, mais qu’il est aussi 60% plus létal.
Seule une vaccination intensive nous sortira de ce pétrin.
Pourquoi l’Europe tarde t’elle alors autant ? Un vaccin, ce n’est pas une question d’idéologie mais de sauver des vies.

Sur les collines niçoises c’est l’heure de l’or jaune

Chaque année à la mi novembre, C’est le moment de la cueillette des olives. C’est un moment de convivialité et aussi une tradition. Chaque famille y contribue, de la petite propriété où l’on cueille quelques kilos à ceux qui sont propriétaires de plusieurs centaines d’oliviers.
C’est la caillette qui est la variété d’olive qui est cueillie chez nous. C’est elle qui bénéficie aujourd’hui d’une AOP depuis 2001. J’avais présenté à Laurent Fabius ce dossier et c’est lui qui avait promulgué le décret.
L’olive fait partie de notre identité. Pourtant elle revient de loin, des centaines d’olivaies ont été laissées à l’abandon dans les années 1970 et pendant près de 30 ans.
Ce n’est qu’à la fin des années 1990 que l’olive a été réhabilitée. Les moulins à huile, dans les villages, qui somnolaient depuis longtemps ont vu leurs pressoirs rénovés, développant la récolte et recréant un peu d’animation et de commerces.
Puis l’olive est devenue un produit de transformation, baignant tantôt dans la saumure pour finir sur table à l’apéritif, tout comme la pâte d’olive.
Mais la star est incontestablement l’huile d’olive, l’or jaune de nos collines et de notre moyen pays

France 2. Soirée Unis pour le Liban

Superbe concert… organisé de main de maître par Ibrahim Maalouf avec notamment un hommage aux femmes libanaises sur un très beau texte de « grand corps malade »
Faites un petit effort 92200 Liban, 5 euros seront prélevés sur votre facture.
Le Liban et la France, c’est une relation particulière. Ceux qui n’ont pas eu la chance d’y aller ne peuvent mesurer la profondeur de ce lien.