Spectacles : Et si l’espoir venait de Barcelone ?

Ce poste peut paraître décalé vu l’actuelle situation sanitaire de la France.
Mais pourtant je ne veux pas laisser sans l’évoquer cette lueur d’espoir pour des professions qui souffrent.
Et s’il était possible d’avoir une vie culturelle pendant la pandémie, et même d’aller à des concerts de rock dans des conditions sûres ?
C’est à cette question que veulent répondre les catalans qui ont tenté une expérience pilote samedi soir à Barcelone, avec un concert sans distances sociales mais avec des participants testés préalablement et dûment masqués. Et en partenariat avec un hôpital.
C’est la grande salle du Palau de San Jordi, sur la colline de Montjuïc, qui a accueilli ce premier grand concert pop depuis le début de la pandémie.
Cette expérience ouvre un nouvel espoir pour le monde des spectacles, en Espagne mais aussi dans le reste de l’Europe, pour essayer de continuer à survivre malgré la pandémie. Ce grand concert test reprenait le flambeau d’une tentative précédente, menée en décembre à plus petite échelle, avec 500 spectateurs dans un théâtre de Barcelone, dans des conditions à peu près similaires.
S’il s’avère que cette expérience est concluante et ne se termine pas par un méga cluster, il serait intéressant de s’en inspirer.
Réponse dans 15 jours.

L’idée d’un certificat sanitaire progresse

Je vais surement en contrarier quelques uns mais j’avoue que l’idée d’un certificat sanitaire, validé par les 27 états de l’Union Européenne ne me choque pas et que je ne considère pas cette initiative comme attentatoire à nos libertés.
Selon les informations de Thierry breton, notre commissaire européen chargé des vaccins, il pourrait être opérationnel vers la mi-juin.
Ce certificat sanitaire permettrait de voyager en Europe. en dehors de l’identité il contiendrait un QRCode, préciserait le type de vaccin que vous avez reçu, ou si vous avez été malade et fabriqué des anti-corps. Enfin en l’absence de ces renseignements, il contiendrait le résultat d’un test PCR récent.
Je trouve cette conception purement citoyenne, chacun prenant ses responsabilités puisque ce certificat sanitaire n’est pas obligatoire.
En revanche il pourrait être demandé pour voyager, pour prendre un avion, voir pour entrer dans un lieu public ou une salle de spectacle.
On pourrait également y réfléchir pour rouvrir les restaurants. Certains diront peut être que cela crée des citoyens à deux vitesses. J’entends cet argument mais je ne le partage pas dès l’instant où chacun d’entre nous aura la liberté du choix.

On peut parler du Sidaction ?

Durant ces trois jours se déroule le Sidaction et je salue tout ceux et toutes celles qui se sont mobilisé dans un contexte si difficile pour parvenir à organiser des manifestations.
En France, 173 000 personnes vivent aujourd’hui avec le VIH, on estime que 24 000 personnes ignorent leur séropositivité. Il est difficile de tirer un bilan d’une année 2020 fortement impactée par l’épidémie de Covid-19 : une diminution du nombre de dépistages de près de 60 % a été observée entre février et avril 2020, aussi bien pour le VIH que pour infections sexuellement transmissibles bactériennes.
Si j’ai tenu à rappeler ces chiffres c » est pour rappeler que si l’on ne meurt quasiment plus du sida, ce n’est pas pour autant que la maladie a disparu. et que tous les problèmes sont résolus.
Les avancées scientifiques vont plus vite que la société. Le VIH reste un tabou, et un traumatisme. Même si la situation aujourd’hui n’a rien à voir avec celle des années 90 le VIH reste à la fois un facteur de stigmatisation et de discrimination.
Aujourd’hui toutes les pathologies, dont le Sida, s’effacent devant la Covid 19 qui les rend invisibles.
Toutefois le Sidaction demeure un enjeu. C’est ce message que l’émission spéciale de France 2 n’a cessé de faire passer. En saluant Line Renaud qui méritait bien cet hommage, elle qui s’engagea dans cette cause très tôt, lorsque les artistes et les gens de culture ne se bousculaient pas, et qui, au crépuscule de sa vie, en demeure une militante infatigable.
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Patrick Allemand

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Le Rassemblement National sera toujours le Front National

Ils ont beau faire des efforts pour gagner en respectabilité, chassez le naturel il revient au galop, plus particulièrement par le biais de deux délibérations concernant des subventions aux associations au Conseil Municipal.
Associations sportives tout d’abord avec l association Légion Sport, accusée de pratique le communautarisme parce que les activités proposées sont pratiquées par des tchétchènes. Pour connaître le président Édouard Raebiger, c’ est un républicain sincère et cette attaque est particulièrement injuste.
Associations sociales ensuite avec une attaque en règle du centre LGBT et de son président

Erwann LE HÔ

, accusé d’être à la solde du maire de Nice. Nice au Cœur est membre du conseil d’administration. Ce dernier est très œcuménique. Le PS06 est également membre. Il y a une proximité historique depuis la dépénalisation de l’homosexualité. C’est Robert Badinter qui en a été le porteur, pas JM Le Pen.

Associations sanitaires enfin. Le Rassemblement National a voté contre une délibération attribuant des subventions à 22 associations parce que dans les 22, il y avait une subvention pour un programme d’échanges de seringues. Des propos stigmatisants ont été tenus. Le FN s’était déjà opposé au distributeur de la rue Édouard Beri.
Bref, Sida, toxicomanie, homosexualité, communautarisme, tout était réuni pour la promotion d’une idéologie toujours aussi nauséabonde même si elle a changé de nom.