Remettre la République au cœur des quartiers !

 

Cette belle phrase rappelle la grandeur du défi qui se dresse devant les pouvoirs publics. Mais cette phrase est aussi un paravent utilisé par de nombreux élus pour masquer la vacuité de leurs choix politiques dans le domaine de la politique de la ville, qui est à la dérive.

Les résultats sont là. Même les associations les plus soutenues par la ville, comme ADAM, tirent la sonnette d’alarme. Des dizaines d’autres licencient, diminuent leurs volumes d’activités.

Il en est de même au niveau du logement et plus particulièrement de l’absence d’entretien des immeubles, notamment du parc social de Côte d’Azur Habitat. Ce qu’il se passe aux Liserons depuis samedi où la tuyauterie de l’eau chaude d’un immeuble a cédé provoquant des inondations de garages et autres, en est le dernier exemple en date. Et qui paiera ? Encore les locataires sur leurs charges ?

Ce sera un des grands enjeux des prochaines élections municipales car la cohésion sociale et le vivre ensemble de la ville en dépendront.

La Rotonde du stade du Ray échappe à la destruction : Je m’en félicite

Rotonde

Christian Estrosi vient d’annoncer que la rotonde du stade du Ray serait finalement conservée et intégrée au projet de requalification du Ray en mémoire du passé sportif du lieu.

Je me félicite de cette décision qui reprend strictement une proposition que les élus du notre groupe avaient faite lors d’une conférence de presse que nous avions tenue devant La Rotonde le 9 mai 2016 où nous avions demandé la conservation de cette Rotonde.

Il suffit de taper sur google Rotonde du stade du Ray pour retrouver dès la page 2 qui l’attestent.

Cela démontre que l’opposition est parfois écoutée et l’on ne peut qu’en être satisfait.

Le casse-tête des emplois aidés

Évidemment qu’il y avait trop d emplois aidés et pas toujours attribués à bon escient.

Hier une délégation d’une quarantaine de directeurs d’école protestait contre la fin des contrats aidés devant le rectorat. Cela veut dire qu’ils avaient une utilité. Les emplois aidés auxiliaires de vie scolaire ont été renouvelés, pas les emplois de secrétariat et en même temps, est-il normal qu’une grande administration comme l’Education nationale fasse assurer le secrétariat des établissements scolaires par des emplois aidés. Ma réponse est non !

Les protestations des maires remontent vers le gouvernement car les communes sont de grandes consommatrices d’emplois aidés. Mais combien d’emplois aidés ont elles transformé en contrat de travail ? Combien de départs à la retraite après ne pas avoir été remplacés l’ont finalement été par des contrats aidés ? Est il normal qu’un emploi aidé fasse fonction d’éboueur comme on le découvre dans certaines communes alors que c’est un vrai métier ? Combien de communes pour ne pas augmenter la pression fiscale sur leurs administrés ont fait indirectement payer par l’état certains services de proximité ?

Le secteur associatif se trouve aussi lourdement pénalisé, très lourdement parce que là, ce sont des actions qui s’arrêtent, des jeunes qui se retrouvent sans activités dans la rue et là, doit se.poser la seule véritable question très politique sur la notion d’utilité sociale. Quel coût social et politique est on prêt à payer pour faire des économies ?

A cette question, le gouvernement Macron a répondu dans un premier temps « peu importe » en annonçant la suppression des emplois aidés. Puis il a reculé annonçant qu’ il continuerait a en financer 200 000 ! C’est une bonne nouvelle. Encore faut il savoir lesquels 05? Pour moi c’est clair, la vie associative doit être privilégiée ! Et pour vous ?

Nice fête la Semaine Europeenne de la Mobilité Durable en supprimant les lignes de bus du réseau collinaire !

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Nous avons intitulé cette conférence de presse : « Nice fête la semaine européenne de la mobilité durable… en supprimant les lignes de bus du réseau collinaire ».

C’est une manière de traiter avec un peu d’humour une question très sérieuse qui est celle de la desserte de nos collines par les transports publics.

Ligne d’Azur est-elle un service public ?
A priori, le passage en régie aurait dû l’affirmer encore davantage. C’est la raison pour laquelle nous n’acceptons pas la notion de rentabilité sur des lignes dont, à l’évidence, on sait depuis longtemps qu’elles ne sont pas rentables. C’est la définition même d’un service public.

Cette offensive en règle contre les lignes collinaires est d’autant moins compréhensible que la régie « Ligne d’Azur » est en bonne santé financière.
En effet, l’exercice 2015 laisse apparaître un excédent, une fois les transferts sur la section investissement effectués, de plus de 2,7 millions d’euros.

Si la régie perdait de l’argent, on pourrait encore comprendre ce souhait de rationnaliser. Mais, lorsque l’on fait un tel excédent, on peut parfaitement supporter le fonctionnement de lignes déficitaires dès l’instant où elles concourent à la desserte des collines, à un maillage territorial.

Il a donc été envisagé par la Régie Ligne d’Azur de réduire les services sur toutes les lignes comptant moins de cinq voyageurs par course en moyenne ou se trouvant en doublons d’inter ligne. La réponse de la Métropole est claire. « Ces lignes génèrent des coûts d’exploitation disproportionnées par rapport au service réellement rendu.

Or, depuis deux mois, l’existence de plusieurs lignes de bus a été remise en question.

Ligne 72. Il s’agit d’une boucle Passage à Niveau Gambetta, Cyrnos, Righi. Une décision a été prise de ne plus faire circuler la navette qu’en début de journée jusqu’à 8h55 et après 16h25 l’après midi. Décision prise sans aucune concertation. Tout a été suspendu pour le moment. C’est la suppression de 17 navettes tout de même. Il y a eu une pétition. La Métropole a annoncé qu’en septembre, il serait procédé à un comptage en liaison avec le comité de quartier. La ligne 72 n’est pas encore sauvée dans son intégrité.
Ligne 76. Fontaine du Temple, Aspremont, Castagniers, Saint Blaise. Là encore, la Métropole fait état de 4 voyageurs par course sur l’ensemble du parcours et indique vouloir réduire l’offre de transport sur l’ensemble de la ligne. Une pétition citoyenne est en cours car cette ligne est vitale pour rattacher la Place Fontaine du Temple aux villages voisins.
Ligne 31. Quartier de la Madeleine, La Madeleine supérieure et Pont du génie. La ligne s’est trouvée suspendue du chemin de la costière jusqu’à la clinique de la Costière les samedis et dimanches. Cela pose de gros problèmes.
La stratégie semble calée sur la ligne 76, à savoir privilégier le début et la fin de journée. Ceci n’entrerait en application qu’au 1er janvier 2017.
Ligne 19. C’est celle qui reliait le col de Bast à la Libération en passant par Jean Behra. Elle a été supprimée depuis le 1er septembre. La ligne 24 est censée s’y substituer mais ce n’est pas l’avis des usagers.
Ligne 21. La suppression du tronçon entre le Vallon des fleurs et Rimiez Saint Georges pose de gros problèmes car cela provoque une discontinuité des transports publics dans tout le Vallon des Fleurs. Les usagers sont obligés de descendre à Henri Dunant et de passer par la place commandant Jérôme.
La ligne 17 est également écourtée à partir du Vallon de Pessicart. Le bus ne rentre plus dans la CPAM et ne dessert plus les arrêts internes, parait6il à cause du niveau alerte –attentat. C’est très pénalisant pour de nombreux usagers.

En conclusion, il y a bien une stratégie politique globale de fermeture de lignes de bus sur le réseau collinaire contre laquelle nous protestons.

Nous demandons un moratoire sur toutes ces diminutions de fréquence ou suppressions de lignes.

Nous pensons que le réseau collinaire devrait être entièrement revu au moment de la mise en service de la ligne 2 du tramway car il faudra à ce moment là organiser le rabattement des usagers résidant sur les collines vers la ligne 2 du tramway. La logique devrait à ce moment là aboutir à une densification de l’offre de service de transports publics en zone collinaire.