Hommage aux dirigeants des clubs sportifs

 

Hier soir, villa Masséna, avait lieu une remise de médailles d’or de la jeunesse et des sports.

Cette décoration très importante récompense des dirigeants sportifs qui ne comptent pas leurs heures de bénévolat et font vivre nos clubs.

Parmi eux j’ai eu le plaisir de rencontrer Charly Berard, ancien coureur cycliste, équipier de Bernard Hinault, et Daniel Olivieri, ancien président du comité départemental de boxe anglaise.

13 novembre 2015, 4 ans déjà !

Il y a 4 ans, la France connaissait le pire attentat terroriste jamais perpétré sur son sol, 138 morts, 413 blessés.

Du Stade de France au Bataclan en passant par les terrasses des cafés, la mort fut semée par ce commando de 10 terroristes.

Nous n’oublions pas. Et mes pensées vont ce matin aux victimes et à leurs proches.

Musulmans morts pour la France

 

L’image contient peut-être : plein air

Quand je vois le « mic-mac » de ce week-end je me dis qu’heureusement que la République est solide.
Les musulmans ont mon soutien total et sans aucune ambiguïté.
L’initiative du 10 novembre était elle pour autant la bonne réponse ? J’en doute. En tout cas elle a creusé le fossé et les divisions sur la question de la laïcité.
De ce pont de vue si certains avaient des objectifs politiques dans cette manifestation ils auront gagné et révélé l’état de désunion de la gauche sur cette question.
Le sujet ici n est pas la laïcité mais c’est la cohésion sociale. Ce qui est en cause c est la cohésion sociale, c’est la condamnation de ces aggressions contre des citoyens appartenant à la communauté nationale ou vivant sur le sol français à cause de leur religion.
Ce n’ est pas admissible. Nous devons faire société. Nous sommes différents mais ensemble. C’est cela le concept d’une société laïque qui sépare le pouvoir politique et le pouvoir religieux et promeut la liberté des cultes.
En cela, l’image de cet enfant arborant une étoile jaune, par la symbolique qu’elle véhicule, est consternante de bêtise et d’ignorance.
Une manifestation passe mais la république demeure. C’est elle qui, au quotidien doit protéger musulmans, juifs, chrétiens, croyants et non croyants dans leurs pratiques et leur liberté .
Et plus particulièrement les musulmans, en ce moment, eux dont il faut en cette période de commémoration de l’armistice de 1914-1918, rappeler le lourd tribut qu’ils ont versé pour que la France reste libre.

Il y a 30 ans, le mur de Berlin tombait !

 

C’est dans la nuit du 12 au 13 août 1961 que la RDA érigeait le mur de la honte pour tenter de mettre fin à l’exode de ses habitants vers la RFA.
Pendant 28 ans, Berlin a été séparée en deux Berlin Est et Berlin Ouest
Il s’agissait en fait d’un double mur de 3,6 m de haut avec un chemin de ronde, 302 miradors, 14 000 gardes et 600 chiens et du barbelé partout. Réputé infranchissable, ceux qui s’y sont risqué y ont souvent laissé la vie.
C’est l’effondrement de l’URSS en quelques mois, imprévisible pour le commun des mortels, la Pérestroïka conduite par Mickaël Gorbachev et les grandes manifestations qui eurent raison de ce symbole de la guerre froide, qui fut cassé et éventré dans la nuit du 8 au 9 novembre 1989.
C’etait il y a 30 ans et pourtant cela me semble si proche. Je me souviens de ce formidable espoir qui naissait, qui ouvrait la porte à la réunification allemande que François Mitterrand n’avait pas vu venir, et à l’élargissement de l’union Européenne.
Nous avions tous conscience, en regardant à la télévision tout ces jeunes franchir le mur, sauter et se retrouver en zone libre, que nous avions le privilège de vivre un grand moment de l’histoire contemporaine.
C’est de Berlin que j’ai ramené ce morceau de mur qui est aujourd’hui dans la bibliothèque (photo 1).
J’ai encore en mémoire, Daniel Billalian, qui commentait le JT en direct et ces images tellement fortes du violoncelliste Rostropovitch jouant devant le mur de Berlin, pour la jeunesse allemande.
Lorsque je suis allé à Moscou avec Jean Marc Ayrault et Michel Vauzelle en fin 2012, j’avais demandé à aller au cimetière de Novedievitchi, qui est un peu le cimetière du Père Lachaise de Moscou. Ce n’est pas la tombe de Boris Elstine que je suis allé voir (on ne peut pas la manquer tant elle est imposante) mais celle plus modeste de Rostropovitch, en souvenir de ce 9 novembre 2019 qui m’a marqué à vie.