Décès d’un SDF à Nice, la précarité continue de tuer !

Cette nuit, un homme est mort après avoir passé la nuit dehors sous les intempéries.
Le centre d’hébergement d’urgence El Nouzah, prévu pour les opérations grand froid n’ouvre que le 1er décembre.

Je demande , compte tenu de l’annonce de fortes intempéries nocturnes prévues par Météo France pour les 5 nuits à venir, à ce que ce centre soit ouvert sans délais.

C’est dans ce square, à deux pas de l’école Fuon Cauda que le corps sans vie a été retrouvé.

Aller vers le zéro déchets

 

L’excellente enquête réalisée par le quotidien régional a mis en lumière des pratiques aussi discrètes qu’ irrationnelles.

500 tonnes de déchets ont été transférées à 1200 kilomètres de Nice au Pas de Calais pour y être incinérés.

C’est le résultat d’une saturation de nos propres installations. Je lis ici et là qu’il faudrait les augmenter. C’est une conception symbolique d’une certaine renonciation.

Les communes sont responsables de la collecte des déchets pas de leur traitement.
C’est en amont qu’il faut agir. Chaque habitant de Nice produisait en 2016, 381 kilogrammes de déchets par an alors que la moyenne nationale est de 261 kilogrammes.

Je ne pense pas que les touristes soient les seuls responsables de cette situation.

Il faut tendre vers le zéro déchets, développer les ressourceries (et ailleurs que dans les quartiers) et le recyclage (par la multiplication des composteurs privés et publics), accentuer le tri sélectif, remettre au goût du jour les bouteilles en verre avec consigne pour diminuer les volumes de plastique, pratiquer la tolérance zéro pour les mégots de cigarettes.

Toutes ces propositions seront au cœur des débats de la prochaine campagne municipale, n’en doutons pas ! Et leur efficacité influera aussi sur le volume des déchets.

L’équilibre thermique de notre planète !

 

Très intéressante conférence co-organisée par Nice au Cœur et Nice Rive Gauche qui avait invité Bernard Krebs.

Bernard a commencé par évoquer les glaciations quaternaires et les périodes interglaciaires. L’actuelle a commencé il y a 10000 ans et se poursuit. Aujourd’hui c’est le désert dans des endroits où avant c’était des prairies.

Face au réchauffement climatique l’enjeu est clair. Il faut baisser la production de CO2 et stocker ce qui peut l être car on ne peut pas maîtriser l évaporation. Si la température augmente il y a plus d’eau donc plus d’effet de serre. En Allemagne, on travaille sur des
techniques industrielles de captation dans de grosses installations pour lutter contre le CO2..

La deuxième idée reçues est que le surcroît d’ énergie n est pas lié à un surcroît d activité solaire. En fait le niveau de chaleur du soleil est sans répercussion sur notre température. Plus de la moitié de notre chaleur vient de la terre.

Les sommes en jeu sont considérables puisqu’il faut 600 francs suisses pour compenser 450 voitures par an.
Les glaciers des zones tempérées renvoient plus d’albido mais leur fonte s’accélère.
L’ Atlantique nord à connu 35 ouragans de catégorie 5 en un siècle et 13 depuis 2000.

Seule une taxe carbone planétaire calculée en fonction des niveaux de vie des pays permettrait le financement d’une politique à la hauteur des enjeux contre le CO2. Plus le taux augmente et moins on respire facilement.

Le pays qui produit le plus de CO2 c est le Qatar qui commence à climatiser les rues

La France, quant à elle, dépasse 6 des 9 limites planétaires. Nous devons avoir conscience que si on veut annihiler les émissions de CO2, il faudrait construire 1500 éoliennes par jour

Bernard a enfin évoqué la question des assurances, celle des dégâts climatiques assurés et non assurés car les gens n’arrivent plus à couvrir le risque. En effet les polices d’ assurance augmentent.

Un débat assez riche s’en est suivi.

Vers le zéro déchet : Et si on utilisait les poules ?

 

Et si on utilisait les poules comme à Vence pour réduire nos déchets ménagers ? La question mérite d’être posée lorsque l’on sait que les poules sont capables de recycler 30% de nos déchets organiques, mieux qu’un composteur puisque les poules recyclent aussi des restes d’aliments cuits.

Si on peut difficilement imaginer une poule sur un balcon de la rue de Rivoli, il faudrait réaliser une cartographie de la ville. Il y a des zones où cela n’apporterait aucune nuisance.

Nous étions à la marche niçoise pour le climat

 

Si une cause doit tous nous rassembler c’est bien celle-ci.

La très belle ambiance a compensé une participation un peu moins élevée qu’au printemps dernier malgré un très gros battage sur les réseaux sociaux.

La prise de conscience est réelle mais générationnelle. Les jeunes, le festival de couleurs, les sit in et la créativité sur les slogans par contre c’était top!