Arrivée de la ligne 2 du tram au port de Nice.

 

Ce matin c’était l’ inauguration.
Des milliers de niçois étaient là et j’étais à leurs côtés parce que c’est la démocratie. J’avais boycotté l’inauguration du souterrain parce que je m’y étais opposé.
Aujourd’hui, c’était différent. C’était la totalité de la ligne 2 qui rendra beaucoup de services à de nombreux niçois ce n’était pas le jour de rappeler :
Que c’est un chantier qui a coûté plus d’un milliard d’euros avec de nombreux dépassements et autant d’avenants très loin des 450 millions d’euros promis initialement.
Que ce chantier n’améliore pas le confort de déplacements des Niçois et qu’il a fallu remettre en circulation de nombreux bus et des lignes pour permettre un maillage de la ville que ne permet pas le tram.
Que la cause indirecte de la mise en service du tram cause biens des désagréments avec ce verdissement irréfléchi qui gêne commerçants, services de secours, livreurs et déménageurs.
Que le gain en qualité de l’air n’est pas ce qui était escompté
Que le déport essentiel vers la ligne 2 concerné les usagers du bus et bien moins les automobilistes.
Que le temps aéroport port de Nice ne sera jamais celui de 26 mns annoncés par le maire, mais de 33 mns.
Autant de questions qui restent en suspens mais qu’aujourd’hui il fallait oublier, le temps de cette inauguration.

 

Transports publics, Régie Ligne d’Azur, Ligne 2 du Tram : suite du feuilleton !

Dès la fin de la première semaine de septembre, notre groupe a été le premier à alerter le président de la métropole sur les difficultés auxquelles se trouvaient confrontés les usagers des transports publics.

Et nous avons obtenu un certain nombre de résultats positifs tout simplement parce que nous portions avec Paul Cuturello et Christine Dorejo une parole juste.

Autant le dire avec clarté ce nouveau schéma de transports a dû être pondu par un technocrate qui ne doit pas utiliser souvent les bus pour se déplacer. Les correspondances séduisantes sur le papier se révèlent à l’usage désastreuses en terme de temps perdu. La plupart des plaintes des usagers indiquent un temps de trajet doublé, voire plus.

Cette semaine a été aussi folle que la précédente et de nombreuses rumeurs font état d’un colère noire du président de la métropole.

Pour calmer la colère des Niçois, la métropole en est réduite à procéder à de nouveaux ajustements.

Ils portent sur la création de 3 nouvelles lignes.
A compter du 21 octobre la ligne 32 qui reliera Caucade, Sainte Marguerite, Ferber est prolongée pour rejoindre Magnan et la promenade des Arts.
Il y aura aussi la ligne 87 entre l’hôpital l’Archet la gare Thiers et la Promenade des Arts, de 6h à 21h avec une fréquence de 30 mns (attention c’est limite. )
Concernant la ligne 6, tous les trajets vont jusqu’à la Croix de Berra et elle devient une liaison directe avec Magnan.
Enfin le bus de Pessicart, ligne 70 rejoindra la gare SNCF(fréquence 35 mns).

Continuez à nous faire remonter les problèmes non encore résolus, nous porterons votre voix dans l’hémicycle du CUM.

A noter que depuis notre initiative, d’autres candidats potentiels ou déclarés se sont aussi saisis du dossier. Je tiens simplement à signaler que le retour à l’ancien schéma de transport de l’avant 2 septembre n’est ni possible ni souhaitable.

Pas possible car le verdissement prématuré des couloirs de bus qui relevait plus de préoccupations électorales qu’écologiques ne permet plus aux bus de les emprunter. Ils rentrent dans le flux de circulation, ce serait de nouveaux embouteillages, une perte de fiabilité horaire totale, bref une belle pagaille.

Pas souhaitable parce que la ligne 2 du tram demeure une avancée importante, mal exploitée aujourd’hui parce que ce nouveau schéma de transports a été pensé comme une substitution de la ligne 2 aux bus alors qu’il aurait dû être pensé en complémentarité. C’est l’erreur politique fondamentale commise par le président de la métropole.

Fouzia Ayoub, Annie Promonet, Elena Sanfilippo, Nicolas Delaire, Michele Viale, Françoise Assus-Juttner, Jean-Jacques Palos, et vous tous.

Les bus RLA redesserviront la gare Centrale SNCF !

 

L’ avenue Thiers va voir repasser les bus desservant la gare centrale. Une décision rendue publique ce matin, 48 heures après notre conférence de presse avec Paul Cuturello et Christine Dorejo, sur les ajustements à faire dans la foulée de la réorganisation du réseau Ligne d’Azur.

Une première avancée suivie d’une seconde, le rétablissement de la desserte de Carrefour TNL, également pointée dans notre conférence de presse.

Tout ceci à l’attention de ceux qui ne voient pas toujours le rôle et l’utilité de l’opposition.

Le tram à l’Ariane et à La Trinité

 

Hier soir c’était la réunion de rentrée du collectif pour l extension de la ligne 1 du tram à l’Ariane et à la Trinité.

Une ambiance de rentrée scolaire dans la bonne humeur avec une nouvelle donnée de taille. Selon le dernier Ipsos, 59% des niçoises et niçois soutiennent désormais l’idée d’un tram à l’Ariane. C’est la première fois que l’opinion publique niçoise, jusqu’à présent hostile à ce projet s’est retournée.

Il ne manquait personne à cette réunion où d’importantes décisions ont été prises sur la poursuite du travail en cours. Vont suivres un communiqué de presse, deux réunions publiques au minimum.

Il a été également décidé de mieux étudier les flux de circulation au delà de la Trinité pour voir comment il était possible de développer le multimodale grâce à des parkings relais. Une réflexion à un horizon plus lointain mais utile.

Étaient représentées les associations les Arianencs, les 3T, Nice au Cœur, Attack, Nouveau Souffle, Ensemble 06, le PCF, EELV, le Mrap et le MRC.

Ligne 2 du tram : la puissance de la communication

 

Ce matin le quotidien régional titre à la Une  » ligne 2 du tram : déjà un million de passagers »
Vous vous dites, 1 million mais c’est formidable ! Quel succès !

Mais il y a une autre lecture. 1 million depuis le 28 juin, cela fait 1 million en 34 jours, soit 29 411 passagers par jour. Or l’objectif martelé publiquement par Christian Estrosi est 140 000
passagers par jour.

Nous en sommes encore loin.