L’AP-HP confirme un lien entre le Covid-19 et l’inflammation cardiaque touchant des enfants

 

Ainsi les anglais avaient cette fois raison.

L’équipe de l’hôpital Necker, lors d’une conférence de presse, a confirmé une connexion avec le nouveau coronavirus. 21 d’enfants ont été hospitalisés ces derniers jours dans des services de réanimation pour défaillance cardiaque. Ils ont tous été en contact avec le virus.

Depuis le 15 avril, un nombre inattendu d’enfants atteints de myocardite (inflammation du muscle cardiaque) ont été admis dans les services pédiatriques d’Ile-de-France.

La majorité d’entre-eux présentant un tableau clinique proche mais incomplet de la maladie de Kawasaki, une inflammation des vaisseaux souvent secondaire à une infection virale.

Il faut rester particulièrement attentif au développement de cette forme spécifique qui pourrait avoir une incidence non négligeable sur la rentrée scolaire prévue le 11 mai. 10 jours c’est une éternité avec le Covid19 et ses mutations.

Il est évident que si les cas se multipliait les parents d’élèves verront leur inquiétude croître et c’est légitime.

NB : Nice pour le moment ne déplore aucun cas.

Le déconfinement et ses conséquences locales

 

Je viens d’écouter l’allocution d’Edouard Philippe…
On ne peut pas considérer qu’ il s’agit d’un déconfinement véritable le 11 mai. Désormais il s’agit d’une première marche jusqu’au 2 juin.

Le plus emblématique est la question de l’éducation. A l’heure qu’il est, il n’est même pas acquis que les lycées rouvriront avant l’été.
Par contre les maternelles et le primaire reprendront le 11 mai, le 18 mai les 6emes et les 5emes, pour les collégiens le port du masque sera obligatoire.

Il n y a pas besoin de faire un débat sur l’application stop-covid, système auquel je suis résolument opposé. La manière dont l’autorisation des déplacements est conçue. Nous allons rester très contrôlés, très surveillés avec des attestations à présenter pour des déplacements de plus de 100 km, département par département, en fonction de la couleur des départements, fonction de l intensité du virus. On imagine la bataille qui sera menée en coulisse, pour être classé département vert et département rouge.

Un certain nombre de dispositions auront un impact direct sur la vie sociale. Les cinémas et les salles de spectacles demeurent fermés. L’événementiel sur lequel est fondé une part de l’attractivité de notre politique touristique demeure à l’arrêt. L’annulation décidée hier du grand prix de France de formule 1 en est le dernier exemple. La saison de sport professionnel est terminée, cela vaut notamment pour la ligue 1 de football et cela pourrait offrir à l’OGCNice, une place européenne. Les cérémonies religieuses demeurent interdites et c’est logique. Par contre la fermeture des plages pose question surtout pour une ville comme Nice où les plages privées font le forcing pour voir leurs surfaces agrandies.

Dans les transports le port du masque sera obligatoire et la règle d’un siège condamné sur deux sera obligatoire. Mais comment cela pourra t’il être appliqué? Seul le retour de contrôleurs dans les transports publics peut le permettre. Cela promet un débat intéressant avec la régie Lignes d ‘Azur et la métropole.

Au niveau économique, le télétravail est maintenu. Pour les autres salariés, le recours à des horaires décalés est préconisé. Le 11 mai sera le jour de la réouverture des commerces et des marchés. Le gouvernement tranche ainsi un débat que j ai eu hier avec Christian Estrosi qui est hostile à cette réouverture alors que je considère que les petits marchés auraient pu être rouverts.
Par contre le report de la décision d’ouverture des cafés, restaurants et hôtels, considérés comme lieux potentiels de propagation du virus, va faire des dégâts considérables dans une ville comme la nôtre.

Enfin tout cela reste subordonné à plusieurs facteurs :
-rester bien confinés jusqu’au 11 mai car si le relâchement se poursuit et qu’il y a une reprise épidémique d’ici 10 jours, le déconfinement pourrait être remis en cause
-assurer au moins 700 000 tests sérologiques par semaine pour dépister les positifs et avoir la capacité de les isoler ce qui passe par un volontarisme. Les préfets doivent réquisitionner le secteur de l’hôtellerie.
-avoir suffisamment de masques et les fournir gratuitement à tous les français. Dans le déficit abyssal qui est en train de se creuser, ce ne sera qu’une goutte d’eau. Mais personne ne doit rester sans un masque, inutile un jour, indispensable le lendemain.

27 avril 1848 c’était l’abolition de l’esclavage

 

L’homme qui a signé le décret d’abolition de l’esclavage s’appelait Victor Schœlcher.

Il est bon de rappeler en ce 172eme anniversaire qui était cet homme en faisant un peu d’histoire.

Dès 1831, après un voyage à Cuba, Schœlcher affirme dans la Revue de Paris que les esclaves sont des hommes donc sont libres de droit. En 1833, dans De l’esclavage et de la législation coloniale, il propose une libération progressive évitant les vengeances raciales et permettant aux esclaves d’acquérir l’autonomie économique et intellectuelle.

En avril 1847, la campagne de pétitions de la Société de morale chrétienne recueille 11 000 signatures.

À la fin de février 1848, pendant son voyage d’enquête au Sénégal, Schœlcher apprend la chute du roi Louis-Philippe. Il regagne Paris, contacte François Arago, ministre de la Marine et des Colonies, qui le nomme sous-secrétaire d’État chargé des colonies et des mesures relatives à l’esclavage.

Le 4 mars 1848, le décret, qui nomme Schœlcher, président de la commission d’abolition de l’esclavage chargée de préparer l’émancipation, est signé par le gouvernement provisoire de la toute jeune République. Le 5 mars, la commission voit le jour ; elle est présidée par Schœlcher. La commission tient sa première réunion le 6 mars, et le 27 avril, elle propose une série de douze décrets qui émancipent les esclaves (un article leur octroie le statut de citoyen, ils sont désormais appelés nouveaux citoyens ou nouveaux libres) et organisent l’avenir dans les colonies.

Ainsi près de 250 000 esclaves sont libérés (plus de 87 000 en Guadeloupe, près de 74 450 en Martinique, plus de 62 000 à La Réunion[12], 12 500 en Guyane, plus de 10 000 au Sénégal) d’après les demandes d’indemnisation présentées par les propriétaires. Badou Mandiang

Covid19 : Nouvelle interrogation

 

Il semble que les grandes associations nationales de patients n’aient pas été sollicitées à Nice pour être associées à l’organisation de la distribution des masques.

Cela concerne des pathologies invalidantes comme Alzheimer, Parkinson ou la sclérose en plaques, mais également le cancer

Notre groupe demande à la mairie de bien vouloir organiser un plan de remise de masques portés à domicile pour les pathologies invalidantes et souhaite que les associations concernées soient contactées et associées.

Ceci afin de protéger le patient mais aussi les différents intervenant à domicile.