NON À LA RÉDUCTION DE LA SURFACE DES PLAGES PUBLIQUES À NICE !

Le maire de Nice, Christian Estrosi, vient d’annoncer que pour respecter la distanciation sociale entre tables et matelas dans les plages privées, il pouvait être envisagé une occupation temporaire du domaine public maritime.

Nice au Cœur s’oppose à cette hypothèse qui aboutirait à réduire la surface des plages publiques au bénéfice des plages privées.

Une telle décision conduirait à surpeupler les plages publiques, dont les usagers seraient, de fait, dans l’incapacité d’appliquer la distanciation sociale alors que les clients des plages privées en bénéficieraient.

Cela entraînerait une véritable inégalité entre ceux qui ont les moyens et ceux qui ne les ont pas, ce qui est inadmissible.

Pour que la surface des plages publiques à Nice ne soit pas diminuée, signez cette pétition !

Le 20 avril 2020 Notre groupe « Un autre Avenir pour Nice » #paulcuturello, #christinedorejo a alerté l’opinion publique sur la précarisation croissante des étudiants.

Cette alerte s’est faite par le biais d’une lettre que j’ai adressé au maire de Nice que j ai rendue publique. J’attirais son attention sur plusieurs cités, et notamment sur l’épicerie sociale de la cité Jean Médecin qui n’avait plus de stocks.

Le maire vient de répondre à notre groupe par un courrier dont je vous livre la substance.

Vous y apprendrez que  » depuis jeudi 16 avril 2020, 140 paniers de denrées alimentaires sont livrés chaque semaine aux étudiants identifiés par les services sociaux du CROUS et de l’Université.

Plus de 250 étudiants sur Nice en situation difficile ont été répertoriés par les services sociaux du CROUS et de l’Université.

L’intervention de notre groupe, a permis d’aller plus loin, en assumant notre rôle d’opposition constructive.

En effet. Faisant suite à notre interpellation publique, le maire indique que désormais 280 étudiants ont effectué une demande de paniers de produits frais.
Ces paniers, achetés par la Ville de Nice à la Chambre d’agriculture, contiennent des produits frais (fruits, légumes, œufs, fromage…) issus de la production locale et complétés par la cuisine centrale avec des œufs, du pain, éventuellement des yaourts et du fromage selon les disponibilités.

Ainsi la puissance publique prend le relais des associations tournées vers les maraudes comme « le café suspendu » Camille Santucci Fabienne Boyer qui ont joué leur indispensable rôle d’alerte.

Chaque 24 avril la communauté arménienne se souvient

 C’est la date retenue pour commémorer le génocide de 1915.

Cette année, comme pour toutes les autres manifestations, il n’a pas été possible de se réunir pour partager ce moment. La faute au Coronavirus.

Alors, confiné comme nombre d’entre vous, je repense à ces commémorations passées, particulièrement à celle de 2001, année où la France fut la première nation à reconnaître officiellement le génocide arménien.

Et j ai une pensée pour une personnalité particulière à laquelle j’avais remis l’olivier de la Région. Elle s’appelait Shamiran Sevag, c’était la fille du poète Rupen Sevag, exécuté en 1915 par les turcs.

Elle étonnait tout le monde par sa longévité et par sa vaillance. Un jour, au centre culturel arménien Barsamian alors que nous évoquions son âge, elle m’avait dit : »c’est que j’ai deux vies à vivre, la mienne et celle que les turcs ont volée à mon père ».

Shamiran était encore de ce monde en 2015, année du centenaire du génocide. Depuis, elle est partie rejoindre son père à l’âge de 102 ans.

COVID19 : Relancer le respect du confinement

Nous sommes en confinement jusqu’au 11 mai. Je veux bien que le choix de la date soit politique mais il n’est pas uniquement politique.

Nous souhaitons tous en finir avec le déconfinement le 11. Il faudra réussir ce cap difficile.
Mais il est une chose qui est certaine, c’est que s ‘il y a une nécessité pour que cela se passe bien, c’est de bien respecter le confinement jusque là.

Rien ne serait pire qu’un déconfinement unilatéral alors que seulement 5,3% de la population semble avoir été touchée en région Sud PACA, et que selon les dernières estimations de l’ARS PACA, l’épidémie commence à progresser, totalement à l’inverse de la tendance nationale.

Or on voit de plus en plus de monde dans les rues. Essayez de sortir au minimum, au minimum. C’est crucial pour notre santé collective et individuelle après le 11 mai.