30 km/h en ville : un vrai débat.

Dans le projet de Nice au Cœur, la limitation de vitesse à 30 /h était à l’ordre du jour. Non pas sous la forme d’une généralisation mais sous forme d’une extension<

Nous proposions, quartier par quartier, en liaison avec les comités de quartier et les conseils de quartiers de définir ce qui devait rester à 50 km/h et ce qui pouvait être abaissé à 30 kms / .

Il en était ainsi de la totalité des groupes scolaires mais il fallait aller plus loin notamment à proximité de grands équipements publics, de zones 30 s’imposant d’elles mêmes en cas de réduction du nombres de voies de circulation, etc.

Nous voulions promouvoir cette démarche avec un objectif précis, diminuer de 25% le nombre d’accidents matériels et corporels afin de rendre la ville plus apaisée et plus sûre.

Par contre étendre la zone 30 à toute la ville ne me paraît pas être une bonne solution.

Restaurer l’autorité de l’ État dans les quartiers

 

C’était l’une des propositions de Nice au Cœur. La reconquête républicaine de quartiers abandonnés, où L’État a reculé, doit être une priorité.

Ce qui vient de se passer aux Moulins hier soir est inadmissible. Un médecin, à fortiori, de SOS Médecins, qui intervient pour visiter un malade, ne peut pas, ne doit pas être empêché d’intervenir. Dans cette période spéciale, où le Covid19 peut frapper à tout moment, c’est mettre en plus en danger la vie d’autrui.

La réponse de Joëlle Martinaux, le refus d’intervenir aux Moulins pour les médecins de SOS est tout autant inadmissible. L’immense majorité des habitants du quartier des Moulins ne mérite pas cette double peine. Ils doivent avoir accès à tous les services de santé y compris SOS le soir.

Et c’est à l’État de le garantir. Et c’est à la ville et à la police municipale de se coordonner pour avoir le maximum d’efficacité, assurer le libre accès des médecins, pompiers dans tous les quartiers et faire respecter le couvre-feu notamment dans les zones de deal. .

La vidéo-protection n’est pas dans ces zones, la réponse adéquate, seule la PRÉSENCE HUMAINE peut répondre à ce défi y compris le soir.

C’est ce que je demande et je préfère cette solution mixte police nationale, police municipale au déploiement de l’armée qui commence à être préconisé et qui serait stigmatisante et plus liberticide.

Le tract scandale.

Un flyer d’un genre un peu particulier a envahi les parebrises des véhicules garés au parking Acropolis et dans les rues avoisinantes

Ce tract qui a l’allure d un tract de supermarché indiques les montants à débourser pour de la cocaïne, du MDMA et de la moula (cannabis) et le lieu : impasse des Liserons.

Cela dépasse l’entendement. Immédiatement le maire condamné avec la plus grande fermeté et Vardon lui emboîté le pas, ravi de l’aubaine.

Si effectivement ce tract est parti des Liserons, je dis à Christian Estrosi et au préfet des AM qu’il n’y a plus besoin d’aller voir les misérables au cinéma, il suffit d’aller se balader là haut.

Mais moi, j’ai indiqué qu’à ce stade je n’excluais rien et j’espère que toute la lumière sera faite dans les meilleurs délais possibles.

Pour tout dire je ne crois pas à cette affaire. Je ne vois pas l’intérêt des dealers des Liserons à venir tracter en ville pour se faire de la publicité et attirer l’attention sur eux. La cité des Liserons est nationalement connue des délinquants et des consommateurs qui savent parfaitement où aller s’approvisionner sans plan. Cette affaire ne peut que déboucher sur une descente de la police avec de nouvelles interpellations qui seront remplacées dès le lendemain pour que le business reparte. Cela ne peut que gêner le trafic.

Voilà pourquoi je n’exclus rien. En tout état de cause il faut savoir et vite.

Une fissure au viaduc d’Eze.

 

C’est une information révélée par Nice Matin dans le cadre d’une opération transparence que j’ai réclamée dès hier matin par courrier au président de la métropole.

Il s’agit d’une fissure sur un tympan du viaduc qui est placée sous surveillance rapprochée mais qui n’est pas classée 3U.

Bon faisons confiance à nos experts et nos ingénieurs. C’est très haut le viaduc d’Eze.