Communiqué de presse

 

Je prends acte du virage libéral et de la décision des écologistes EELV d’aller à la prochaine élection municipale indépendamment du reste de la gauche, en privilégiant une alliance avec l’AEI.

Dans ce contexte, je tends, bien sûr, la main au Parti Socialiste, au PCF ainsi qu’aux autres forces politiques, syndicales et associatives se reconnaissant dans une démarche citoyenne, écologique et sociale.

La méthode de Nice au Cœur a démontré son efficacité à plusieurs reprises. Elle est disponible pour construire un projet fort, porté par tous, et susceptible de rassembler au delà des nos électorats et de mobiliser les niçois.es en attente d’un véritable projet alternatif.

Patrick Allemand

Ce que la vie fait à la politique !

 

C’était ce soir au TNN et ce fut un vrai moment de bonheur. Cela a duré 1h 10.

La mise en lecture de Mohamed El Khatib est pleine de subtilité pour un hommage au sociologue Pierre Bourdieu, rendu au travers de trois lectures, effectuées par Julie Depardieu, Jacques Bonnafé et Nathalie Baye.

Bon le parti socialiste en prend pour son grade mais c’est parfois justifié, notamment concernant le droit de vote aux immigrés pour les élections municipales, promis sous Mitterrand, sous Jospin, sous Hollande, mais jamais réalisé. Mohamed El Khatib nous rappelle également l’épisode de la d’échéance de nationalité.

Une belle ovation méritée pour les 3 lecteurs à la fin.

Réaction aux sondages sur les élections municipales à Nice

Deux sondages le même jour sur deux hypothèses opposées à gauche permettent une analyse comparative.

Chez les forces progressistes, la surprise c’est le niveau élevé d’une liste verte unique et autonome, 13 %, par rapport aux 17% à peine que recueillerait une liste de rassemblement EELV-PS-PCF.

Cela doit interpeller la gauche et la pousser à réfléchir autrement, à se rassembler à partir d’un projet, en partant de la base, des citoyens, et non des sigles.

Je reste ouvert à la discussion.

Révolution à l’Europe !

 

Pour la première fois, une femme sera à la tête de l’exécutif européen.

Il s’agit de l’allemande Ursula Von Der Leyen. Elle permettra à la droite européenne de conserver le pouvoir à la tête de la Commission.

Christine Lagarde est nommée à la tête de la Banque Centrale Européenne.

Ainsi l’Allemagne et la France obtiennent des postes clés au sein des institutions européennes.

L’actuel Premier ministre libéral belge Charles Michel hérite lui de la présidence du Conseil européen, tandis que le poste de Haut représentant pour les Affaires étrangères est confié au ministre socialiste espagnol Josep Borrell.

Enfin l’eurodéputé italien David Sassoli, (V. Photo ci-dessus) du Parti démocrate, a été élu à la présidence du Parlement européen pour un mandat de deux ans et demi. Son élection, par 345 voix au deuxième tour du scrutin s’est faite en grande partie grâce aux voix du groupe de Macron.

Son élection permet à l’Italie de se maintenir à l’un de ses trois postes européens importants, mais il ne sera clairement pas un allié pour le gouvernement populiste au pouvoir à Rome.

Il y a clairement une reprise en mains sur les postes stratégiques par le noyau originel de l’Europe. On est en droit de beaucoup attendre de cette équipe et la reprise du Parlement Européen par les sociaux démocrates est bien sûr une nouvelle qui me satisfait.

Démission de Wauquiez

La démission de Laurent Wauquiez démontre l’impasse dans laquelle la droite républicaine s’est fourvoyée.

En courant depuis des années après le Rassemblement National elle a achevé d’en légitimer les thèses. Résultat, plus préoccupant que son score de 8,5%, c’est son absence d’espace politique et son splendide isolement coincé entre laREM et le RN qui interpelle.

La droite républicaine n’est plus une alternative possible à Macron en l’état actuel. Je ne vois pas comment elle pourra reconquérir un électorat qui a explose et s’est majoritairement soit vers laREM pour les libéraux, soit vers le Rassemblement National pour ceux qui ont la fibre nationaliste

Les Républicains vont tenir aux élections locales en profitant du manque d ‘implantation locale de LaREM, sur des bastions mais sont condamnés à une mort lente aux écheances nationales.

Ceux qui, à gauche, souhaitent un retour d’ une droite républicaine n’en mesurent pas les conséquences. La seule possibilité serait de jouer la carte d’une droite sociale, ce que tentent d’ incarner Xavier Bertrand et Christian Estrosi. L’échiquier politique a changé. Elle aurait pour effet rapide de déporter LaREM vers le centre gauche, bouchant les perspectives de reconquête par une gauche de gouvernement en la condamnant à l’impuissance, privilégiant l’espace politique d’une gauche de témoignage.

Ce n’est mon projet ni pour la ville, ni pour la France et ni pour la Région d’ailleurs, qui sera en 2021, sous l’effet d’une menace sans précédent de conquête par l’extrême droite.