Réaction au dépôt de liste Nice Ecologique

Les listes sont désormais déposées. Il n’y aura donc pas de liste de rassemblement de la gauche et des écologistes au second tour des élections municipales.
Ce qui est arrivé est lamentable et cette logique de division enclenchée est mortifère pour l’avenir. Il en restera de profondes traces.
Car pendant des années lorsqu’ils ne représentaient pas 5%, nous avons toujours fait aux écologistes des propositions supérieures à leur poids politique du moment, au détriment d’autres militants de gauche.

J’ai toujours été un militant acharné de l’union dès le 1er tour et je me suis exprimé là dessus courant décembre à plusieurs reprises tout simplement parce qu’à gauche, seul le rassemblement crée une dynamique électorale. C’est comme cela que nous avons gagné à trois reprises la région PACA avec Michel Vauzelle qui parlait souvent du « talisman de l’union ».

En 2008, nous étions parvenu à construire cette grande liste de rassemblement « Changer d’ère » dès le 1er tour avec le Parti Communiste, le Parti Socialiste, les Verts et la société civile. Il est exact que nous n’avions pas fusionné avec la liste de Patrick Mottard, mais il venait d’être exclu du PS et menait une liste dissidente qui avait refusé de négocier avant le 1er tour, ce qui nous a probablement coûté la victoire. Se servir de cet épisode pour entretenir la confusion ne manque pas de sel alors que ce dernier vient de rejoindre Christian Estrosi et va se faire élire avec la droite.

En 2014, nous avions recherché la même union complète qu’en 2008 mais le Parti Communiste avait souhaité faire cavalier seul. J’avais prévenu les dirigeants que s’il n’y avait pas d’accord entre nous au 1er tour, il n’y aurait pas de fusion entre les deux tours. Chacun a pris ses responsabilités.

C’est par cet exemple que Nice Écologique tente de justifier sa position mais cela me fait doucement sourire.

Ce n’est absolument pas la même situation politique. J’avais refusé la fusion parce qu’ils avaient refusé l’union au 1er tour QUE JE VOULAIS. Les écologistes n’ont pas voulu de rassemblement ni au 1er ni au 2eme. Qu’ils ne se cachent pas derrière 2014 ou eux non plus ne voulait pas la fusion avec le PCF parce qu’ils voulait sauver le siège de Juliette Chesnel Leroux.

Si Nice Écologique avait voulu sanctionner le PS, ils auraient pu le dire et fusionner avec Viva. Personne ne pouvait les en empêcher. Or ils ne l’ont pas fait. Ce sont donc bien leurs places qu’ils défendent ni plus ni moins. Valérie Auguste qui vient sur mon mur rappeler 2014 est bien 8eme sur cette liste. Si Nice Ecologique intégre Mireille Damiano de Viva, elle recule bien à la 10eme place, je sais encore compter.

Ladislas Polski, maire de La Trinité !

 

C’est l’aboutissement d’un long parcours qui a été loin d’être une partie de plaisir même si la voie s’est vraiment dégagé depuis deux ans.

Pour ceux qui pensent que la politique c’est une affaire de « coups », allez en parler à Ladislas. C’est tout l’inverse et son enracinement le démontre. Il lui aura fallu 14 ans.

C’était un jour dans mon bureau à la Région. Ladislas était devenu conseiller régional en 2004, nous commencions à évoquer les élections municipales de 2008 et je lui ai dit. « Plutôt que de venir sur Nice où les places sont chères, va à La Trinité, c’est une commune à conquérir. En trois coups tu y arriveras » . 14 ans de travail et il y est parvenu. Cela tombait bien car La Trinité il y pensait depuis un bon moment au niveau professionnel.

Il a fallu que j’en passe du temps avec les militants socialistes (pas les actuels) qui étaient hostiles. J’en ai convaincu certains qui me faisaient confiance, n’est ce pas Jules et Michel. Je sais qu’ils sont heureux aujourd’hui.

Considéré comme trop centriste pour d’autres, il a fallu trancher et j’ai tranché. C’était ma responsabilité de 1er fédéral. Bilan 8 exclusions.

Il y a eu la déconvenue de 2014 mais elle ne fut finalement qu’ un contre-temps parce qu’il avait toutes les qualités pour réussir et notamment une à laquelle j’attache beaucoup d’importance, de la continuité et de la ténacité.

Aujourd’hui je suis ému comme je l’ai rarement été durant ma vie politique tout simplement parce ma relation avec Ladislas n’est pas politique, elle est personnelle.

Je suis fier de l’avoir vu réussir, de l’avoir vu réussir à rassembler très largement, au-delà même de sa famille politique sans qu’il ne lui soit fait de procès.

Cette commune il l’aimé. Dans l’opposition, il y a consacré beaucoup de temps. Élu maire, je n’ai pas de doute, il y consacrera sa vie.

Les trinitaires le méritent bien. Une nouvelle page s’ouvre pour cette belle commune.

2eme tour des élections municipales le 28 juin : l’intégralité de ma réaction

La mauvaise décision, c’est d’avoir maintenu sous la pression de la droite le 1er tour au 15 mars, au moment où la pandémie se répandait sur tout le territoire, ce qui a provoqué une abstention massive qui a certainement faussé le scrutin.

En tant que liste éliminée au 1er tour, il est évident que la solution de reculer l’élection en janvier et de refaire les deux tours avait notre préférence. Elle offrait à la gauche une seconde chance de s’entendre ce que le choix du 28 juin ne permet pas.

Après si l’on se place au dessus des intérêts partisans et personnels, le choix du 28 juin se comprend car il n’est pas démocratiquement sain que les conseils municipaux et les intercommunalités demeurent pendant des mois sans une gouvernance totalement légitimée par l’élection.

Les consignes de vote, s’il y en a, viendront plus tard

Municipales : le 28 juin sur la pointe des pieds MAIS EN MÊME TEMPS !

Je suis de ceux qui pensent que le 1er tour n’aurait jamais du se tenir le 15 mars et que le résultat en est probablement faussé.

MAIS EN MÊME TEMPS il faut en sortir. Refaire l’intégralité de l’élection était une option possible mais n’a pas la préférence du gouvernement.

Très attendu, l’avis du conseil scientifique, rendu public hier, ne s’oppose pas à l’organisation du second tour des municipales fin juin (4922 communes concernées).

Prudent, il reconnaît que la situation sanitaire s’est nettement améliorée par rapport au début du confinement mais juge difficile d’anticiper une situation incertaine pour les semaines à venir.

En conséquence, le conseil scientifique plaide pour tenir compte de la situation épidémiologique dans les 15 jours précédant le scrutin, ainsi qu’à une surveillance soutenue 15 jours après.

Et il dit au gouvernement en substance, prenez vos responsabilités, on ne s’y opposera pas MAIS EN MÊME TEMPS, on ne vois dédouanera pas. La pire des situations pour le gouvernement.

Le conseil scientifique ne s’y oppose pas MAIS EN MÊME TEMPS il tient aussi à alerter sur les risques de propagation du virus plus importants durant la campagne électorale que le jour même du scrutin.

Il ne s’y oppose pas MAIS EN MÊME TEMPS il indique qu’en cas d’élection, l’organisation de la campagne électorale devra être profondément modifiée. Il suggère ainsi de sécuriser les opérations électorales en listant un ensemble de règles sanitaires à respecter lors des différentes étapes (dépôt des candidatures, acheminement de la propagande électorale…).

On peut donc suivre l’avis du Conseil scientifique (qui n’en est pas un) MAIS EN MÊME TEMPS se dire que la situation sanitaire, économique et sociale planétaire a tellement évolué depuis le 15 mars que les thèmes de campagne ne seraient probablement plus les mêmes. Le débat sur l’extension du terminal T2 de l’aéroport de Nice en est le symbole.

Au final, le conseil refuse de porter une quelconque responsabilité en affirmant que les décisions sur la date du scrutin relèvent de la seule responsabilité des autorités publiques.

MAIS EN MÊME TEMPS il fallait s’y attendre.

Municipales : le 28 juin sur la pointe des pieds MAIS EN MÊME TEMPS !

Je suis de ceux qui pensent que le 1er tour n’aurait jamais du se tenir le 15 mars et que le résultat en est probablement faussé.

MAIS EN MÊME TEMPS il faut en sortir. Refaire l’intégralité de l’élection était une option possible mais n’a pas la préférence du gouvernement.

Très attendu, l’avis du conseil scientifique, rendu public hier, ne s’oppose pas à l’organisation du second tour des municipales fin juin (4922 communes concernées).

Prudent, il reconnaît que la situation sanitaire s’est nettement améliorée par rapport au début du confinement mais juge difficile d’anticiper une situation incertaine pour les semaines à venir.

En conséquence, le conseil scientifique plaide pour tenir compte de la situation épidémiologique dans les 15 jours précédant le scrutin, ainsi qu’à une surveillance soutenue 15 jours après.

Et il dit au gouvernement en substance, prenez vos responsabilités, on ne s’y opposera pas MAIS EN MÊME TEMPS, on ne vois dédouanera pas. La pire des situations pour le gouvernement.

Le conseil scientifique ne s’y oppose pas MAIS EN MÊME TEMPS il tient aussi à alerter sur les risques de propagation du virus plus importants durant la campagne électorale que le jour même du scrutin.

Il ne s’y oppose pas MAIS EN MÊME TEMPS il indique qu’en cas d’élection, l’organisation de la campagne électorale devra être profondément modifiée. Il suggère ainsi de sécuriser les opérations électorales en listant un ensemble de règles sanitaires à respecter lors des différentes étapes (dépôt des candidatures, acheminement de la propagande électorale…).

On peut donc suivre l’avis du Conseil scientifique (qui n’en est pas un) MAIS EN MÊME TEMPS se dire que la situation sanitaire, économique et sociale planétaire a tellement évolué depuis le 15 mars que les thèmes de campagne ne seraient probablement plus les mêmes. Le débat sur l’extension du terminal T2 de l’aéroport de Nice en est le symbole.

Au final, le conseil refuse de porter une quelconque responsabilité en affirmant que les décisions sur la date du scrutin relèvent de la seule responsabilité des autorités publiques.

MAIS EN MÊME TEMPS il fallait s’y attendre.