La mort de Raymond Poulidor

 

C’est aujourd’hui un jour de deuil pour le cyclisme mondial.

Raymond Poulidor fut davantage qu’un champion cycliste. C’était un phénomène de société. Je me souviens comme si c’était hier. C’était le contre la montre du col d’Eze dans le Paris Nice 1969. J’étais avec mon père sur le trottoir de la grande corniche et il venait de passer devant nous FeliceGimondi et Jacques Anquetil. Et soudain du virage est monté une immense clameur. J’ai dit à mon père « qu’est ce qu’il se passe ? » et il m’a répondu, « ce doit être Poulidor ». Effectivement, c’était lui
Derrière un jeune belge fermait. Ce contre la montre et remportait son 1er Paris-Nice. C’était Eddy Merckx.

Le drame de Poulidor, c’est d’avoir croisé sur sa route deux champions d’exception.

Sportivement, il sera toujours dans le cœur des français cet « éternel second », grand rival de Jacques Anquetil (cinq fois vainqueur du Tour de France dans les années 60, puis d’Eddy Merckx (cinq fois vainqueur aussi dans les années 1970), qui collectionna les places sur le podium du Tour de France (huit fois entre 1962 et 1976, dont la dernière à plus de 40 ans !) sans en porter le maillot jaune une seule fois.

Dans la famille on était « poulidoriste » et je me souviens avoir pleuré à chaudes larmes lors du Tour 1968 lorsque, alors qu’il allait enfin gagner le Tour, dans l’étape d’Albi, il fut renversé par un motard, et contraint à l’abandon

C’est son extraordinaire longévité qui lui a permis de se tailler tout de même un beau palmarès. Raymond Poulidor remporta notamment le Tour d’Espagne 1964, deux classiques avec Milan-San Remo (1961) et la Flèche wallonne (1963), réalisa le doublé à Paris-Nice (1972 et 1973) et au Dauphiné (1966 et 1969), le Championnat de France 1961 et ses sept victoires d’étape au Tour dont la dernière en 1974 sur les pentes de Saint Mary de Soulan, dans les Pyrénées.

Quand on est enfant ou adolescent, on a parfois l’impression que tout est éternel mais rien ne l’est.

J’étais dans la côte de Vallauris, à l’automne 1977 pour le grand prix des Nations, un grand contre la montre qui fut sa dernière course. Les coureurs effectuaient deux tours d’un circuit de 40 kms. Au 1er tour, il passa cette bosse vraisemblablement en 46×16. Mais derrière, un nouveau talent montait sur le grand plateau, tirant un braquet plus grand, un 53×18 sans doute. C’était Bernard Hinault. Une légende tirait sa révérence après 18 ans de carrière, un immense champion venait de naître.

RIP Poupou !

La Pyramide de Chaussures avec Patricia Malissart

 

J’y suis allé comme je l’avais promis Place Masséna à Nice.

Parce que les bénévoles d’handicap International méritent notre soutien.

Parce qu’on ne peut pas se résoudre à voir mourir chaque jours 32 personnes, surtout des enfants piégés par ces armes sales ou bombardés.

Parce que partout dans le monde, on ne peut se résoudre à voir ces êtres humains vivants mais amputés. Il n’y a pas de fatalité.

Le tram passera à l’Ariane : nous avons gagné !

 

Ce sont avant tout les Arianencs qui ont gagné et dont je salue la détermination.

Merci à toutes les composantes exemplaires du collectif « Pour un tram à l’Ariane », à tous ceux qui se sont mobilisés, qui ont organisé des réunions publiques, qui ont monté les cages d’escaliers pour une pétition qui a dépassé les 7 000 signataires.

Cela montre qu’il ne faut rien lâcher et que les seuls combats perdus d’avance sont ceux que l’on ne mène pas.

Le 5 avril 2018, en plein conseil métropolitain, Christian Estrosi avait dit non au tram à l’Ariane arguant qu’il ne serait pas rentable. En tant que collectif nous raisonnions non pas uniquement sur l’Ariane mais aussi sur La Trinité et la Vallée du Paillon. C’est à cette même conclusion qu’aboutissent les études des services.

Dès lors, la proposition du président de la métropole (un tram entre Pasteur et La Trinité passant par l’Ariane, devenant un tram-train sur la voie ferré jusqu’à Cantaron) prend tout son sens. C’est une bonne nouvelle pour les déplacements dans la Métropole et pour la lutte contre le réchauffement climatique.

En tant qu’opposition constructive et sous réserve de certaines précisions, ce projet répond aux enjeux que nous avions identifiés. Nous le soutiendrons donc.

Le 6 juin 2019 c’est tout une victoire de la démocratie et de l’intérêt général.

500 000 m3, c’est le chiffre du jour !

 

C’est le nombre de m3 d’eau transformés en neige de culture qu’il a fallu à la Station d’Auron pour compenser l’enneigement insuffisant de la saison d’hiver qui vient de s’achever.

En matière de développement durable on doit pouvoir mieux faire d’autant que le réchauffement climatique va restreindre les séquences où les canons à neige pourront être utilisés.

Certes les bons résultats économiques sont là, la fréquentation est très bonne mais à quel prix et pour combien de temps encore.

Réseau national d’alerte : J’en appelle au préfet

 

Communiqué de presse de Patrick ALLEMAND du 7 mars 2018

Dans un courrier daté du 7 mars 2018, j’ai demandé au préfet des Alpes-Maritimes de me faire parvenir la copie de la correspondance par laquelle il a notifié au président ESTROSI la décision d’inscription de la métropole Nice Côte d’Azur dans le réseau national d’alerte sur les finances locales.

En effet, le président de la métropole n’a jamais fait été de cette lettre, se contentant par ailleurs de vilipender les conclusions du rapport de la Chambre régionale des comptes en dénonçant l’incompétence de ses magistrats.

Pièce jointe : Courrier adressé au Préfet des Alpes-Maritimes