On apprend à grapher sur le plateau Roquebillière.

C’est l’association JEM, Jeunesse en mouvement, qui a organisé un atelier de graph ouvert aux jeunes de la cité Roquebillière. Je suis passé les voir.
C’est une très belle initiative qui débute sur une table avant de passer au mur.
Première étape, apprendre à écrire, façon graph. Il fallait voir l’application de chacun.e.s pour respecter les proportions des lettres, l’attention portée aux conseils.
Un coup de chapeau au secteur associatif qui propose des animations dans un contexte sanitaire particulier notamment dans les quartiers Est, là où le virus circule le plus

Réhabilitation de la Place Île de Beauté : un projet consensuel.

C’est l’équipe d’Yves Lion, grand prix de l’urbanisme en 2007 qui a raflé la mise. Elle a privilégié l’unité de la place, marquée par la présence de l’église, avec un vaste plateau autour de celle-ci, de nouveaux espaces verts et un belvédère au-dessus du quai Lympia.
Le projet privilégie également l’apaisement de la circulation avec un partage de l’espace public au profit des piétons et des modes doux.
Néanmoins, sur ce plan, rien n’est encore définitivement arrêté. En effet, l’aménagement s’adaptera aux conclusions de l’étude sur la circulation et le stationnement dans les quartiers du port et de Riquier et aux nouveaux usages des transports en commun.
Il faudra aussi tenir compte des demandes émises lors de la concertation concernant la maîtrise des nuisances sonores et environnementales et la maîtrise des reports de circulation, sécurité des déplacements vélo, etc.).
En effet comme je l’avais indiqué au moment de la concertation publique, celle-ci, contrairement à tant d’autres, a été correctement organisée. Résultat, il y a eu plus de 150 contributions ce qui est un résultat intéressant.
Il faut maintenant en tenir compte et c’est la responsabilité de la Métropole.
Le bilan de la concertation voté à l’unanimité lundi et le lauréat du concours d’architecture désigné, les travaux pourraient commencer en 2022.

Gaëla Pujol

voici ce que j’écrivais le 21 août 2018:
« Soutien à Gaela Pujol !
Le contrat de Gaela Pujol n’ayant pas été renouvelé, je viens de saisir le maire de Nice de cette affaire.
La soliste du ballet Méditerranée, qui a porté plainte contre le directeur artistique Eric Vu-An pour harcèlement et discrimination, est définitivement écartée de l’Opéra de Nice.
Gaëla Pujol affirme ne pas avoir été renouvelée à cause de sa maternité. D’autres danseuses témoignent de ces pratiques dans le dossier qui serait sur le bureau du procureur. En effet,quatre danseuses auraient été écartées et harcelées, elles aussi, après avoir annoncé leur grossesse.
La maternité demeure aujourd’hui, une cause de discrimination cachée à l’embauche, difficilement appréciable. mais on retrouve aussi des problèmes lorsqu’elle se produit pendant l’emploi.
C’est la raison pour laquelle le bras de fer entamé par Gaêla Pujol contre le directeur du ballet Méditerranée est important . Elle se retrouve bien malgré elle porteuse de quelque chose de plus grand qu’elle même : le traitement d’une salariée pendant se maternité et les modalités de sa réintégration ensuite, l’application et interprétation du droit en la matière et surtout la manière dont sont jugés ces types de contentieux.
Voilà pourquoi nous devons la soutenir ».
Aujourd’hui Gaëla Pujol vient de gagner une première bataille juridique. Le juge administratif a annulé la décision de non renouvellement de son contrat.
La ville, bien ennuyée, annonce qu’elle ne fera pas appel et qu’elle va réintégrer la danseuse étoile.
Pourquoi la ville, à l’époque n’a t’elle pas donné suite à mon interpellation publique ?
Pourquoi la ville n’a t’elle jamais sanctionné le directeur Éric Vu-Han ?
Quelqu’un a-t-il une idée du préjudice moral et matériel subi par cette personne au sommet de sa carrière et qui a du se reconstruire.
Personne ne lui rendra ses deux années perdues.
L’impact médiatique de cette affaire va bien au-delà du simple cas de Gaëla Pujol, il met sous les projecteurs des pratiques discriminatoires inadmissibles.

Parce que le monde a aussi besoin de cela pour avancer !

Nous connaissons tous Jojo, 52 ans, le sans domicile fixe, qui a trouvé refuge sur les escaliers de la place Yves Klein au MAMAC. C’est lui qui ouvre la porte du parking , toujours aimable, toujours pudique, jamais insistant.
Cet homme a fait un don de 150 euros pour les sinistrés de nos vallées.
En reconnaissance de ce geste de solidarité, la ville de Nice va lui proposer un emploi dans la direction en charge de la propreté et de la collecte.
Je suis certain que certains esprits de gauche bien purs diront que c’est le fait du prince ou que c’est soumis à son bon vouloir.
pveut être mais je réagis en tant qu’humaniste. Son geste était beau, la réponse de la ville sous forme de proposition d’embauche est à la hauteur. C’est peut être un nouvel horizon qui s’ouvre pour lui. Bonne chance Jojo.