Arianencs et Trinitaires ne renoncent pas!

 

tram 2 tram 2

Quand on donne la parole aux arianencs et aux trinitaires, ils la prennent. 5646 signatures pour l’ extension de la ligne 1 du tram à l’Ariane.

Le résultat du travail d’un collectif qui s’ est longuement exprimé regroupant partis politiques et associations dont la détermination est intacte.

Tous et toutes les responsables se sont exprimés avec en toile de fond un mur recouvert de milliers de signatures. Ont pris la parole Nice au Cœur, ensemble 06, l’association les 3T, les Arianencs, le MRAP, Attack 06, lePS06, le PCF06, et EELV06. Georges Claude Trova, Raphaël Galmiche, Juliette Chesnel-le Roux, Philippe Pellegrini,

Bouchons de la vallée du Paillon : une étude pour en sortir.

Bouchons de la vallée du paillon

C’était une délibération à l’ordre du jour du bureau Municipal d’hier matin ! Nous avons validé une convention multipartie pour étudier les solutions pour améliorer les conditions de déplacements dans la vallée du Paillon.

Cette nouvelle donne découle en grande partie du mouvement de population qui s’opère du littoral vers la vallée à cause de la cherté du logement à Nice, tant en location qu’en accession.

La métropole financera 35% de l’étude, le département 20%, l’État, la Région, la Communauté de communes du Pays des Paillons, 15% chacun. Elle durera 18 mois.
Exit donc l’étude sur le promise par le maire de Nice lors d’un de ses derniers déplacements à l’Ariane, qui devait démarrer en septembre prochain.

Nous avons clairement posé la question en séance pour demander si cette étude incluait l’hypothèse d’extension de la ligne 1 du Tram et l’hypothèse BHNS. En effet si la convention évoque souvent l’automobile et un peu le TER, ni le mot tramway, ni le sigle BHNS n’y figure.

Le président de la métropole l’a confirmé publiquement et c’est inscrit au procès-verbal. C’est la raison pour laquelle nous comptions nous abstenir, Dominique Boy Mottard et moi-même,  finalement nous avons voté pour .

LE PLAN CACHE D’ECONOMIES DE LA REGIE LIGNE D’AZUR

RLA reduction offre service

C’est ce que nous avons présenté ce matin en conférence de presse avec Paul Cuturello.

Il y avait en projet une réduction massive de l’offre de transports publics sur le métropole azuréenne.

Il y a eu tout d’abord des réductions inquiétantes, à partir de l’été 2016, avec la suppression et la réduction de fréquences sur les transports collinaires pendant l’été 2016, puis à l’automne des réductions de fréquence à La Trinité et à Saint Laurent du Var. Efin, des menaces de fermeture dès 23h10 sur le réseau Noctrambus.

Toutes ces réductions, mises les unes à côtés des autres, nous ont alertés, sur un éventuel plan global de réduction de l’offre de transports en bus.

C’est c equi s’est confirmé après de sinvestigations complémentaires.

Tout le littoral métropolitain est impacté.Bien entendu, l’impact est inégal mais les 9 communes suivantes sont concernées : Nice,
La Trinité, Beaulieu, Villefranche-sur- Mer, Cap d’Ail, Saint Laurent-du- Var, Cagnes-sur- Mer, La Gaude,Vence.

En fait les réductions sont variées, sournoises et opaques

Il y a des suppressions pures et simples, elles sont rares mais réelles. C’est par exemple le cas de la ligne 19 à Nice au Col de Bast ou de la 58 à Saint Laurent-du- Var.

Il y a surtout des dispositions plus sournoises et plus cachées comme la réduction des fréquences en semaine, du lundi au vendredi, avec notamment des fermetures complètes pendant les heures creuses, par exemple la L85 à la Trinité.

Ailleurs on a diminué de moitié des fréquences le samedi, c’est le cas de la L25 à Nice ou fermé complètement le dimanche, par exemple la L47 à Vence. Etc…

La carte jointe illustre l’ensemble.C’est un plan massif.

On compte au final : 3 suppressions de lignes, 7 fermetures en heures creuses la semaine, 3 diminutions de près de la moitié en semaine, 9 fermetures de ligne le dimanche, 10 réductions d’offre le samedi.

C’EST UN PLAN CACHE D’ECONOMIES DE PRES DE 3 MILLIONS D’EUROS qui était en cours de finalisation.

A – le contexte économique de RLA

1 – La livraison de la Ligne 2 du tram va avoir un impact sur les coûts de fonctionnement de RLA

Ce plan de réduction de l’offre correspond à un plan d’économie, voulu par la Métropole et commandé par Christian ESTROSI à Philippe PRADAL en sa qualité de Président de la Régie Ligne d’Azur. C’est en quelque sorte le diable qui s’habille en Pradal !

Le plan vise à limiter l’impact financier de la mise en service de la L2 sur les comptes de la régie. En effet, RLA est en situation économique saine mais va devoir absorber ces dépenses supplémentaires.

La Métropole a choisi de faire payer les usagers en réduisant son offre de service.

C’est d’ailleurs ainsi que Philippe Pradal a expliqué et justifié nos interrogations sur la réduction des bus des collines, ou sur les Noctrambus. A chaque fois, l’argumentaire reposait sur la
nécessité de facturer au coût réel et de supprimer les lignes et/ou les fréquences déficitaires.

Au total, nous avons calculé. Il s’agit d’un plan d’économies global de près de 3 millions d’euros par an.

Les différentes résistances citoyennes et syndicales qui se sont organisées ont permis de faire reculer Christian Estrosi sur un certain nombre de projets, notamment la fermeture des
Noctrambus à 23h10.D’autres décisions ont été ajournées comme celle concernant l’avenir de la Ligne 72.

Il n’est pas acceptable qu’un passage en régie se traduise par une baisse de la qualité du service public.

Lorsque la Métropole NCA a décidé de passer en régie, nous avons voté pour, mais ce n’est pas pour se retrouver avec un service aux usagers moins complet que ce qu’il était lorsque les transports étaient gérés par une délégation de service public.

Ligne 2 du tram : « 7 bonnes raisons de demander l’arrêt provisoire des travaux ! »

chantier-l2-tram

Il y a quelques jours, j’ai tenu une conférence de presse avec Paul CUTURELLO, devant le 27 boulevard Dubouchage pour demander l’arrêt provisoire du chantier de la ligne 2 du tram. Des fissures importantes étaient apparues. Sans être alarmiste, la situation est sérieuse.

Il y a 7 bonnes raisons de demander une pause. C’est le bon sens car il y va de la sécurité des biens et des personnes. C’est avec l’expertise et les explications du professeur Eric GILLI que ces 7 points ont pu être identifiés et validés le 4 novembre.

1. Il y a déjà eu des désordres rue Antoine Gautier, rue Ségurane et Place Garibaldi, mais celui du 27 boulevard Dubouchage est à ce jour le plus sérieux. Ils sont comparables à ceux de la rue de Foresta qui obligent certains propriétaires à vendre leurs biens car ils n’ont pas les moyens de payer les études et les travaux.

2. La zone du boulevard Victor Hugo, où le tunnel sera perpendiculaire aux écoulements du Righi, de Mantega et du Gorbella, peut réserver des surprises. Le tunnel va traverser plusieurs aquifères qui sont drainés vers le sud.

3. Il est difficile de se faire une idée car la pluviométrie actuelle sur octobre et le début novembre 2016 est très inférieure au niveau habituel. Il faut attendre les prochaines grosses pluies, en général en février et mars, pour que les aquifères soient bien rechargés pour avoir une idée de l’influence du chantier sur des écoulements importants car le niveau des nappes va monter et risque d’atteindre les caves des immeubles en amont du tunnel et des stations.

4. Quand il y a creusement d’un tunnel de cette ampleur, il y a obligatoirement des tassements. Mais ces tassements peuvent s’opérer avec une chronologie variable. Il y a des tassements rapides, c’est le cas du 27 boulevard Dubouchage. Il peut y avoir des tassements sur du plus long terme qui vont suivre la réalisation du tunnel de 3 ou 4 mois, parfois plus.

5. La complexité du sous sol est réelle car il y a plusieurs nappes et des nappes profondes captives sous pression. Cela n’a pas été indiqué dans l’enquête publique et il serait intéressant de voir si cela a bien été appréhendé par le Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) qui peut avoir décrit un contexte laissant penser qu’il n’y aurait pas d’incidence sur le bâti et sur les nappes.

6. Il faut se méfier des sous-écoulements du Paillon. Même si, en surface, apparemment, le Paillon ne coule pas, les écoulements se font à l’intérieur des alluvions. Il coule en surface à partir du moment où le débit est suffisant et où le niveau de la nappe monte.

7. Le professeur GILLI n’a jamais eu accès aux données géologiques précises sur lesquelles s’est fondée l’étude et au dossier d’étude d’impact qui a permis de définir le CCTP du marché.

Il est clair que maintenant ce tunnel se fera car, en utilisant toutes les technologies possibles, on y parviendra. D’ailleurs, le professeur GILLI n’a jamais dit que ce tunnel n’était pas faisable. Il a alerté sur le fait que le chantier aurait un impact sur le bâti et sur la circulation des eaux souterraines, et qu’il pouvait durer plus longtemps, en fonction des obstacles rencontrés. Il a également alerté sur le fait qu’il pouvait coûter beaucoup plus cher selon les technologies qui devront être utilisées. Il faudra donc être attentif aux éventuels avenants au marché initial.

Ainsi, dans le dossier d’enquête publique, les stations étaient prévues avec des parois moulées simples. Or, plusieurs géologues, dont Eric GILLI, ont soulevé le problème des pompages importants qui risquaient de déstabiliser les immeubles voisins comme cela a été le cas rue de Foresta. Le maître d’œuvre a alors prévu de réaliser un fond étanche par Jet Grouting pour diminuer la valeur de ces pompages. Cela représente bien évidemment un surcoût important.

Voilà quelle est la situation.

Je proposerai donc aux élus du groupe « Un Autre avenir pour la Métropole » de déposer un vœu au prochain Conseil métropolitain pour que la Métropole Nice Côte d’Azur prenne ses responsabilités en décidant la suspension provisoire des travaux afin que l’on puisse procéder à des études géologiques complémentaires. En effet, les transports sont une compétence de la Métropole, donc du Conseil métropolitain et non du Conseil municipal.