La mort d’Hubert Germain

Décidement la rubrique nécrologique ne désemplit pas en ce moment.
Avec la mort d’Hubert Germain, dernier compagnon de la Libération, à l’âge de 101 ans, c’est une page de l’histoire de France qui se tourne.
Il avait été décoré par le général De Gaulle lui-même. Il était donc le dernier de ces 1 032 hommes et six femmes qui symbolisaient la vrai France, celle de la liberté.
En train de préparer l’École navale à 19 ans, il a fait partie des personnes qui n’ont pas accepté l’armistice signée par le maréchal Pétain et il avait rejoint De Gaulle.

Sur la route de Digne où j’allais présenter le texte d’Hélène Geoffroy aux militants socialistes dans le cadre du Congrès.

Je suis passé par Saint Julien du Verdon et je n’ai pu m’empêcher de me recueillir quelques instants devant l’espace commémoratif.
Ce mémorial nous rappelle que le 11 juin 1944, 11 résistants furent exécutés par la Gestapo de Nice en représailles à une embuscade tendue par des maquisards le 6 juin 1944 où trois officiers allemands périrent.
Parmi ces 11 résistants il y avait des nicois et notamment quatre élèves du lycée Massena (Gilbert Campan, cesaire Aibé, Francis Gallo, et Roger Démonceaux, ainsi qu’un ancien élève, Jacques Adam, qui avaient rejoint le maquis du Ferion le 6 juin 1994.

Un abri de la 2eme guerre mondiale découvert

Cette galerie de plus de 60 mètres de long était sous le square du colonel Jean-Pierre où se déroulent actuellement des travaux de restructuration du quartier dans le cadre du PNRQAD (Programme de rénovation des quartiers en difficulté)
Les archéologues ont confirmé qu’il s’agissait bien d’un abri Anti aérien construit à proximité d’un objectif stratégique, la gare SNCF. Il a été construit en zigzag afin de briser le souffle d’une éventuelle explosion.
D’après les premières constatations il aurait peu servi.
Ce n’est pas le seul abri ou galerie.
Il en existe d’autres, notamment sous la colline du château, des galeries secrètes creusées pendant la Seconde Guerre mondiale. Tout commence en septembre 1939, quand la défense passive entreprend de créer un abri antiaérien pour 400 personnes sous le château. En 1943, les Allemands de la Kriegsmarine, installés à l’Hôtel suisse, vont réquisitionner le chantier pour le transformer en blockhaus. Deux galeries sont percées dans la roche calcaire. L’une d’elles passe sous la chaussée du quai des États-Unis et rejoint alors une casemate d’artillerie sur la plage des Bains de la police. Ce boyau inachevé d’une centaine de mètres, aujourd’hui fermé en son milieu, est resté inchangé. Le plafond est parcouru du câblage d’époque. On y aperçoit encore des traces de coffrage.
Peut être qu’un jour elles seront ouvertes au public ?

Michel Rocard

Je vous donne rendez-vous jeudi 29 octobre à partir de 17 heures à la librairie Brouillon de Culture, rue Hôtel des Postes où Pierre

Pierre-Emmanuel Guigo

dédicacera son livre, une biographie de Michel Rocard (remarquable au passage)

J’espère vous voir nombreux à cette occasion.

Haut Karabarh : soutien au peuple arménien et à la communauté arménienne de Nice.

Le Haut Karabarh est le théâtre d’un regain de violences.
Je connais bien cette situation dans la mesure où j ai conduit entre 2004 et 2015 quatre délégations de la région PACA en Arménie dans le cadre d’une convention de coopération décentralisée.
Ce territoire un peu plus petit que l’Ile-de-France, peuplé d’environ 150.000 habitants, est officiellement situé en Azerbaïdjan mais peuplé en grande majorité par des Arméniens et contrôlé militairement par des forces séparatistes et arméniennes.
Le Haut-Karabagh a lui-même proclamé son indépendance en 1991, mais n’est reconnu par aucun Etat-membre de l’ONU, pas même l’Arménie.
Je souhaite qu’un cessez le feu intervienne le plus rapidement possible car il y a un risque de voir ce conflit déraper. Les grandes puissances régionales peuvent s’en mêler qu’il s’agisse de la Russie qui soutient plutôt l’Arménie, de la Turquie qui, sans surprise soutient l’Azerbaïdjan, et de l’Iran qui peut avoir son mot à dire.