Présidentielle américaine : le candidat démocrate Joe Biden choisit la sénatrice métisse Kamala Harris comme colistière.

Elle est la première femme métisse sur un ticket présidentiel de toute l’histoire des États-Unis.
C’est un choix très politique trois mois après la mort de Georges Floyd à Minneapolis et les nuits d’émeutes qui ont suivi dans toute l’Amérique.
C’est un choix qui doit réjouir tous les démocrates du monde entier car elle va aider à cicatriser les conséquences de cette remontée du racisme et à construire une dynamique de l’espoir. L’espoir d’en finir avec Donald Trump.

Liban-France, des liens historiques toujours vivaces.

Après la terrible explosion de nitrate d’ammonium qui a partiellement rasé Beyrouth, la France organise une opération de solidarité de grande envergure.

Six tonnes de matériel médical sont déjà arrivés sur place avec des urgentistes et des marins pompiers de Marseille.

Le président Macron sera à Beyrouth ce matin même. Les collectivités territoriales s’engagent, la Région Sud, le conseil départemental des Alpes-Maritimes. Je ne doute pas que la métropole fera également un geste.

Notre région et Nice en particulier abritent une importante communauté libanaise.

Tout cela s’explique par l’histoire, cette histoire si souvent attaquée ces derniers temps.

Le Liban a passé 25 années sous mandat français au sortir de la Première Guerre mondiale. En vue de la dislocation de l’Empire Ottoman, l’Irak et l’actuelle Palestine furent attribués à la Grande-Bretagne par la Société des Nations (SDN). Pour des raisons culturelles et historiques, la France eut un mandat pour le Liban.

Cette sorte de protectorat débuta en 1920.
La France s’engagea à mener le pays à l’indépendance quand le niveau de développement économique et politique serait jugé suffisant.

C’est en 1936 qu’un premier traité d’indépendance fut signé par la France, gouvernée par le Front populaire mais ce n’est qu’en 1943 que la France Libre accorda l’indépendance définitive et que l’État du Liban fut créé.

Depuis les liens entre la France et le Liban ont toujours été très forts. C’est ce qui explique l’émotion qu’a suscité en France ce drame.

 

Mort de George Floyd : celle de trop ?

Le 25 mai, comme le montre une vidéo de plusieurs minutes devenue virale, George Floyd est mort après qu’un policier a pressé son genou sur son cou alors qu’il était à terre dans la rue, non armé et menotté.

« S’il vous plaît, s’il vous plaît, je n’arrive pas à respirer », l’entend-on dire. Nous ne pouvons qu’être révolté en visionnant ces images !

Quatre policiers ont été licenciés après le décès de George Floyd. Derek Chauvin, celui qui a maintenu son genou sur son cou, a été arrêté vendredi et inculpé d’homicide involontaire.

Même si les sanctions ont été immédiates, ce dernier drame n’est que le reflet du racisme ordinaire qui subsiste aux États-Unis. « Cela ne devrait pas être ‘normal’ dans l’Amérique de 2020. Cela ne peut pas être ‘normal' », a écrit l’ancien président Barack Obama.

De Minneapolis à Washington, une vague de colère contre le racisme et les violences policières s’empare du pays depuis 5 jours.

Selon les informations de CNN, au moins 25 villes dans 16 États différents ont désormais mis en place des couvre-feux pour tenter d’éviter les violences. Douze États ont également activé la garde nationale.

C’est une situation gravissime qui, à ma connaissance, ne s’est plus produite depuis 1992 à Los Angeles pour une histoire semblable.

Il paraît que Georges Floyd voulait « faire avancer le monde » disait il à sa famille. Si seulement sa mort pouvait servir à cela.

C’est le Brexit !

L’Union Européenne va pour la première fois perdre un Etat membre, qui plus est l’un des plus grands et des plus riches (15 % de sa puissance économique). Avec le départ de 66 millions d’habitants, l’UE verra sa population passer à quelque 446 millions. Son territoire diminuera de 5,5 %.

Dans les faits, cette rupture géopolitique majeure n’aura aucune conséquence dans les mois à venir. S’il quitte l’union Européenne, le Royaume-Uni entre dans une période de transition durant laquelle il restera soumis aux règles et obligations communautaires, et ce, jusqu’à la fin de l’année, le temps de négocier la manière dont va s’établir la future relation avec les Vingt-Sept.

Il y a de nombreux dossiers sur la table : les contentieux commerciaux, la coopération en matière de sécurité et de renseignement, les standards pour l’aviation civile, l’accès aux eaux internationales pour la pêche, la participation au programme d’échange d’étudiants Erasmus, l’approvisionnement en électricité et en gaz, etc.

Durant tout ce temps encore au moins onze mois, le Royaume-Uni, deuxième contributeur net au budget de l’UE derrière l’Allemagne, continuera donc à payer sa part à l’institution européenne. Et à recevoir aussi des fonds européens. De leur côté, les citoyens britanniques et européens garderont une totale liberté de circulation, en attendant que les détails des droits réciproques soient négociés.

A Bruxelles par contre, plus aucun des 73 eurodéputés britanniques ne siégera 46 de ces sièges seront réservés pour de futurs Etats membres et 27 seront redistribués. En ce moment même l’Union Jack est retiré de tous les bâtiments européens

Une page de l’histoire de l’Europe se tourne.

UNESCO : La candidature de Nice retenue.

 

On peut être en campagne électorale et savoir se féliciter d’une bonne nouvelle.

C’est le cas ce matin avec la décision du gouvernement de retenir le dossier de « Nice capitale du tourisme de Riviera » pour inscription au patrimoine mondial de L’UNESCO.

C’est un dossier que l’opposition a toujours soutenu et notre groupe avait même rencontré Jean Jacques Aillagon pour une réunion de travail. Ce dernier a d’ailleurs rappelé que. Cette. Inscription étaient plus un outil de protection du patrimoine qu’un outil de promotion du territoire.

« il s’agit de reconnaître la valeur patrimoniale d’un urbanisme cosmopolite et tourné vers le loisirs. » Ce que s’est joué à Nice depuis la fin du 18eme siècle, c »est une part importante de notre modernité », a précisé le ministre de la culture Franck Riester.