Ce matin le thermomètre extérieur indique 18 degrés à la maison. Cela fait 70 jours qu’il n’était pas descendu sous les 20 degrés.
Une bonne nouvelle pour les personnes âgées que la longueur de cet épisode de chaleur à beaucoup fatigué.
Je ne suis pas intervenu dans ce dossier pour réaliser une opération politique. Nous avons voté pour ce dossier, ce qui signifie à minima que nous avons envie qu’il réussisse.
Néanmoins cette halle est confrontée à une cascade de problèmes qui ont peu ou prou la même origine : une chaleur étouffante. Et si je n’étais pas intervenu pour tirer la sonnette d’alarme eh bien rien ne se passait !
Trois pages complètes dans Nice Matin en 14 jours, c’est beaucoup pour une halle sans problèmes.
Le trésorier et le secrétaire de l’association des commerçants des halles gourmandes ripostent paraît-il, à propos de déclarations que je n’ai pas faites. Je n’ai jamais dit que la fréquentation avait été divisée par 10. Ces propos qui me sont attribués ont été tenus par un commerçant à un journaliste de Nice Matin.
Ce que j’ai affirmé c’est que le chiffre d’affaire avait en moyenne chuté de 40% et cela personne pour le moment ne l’a contesté.
Enfin si cela allait si bien :
Pourquoi les commerçants se sont-ils constitués en association il y a seulement 10 jours ? Il leur a fallu trois mois pour se rendre compte qu’il leur manquait un porte-parole ?
Pourquoi cette association envisagerait-elle une action en justice contre Urban Renaissance pour le manque à gagner dû à la baisse du nombre de clients sur le site pour cause de chaleur ?
Décidément j’ai bigrement bien fait d’intervenir dans ce dossier pour lequel désormais tout le monde s’agite. Si cela peut contribuer à activer les solutions, ce sera parfait.
J’ai écrit au président de la métropole,, Christian Estrosi, pour lui demander de bien vouloir appliquer au port de Nice Villefranche la même charte que celle appliquée par la ville de Cannes.
Voici l’intégralité du courrier.
Monsieur le président,
Désormais c’est la Métropole Nice Côte d’Azur qui est responsable du port de Nice. Or la pollution des bateaux de croisière est un enjeu important pour la Côte d’ Azur.
En 2015, un texte a prévu de limiter à 1,5% la teneur maximale en soufre dans le carburant des navires transportant des passagers.
Devant l’accélération du dérèglement climatique la France a décidé d’abaisser de 1,5 à 0,5% la quantité maximale de soufre dans le carburant des paquebots et des ferries d’ici l’année prochaine. Un taux qui reste cependant 50 fois supérieur au diesel d’une voiture qui rejette, lui, 0,01% de soufre.
Le 27 juin dernier, la ville de Cannes a décidé d’imposer aux paquebots de limiter la teneur en soufre de leur carburant à 0,1%, faute de quoi ils ne pourront plus débarquer leurs passagers dans le Vieux-Port.
Ce taux sera applicable dès l’année prochaine et sera obligatoire si les bateaux veulent pouvoir débarquer leurs passagers dans le port de la ville.
Il s’agit en l’occurrence d’une décision qui va plus loin que la loi française.
Le groupe Norwegian Cruise Line holdings a déjà signé la charte afin de pouvoir continuer à acheminer ses clients à Cannes. Cette compagnie représente environ 40% du trafic dans le port de la ville. Une autre compagnie a, depuis, signé la même charte.
Cannes n’est pas le premier port à imposer cette limitation à 0,1%. La règle est déjà en vigueur dans les ports de la mer du Nord, de la Baltique et de la Manche pour les bateaux de croisières.
Cette décision courageuse ne peut que nous interpeller.
Je vous demande de bien vouloir prendre les mêmes dispositions concernant le port de Nice-Villefranche qui accueille également de très grosses unités notamment en rade de Villefranche. Ce sujet me paraît très important et nécessite une certaine coordination afin de ne pas mettre nos capacités d’accueil en concurrence.
En vous remerciant de l’attention que vous porterez à la présente, je vous de croire, monsieur le président, en l’expression de mes sentiments les meilleurs.
Patrick Allemand
Comme je l’avais annoncé hier, je suis allé visiter un centre d’hébergement
C’est un accueil de Nuit de 99 places 84 hommes et 15 femmes. C’est là que j’ai choisi d’aller et non à l’accueil de jour qui, sans surprise est ouvert la journée !
Non je souhaitais voir si les centres d’hébergement de Nuit avaient ouvert leurs portes compte tenu de la canicule. Il n’en est rien. Simplement le matin, les SDF quittent les lieux avec une bouteille d’eau et une carte des fontaines de la ville.
Aucune autre instruction n’a été donnée par la mairie, un peu désorganisée depuis que le maire a retiré les délégations à Joëlle Martinaux.
Néanmoins, le CHUN ouvrira ses portes toutes la journée samedi et dimanche en reponse à la canicule
J’ai longuement discuté avec le responsable du site Ismaël Mounchit qui m’a fait visiter tout le commun du centre (salle de télévision, bibliothèque, salon pour les femmes etc). Indéniablement des investissements ont été effectués dans ce centre comme l’attestent certaines photos.
C’est la souplesse de la réponse qui manque face à la lenteur administrative.
Pensons aux jeunes enfants, plus fragiles.
Pensons aux transports et évitons les déplacements inutiles.
Pensons aux personnes âgées en établissements ou à domicile grâce aux services de soins.
N’oublions pas les personnes âgées isolées et les Sans Domicile Fixe vulnérables à ces fortes chaleurs.
J’irai demain visiter un centre d’accueil pour m’assurer que leur accès est facilité, cela n’avait pas été le cas l’an passé au centre de la rue Trachel où l’on avait laissé les SDF attendre en pleine chaleur 18 heures pour ouvrir les portes.
En attendant je salue tout le travail des associations, des bénévoles qui intensifient les maraudes et les distributions d’eau potable.