Il y a 5 ans c’était la COP21 et l’accord de Paris

Il y a cinq ans c’était la signature de l’accord de Paris, que la France, notamment François Hollande, Laurent Fabius et Segolène Royal, avait portée .
C’est le texte de protection de l environnement le plus ambitieux jamais réalisé, signé par 195 pays.
Malgré les efforts accomplis, pour le moment, l’objectif de contenir le réchauffement de la planète à +1,5 degré ne pourra être atteint si rien de plus n’est fait.
Mais cinq ans plus tard, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Gutterres a appelé le monde à déclarer l’état d’urgence climatique dans chaque pays jusqu’à ce que la neutralité carbone soit atteinte.
La bonne nouvelle est l’annonce faite par Joe Biden de faire revenir les États Unis dans ce cadre collectif. C’est une décision qui me paraît essentielle.

Extension du T2 de l’aéroport Nice Côte d’Azur : Si on remettait tout à plat.

C’est ce que Nice Au Cœur propose.
Ce projet a été pensé dans un contexte de développement du transport aérien et d’accélération de la mondialisation. . Force est de constater que nous en sommes loin.
Le T2, actuellement seul à être ouvert fait décoller une vingtaine d’avions par jour contre 135 habituellement, à la même période. Il est loin de sa capacité maximale.
Quant au T1, l’international, il est complètement fermé. Sa réouverture est sans cesse différée par la direction de l’aéroport. Sa mise en service progressive n’est prévue qu’à la mi 2021. Retrouvera t’il le niveau d’activité qui était le sien ? Personne n’est en mesure de le certifier.
Personne ne peut savoir non plus si la Covid19 ne modifiera pas en profondeur le comportement et les habitudes de ceux qui prenaient l’avion pour aller en vacances.
Personne non plus ne peut savoir si la crise économique liée à la Covid-19 ne va pas obérer durablement les budgets communication et congrès des grandes entreprises.
Personne ne sait aussi si l ‘arrivée de nouvelles technologies sur les visio conférences, ou sur les conférences ne vont pas modifier en profondeur les méthodes de travail et d’ échanges entre les entreprises, et si les congrès redémarreront au même niveau qu’avant cette crise sanitaire.
Dans ce contexte bourré d’incertitudes, poursuivre l’extension du T2 avant même de s’assurer de l’avenir du T1 nous paraît irresponsable.

Plages : il y a un avant aéroport et un après aéroport.

Ces photos très spectaculaires démontrent l’impact de la construction de l’aéroport sur l’embouchure du Var.
La première photo montre un plagiste sur la promenade des Anglais, amorçant une timide reprise sur une plage de galets propre avec quelques tables.
Les suivantes nous montrent ce qu’est la plage de Saint Laurent du Var qui a accueilli tout le bois charrié par le Var et dévié vers l’ouest par l’aéroport Nice Côte d’Azur.

Mettre l’extension de l’aéroport aux oubliettes

Pendant les élections municipales Nice au Cœur avait pris clairement position contre l’extension du T2.
Rien depuis ne justifie de revenir sur cette position, au contraire. .
La transit aérien connaît une crise sans précédent avec la pandémie du Covid. A Nice l’aéroport à été fermé dans son intégralité plusieurs semaines. Et même si l’activité du terminal 2 a repris, c’est sans commune mesure avec son activité avant le Covid.
Quant au terminal 1, il est toujours fermé. Le terminal 1 pourrait ne pas ouvrir en 2021 tant les prévisions sont pessimistes. Si c’est le cas il n’y aura pas de PSE, les sociétés vont dénoncer leur contrat, ce qui aura pour conséquence une multitude de personnes au chômage.
Parallèlement tout le monde a pu mesurer à quel point la stratégie du sur tourisme pouvait rendre notre territoire économiquement fragile.
Dans ce contexte, persister à vouloir agrandir le T2 relève de l’aveuglement. Indépendamment de l’action judiciaire en cours, il faut aussi soutenir toutes les initiatives militantes qui aideront à faire stopper ce projet totalement irrationnel.

Ne pensez surtout pas que je fais une fixette sur les écologistes.

 Je serais simplement exigeant, aussi exigeant que certains d’entre vous l’ont été vis à vis de moi même et de notre groupe.
Je n’hésiterais jamais à réagir comme je l ai fait suite aux déclarations de Sylvie Bonaldi sur les masques lorsque j’aurais des désaccords à exprimer.

Je reconnaîtrais également leur travail lorsque ça le méritera à mes yeux. Exemple, je reconnais à

Juliette Chesnel-le Roux

le mérite d’avoir ouvert le débat sur les difficultés des aides à domicile dans la ville et d’avoir réclamé un alignement des conditions de stationnement sur celles des professions médicales. C’est une démarche juste. D’ailleurs le maire ne s’y est pas trompé et a annoncé qu’il proposerait une délibération en ce sens au prochain conseil municipal.

Tel est mon état d’esprit, une parole plus libre, plus acérée parfois, plus citoyenne et moins partisane.
Savourons au passage le désaveu infligé à Gaël Nofri, l’adjoint au stationnement, obligé de dire tout et son contraire à 48 heures d’intervalle.