Hier soir j’étais aux vœux du refuge

D’année en année l’action sociale du Refuge prend de l’ampleur. C’est ce qu’a rappelé

Rémy Rego, le délégué départemental du Refuge région Sud, hier, dans une intervention chargée d’émotion.
Désormais ce sont 8 appartements qui sont affectés à l’accueil de jeunes ayant été rejeté par leur famille parce qu’ils sont homosexuels. Le refuge a densifié son personnel et peut désormais mieux assurer les prises charge de ces jeunes en rupture et parfois totalement isolés.
En tout cas cette action est reconnue unanimement. Ce n’est pas pour rien que cette association va devenir en 2020 une fondation d’utilité publique.
Un grand merci à Rémi, aux salariés et aux bénévoles du Refuge, aux donateurs et donatrices également. Ils méritent notre soutien.

La bezecca

Je vous présente la bezecca, que je déguste chez une militante qui m’a invité à déjeuner avec un ancien boxeur, deux agents de la métropole et un curé à la retraite pour parler des élections municipales.
Il s’agit d’une soupe de tripes.

 

Il y a 75 ans, le camp d’Auschwitz était libéré !

La communauté internationale commémore aujourd’hui les 75 ans de la libération des camps de concentration et d’extermination nazis.
C’est en effet le 27 janvier, jour de la libération du plus important camp de la mort nazi, que se tient la Journée internationale à la mémoire des victimes de l’Holocauste.
Ce jour-là, en 1945, près de 7 000 déportés étaient libérés d’Auschwitz par l’Armée rouge. Les autres détenus avaient été assassinés sur place ou forcés à évacuer les lieux lors de funestes « marches de la mort ». Au moins 1,1 million de personnes ont été exterminées à Auschwitz entre 1940 et 1945.
Je suis allé à Auschwitz Birkenau à deux reprise avec des collégiens du collège Louis Nucera.C’est un déplacement qui vous marque à vie. Bien sûr on a tous entendu parler des camps de concentration, des chambres à gaz, des « douches », des fours crématoires mais là ils sont devant vous comme ces vitrines de cheveux, de Cannes, de valises, et comble de l’horreur, de petits chaussons de laine.
Le patron du camp était un chef d’entreprise confronté à des problèmes de chef d’entreprise : respect des délais, cadences, coûts etc, ils étaient totalement déshumanisés et sont allés jusqu’à tuer 5000 juifs par jour.
J’ai vu aussi le lieu où le sinistre docteur Mengele pratiquait ses expériences médicales et stérilisait les femmes.
J’ ai compris ce jour là qu’il y avait eu et il y a encore malheureusement des génocides de par le monde. Mais qu’il n’y avait eu qu’une Shoah.
Partout où je suis allé dans le monde, j’ai fait des photos. J’en ai tiré quelques unes à Auschwitz, beaucoup moins que d’habitude et avec toujours la même question en tête « est-ce que cela est photographiable ? »
Finalement, chose qui ne m’arrive jamais, j’ai perdu ces photos…

Démolition d’Acropolis : les propos irresponsables du maire de Nice

 

Entrée en fanfare du maire de Nice en campagne électorale avec un projet fou sur lequel je me suis exprimé hier.

Mais une fois l’effet de surprise passé, il reste les dégâts qu’une telle intervention peut faire.

Acropolis n’est pas une grande œuvre architecturale certes. Ce palais des congrès ressemble à des dizaines d’autres construits dans les années 1980. Mais l’outil est encore tout à fait opérationnel, cela a été démontré encore en 2019 qui a constitué une année record pour les congrès à Nice.

Après s’en être félicité il y a quelques semaines le maire de Nice a démoli notre palais des congrès pendant son discours de meeting le qualifiant de dépassé et de plus opérationnel.

Ce qu’il oublie, en admettant qu’il soit élu, c’est qu’il faudra des années pour que ce projet sorte de terre vers l’aéroport et que la démolition d’Acropolis n’est pas pour demain, vu le nombre de recours à prévoir et l’étude d’impact désormais obligatoire pour un méga chantier de démolition comme celui là.

Je souhaite beaucoup de courage à l’équipe de commerciaux de la Régie municipale Acropolis qui négocient les congrès et vendent la destination pour 2021. Les clients pourront leur dire, ben écoutez on ne va pas venir chez vous, même votre maire dit que votre palais des Congrès est nul et obsolète.

Avec son sens habituel de la mesure, le maire de Nice vient de tirer une balle dans le pied de ses collaborateurs.

Mais plus grave, cela inquiète beaucoup les hôteliers, les restaurateurs, les limonadiers et autres commerces du centre ville travaillant avec les congressistes. Ils sont très mécontents de cette sortie qui plombe l’actuel palais des congrès.