Ce n’est pas l’accès à la plage qu’il faut interdire après 22 h, c’est la consommation d’alcool sur la plage.

On ne peut pas faire d’angélisme en la matière. C’est bien beau le discours sur le partage le lien social etc, mais ce ne sont pas ceux qui le tiennent cela qui, le matin, trouvent leur véhicule endommagé, la porte de leur immeuble fracassée et j’en passe.

Il y a problème et il faut le reconnaître.

Parce que le reconnaître c’est mieux identifier et donc avoir une réponse mieux adaptée. En ce sens l’interdiction de l’accès à la plage et l’évacuation des plages à 22 heures ne me paraît pas la bonne réponse.

Elle pénalise une fois de plus les gens modestes et sans histoire, ceux qui n’ont pas de balcon, pas de terrasse, pas de jardin qui allaient prendre l’air, retrouver des amis, de la famille, partager un pan bagnat à la fraîche, comme cela se fait depuis toujours.

Elle fait courir potentiellement un risque dans la ville où vont se replier les bandes, car tout ceci est la réponse à quelques bandes alcoolisées qui ont choisi d’exister par la violence et les dégradations

C’est donc sur la consommation d’alcool et de stupéfiants sur la plage qu’il faut agir. C’est cela qu’il faut interdire et ensuite se donner les moyens d’interdire.

C’est pourquoi j’ai demandé au maire de Nice de prendre un arrêté municipal en ce sens et si c’est déjà fait, de le faire appliquer ! #Nice06 #plage #alcool #insecurite #baiedesanges https://t.co/Tvi6o7mZEE

Plus globalement on s’achemine vers une vaste réflexion sur la réorganisation et la redéfinition des missions de la police municipale, la question de l’accès aux plages en fera partie.

Début des soldes mitigé, le contexte Covid19 n’ explique pas tout…

Bien sur il y a le contexte dans lequel commence la période des soldes : l’obligation de porter un masque dans tous les magasins, les gestes barrières, le gel hydroalcoolique, la régulation aux entrées des magasins mais il y a deux éléments dont on ne mesure pas la portée et qui posent question.

Et si la crise sanitaire que nous traversons avait modifié durablement les comportements, et si les consommateurs avaient évolué. Les achats de nécessité comme l’alimentation ont été faits mais ce que l’on appelle les achats additionnels que l’on fait d’habitude lorsque l’on va dans un centre commercial ou que l’on se promène n’ont pas eu lieu.

Cette crise sanitaire a favorisé le développement des circuits courts. Certains consommateurs achètent autrement, mieux mais moins. Peut être que le made in France (la fameuse marinière d’Arnaud Montebourg) avait besoin d’un véritable électrochoc pour devenir autre chose qu’un slogan. Il n’y a qu’à voir le nombre de français qui ont choisi une destination de vacances en France.

Peut être que la pénurie de masques, le fait que tout le monde comprenne que la France n’avait plus de souveraineté économique y compris dans des secteurs stratégiques a aussi influencé. Les Français ont découvert que nous étions dépendants de la Chine, dans des secteurs clef comme la santé. Il est possible que le consommateur citoyen ait été plus sensible aux étiquettes made in China.
Toutes ces questions peuvent avoir un impact direct ou indirect sur les soldes.

Et puis consommer, acheter avec quel argent ?

J’entends dans les médias les responsables gouvernementaux dire qu’il faut avoir confiance, qu il faut relancer la consommation mais comment ? Dire cela démontre à quel point ils sont déconnectés de la vraie vie.

Certes les français ont économisé 55 milliards d’euros. C’est un vrai pactole qui pourrait contribuer à relancer l’économie s’il était dépensé. Les français ont confiné leur argent, mais quels français ? Les plus riches.

Qui a envie d’aller dépenser sans compter quand on annonce entre 800000 et 1 million de chômeurs en plus d’ici la fin de l’année 2020. Au contraire, la tendance est plutôt à l’ épargne de précaution.

Quant à ceux qui n’ont pas épargné, c’est qu’ils n’en ont pas eu les moyens. Même si nous avons eu le système le plus protecteur d’Europe, il n’en demeure pas moins que 84%de la rémunération a été garanti. C’est un effort considérable mais vu du côté du salarié, ce dernier a perdu 16% de pouvoir d’achat lorsque tout s’est passé pour le mieux. Mais les frais fixes des ménages, nourriture, logement, automobile, n’ont pas diminué. L’impact sur les soldes est réel.

Sans compter toutes celles et tous ceux, travailleurs au noir, qui se sont trouvés sans un centime de revenus et qui, au contraire ont puisés dans leurs économies. Les impayés de loyer explosent, les défauts de paiement se multiplient tout comme le surendettement des ménages. Enfin les maraudes saturent.

Comme on le comprend, c’est tout ce contexte qui explique le démarrage plutôt lent des soldes.

Extension de la ligne 1 à l’Ariane : une vraie victoire des Arianencs !

Il aura fallu 10 ans pour convaincre Christian Estrosi qu’en termes de rapport coût /service rendu à la population, l’extension de la ligne 1 du tram jusqu’à La Trinité, voir au delà, était la meilleure solution.

Bien meilleure que l’hypothèse consistant à séquencer le TER Nice Breil à une cadence plus élevée et tributaire de la SNCF,

Bien meilleure que le Bus à Haut Niveau de Service qui n’offrait pas les mêmes garanties en terme de capacité

Bien plus simple à réaliser que l’hypothèse d’un tram train qui présente des difficultés techniques importantes et nécessite un partage de la voie avec le TER

Sans vouloir politiser à outrance cette bonne nouvelle, je rappelle que Nice au Cœur a assuré la coordination de toutes les actions menées pour parvenir à cet objectif.

Cela montre aux uns et aux autres que la gauche est non seulement belle quand elle se rassemble dans toutes ses sensibilités, mais qu’elle est aussi efficace !

Rien n’est encore arrêté mais l’infléchissement de la position du maire de Nice doit être saluée et les Arianencs doivent être assurés de notre vigilance. Avec cette option choisie par la maire, la lutte contre la ségrégation territoriale prendra tous son sens.

Une amicale pensée pour Georges Trova, qui avec les Arianencs, se bat depuis des années pour que cette injustice soit réparée.

22h34, et soudain les 86 faisceaux éclairèrent le ciel de la Baie des Anges.

Un soir presque banal sur le trottoir sud de la Promenade des Anglais entre la rue Max Gallo et le Méridien.

Il y avait moins de monde que l’an passé, la faute au Covid19, au temps qui passe et au concert de The Avener sans doute.

Mais lorsqu’à 22h34 les 86 faisceaux s’allument, se rejoignent et se perdent dans la nuit, symbolisant la montée des anges, l’émotion est la même, digne, profonde, et accompagnée par quelques applaudissements.

Chacun se souvient.

C’ était il y a 4 ans déjà, la Baie des Anges devenait en 139 secondes le théâtre d’une boucherie.

C’était la fin du feu d’artifice, des milliers de niçois et de niçoises avaient pris possession de la Promenade des Anglais comme chaque année quand au milieu des clameurs et de la musique le camion fou a surgi.

Qu’on le qualifie d’attentat ou de meurtre de masse, revendiqué ou commandité par Daesh ou pas, ce qui s’est passé ce soir là à Nice demeurera à jamais une des plus grandes tragédies de l’histoire de notre ville.

Par le choix tellement symbolique de la date, elle prive notre ville à jamais de ce moment de communion et de fraternité qu’était notre fête nationale. Désormais, depuis 4 ans, ce sont 86 faisceaux qui s’allument et ce n’est plus le feu d’artifice.

Aujourd’hui je ne peux qu’avoir une pensée pour toutes les victimes, arrachées à la vie en quelque secondes, pour leur famille et pour celles et ceux qui ont survécu mais dont les cœurs et les corps ont été meurtris à vie.