Connaissez vous le Festival du Film Social ?

 

Il s’est déroulé sur 4 jours à la villa Arson et j’étais présent hier soir à la cérémonie de clôture.
C’est une très intéressante initiative prise par L’IESTS qui forme chaque année 1000 travailleurs sociaux. Une occasion de discuter un moment avec Albert Marouani, son président et avec des enseignants et des responsables associatifs.

Il y avait donc un palmarès.

Le prix de la solidarité de la ville de Nice est allé au film La terre en partage. Un film porté par l’association Habitat Cité. Les femmes d’un bidonville en Amérique du Sud redécouvrent les savoir faire des constructions avec la terre. Le message, c’est que l’on peut agir avec peu de moyens, être solidaire de compétences partagées et transformer de la boue en résidence en transmettant les savoir faire des métiers anciens entre les hommes et les femmes.

Le prix du lien social du Conseil départemental est allé au film A l’air libre. Il s’agit d’un film sur les détenus en phase de réinsertion qui font partie des invisibles. La reconstruction du lien social est traitée par le biais d’un chantier d’ insertion à la ferme.

Enfin le clou de l’originalité c’était un documentaire Récital Lexical qui touche à la psychiatrie d’une façon très subtile.
Un dimanche par mois, des patients et des soignants se retrouvent pour réfléchir à voix haute. Certains sont toujours là, quelques-uns viennent souvent, d’autres ne font que passer. On réfléchit sur les mots à la mode. Les termes inventés traitent souvent de sujets de société. Dans tous les cas, on demeure frappé par la pertinence des mots et des définitions créés.
Exemple : Ploutch veut dire tentative de coup d’ Etat qui tombe à l’eau.

La nuit nous appartient.

 

J’étais au forum Nice Nord hier soir pour cette rencontre avec les associations œuvrant dans la politique de la ville pour une soirée consacrée à l’idée d’inventer l’espace de nuit.

C’est dans ce cadre que j’ai rencontré les frères Kherfi et leur association médiation nomade.fr.

Yazid, ancien braqueur aujourd’hui consultant en prévention urbaine et auteur du livre « reprise de justesse ». Son frère Lakdar coordonne le forum national « la nuit nous appartient ».

Une discussion très intéressante sur la lutte contre la violence de certains jeunes, le mal être des cités, sur les moyens, les méthodes.

Mais ce qui m’a le plus marqué c’est le fait de m’adresser à des acteurs de terrain, dépourvus de certitude, tournés vers l’expérimentation.

Il faut développer la structure municipale de la Villa Thiole.

 

Tout le monde est unanime pour reconnaître la qualité de cette école municipale d’arts plastiques, réputée comme étant la meilleure de Nice.

Mais que des couples se relaient depuis 3 heures du matin pour essayer de faire inscrire leur enfant dépasse l’entendement et prouve de toute évidence qu’il y a un problème de capacité. Il y a quasiment 1000 inscrits pour à peine 152 nouveaux, la priorité étant donnée aux anciens élèves.

C’est pourquoi sans altérer la qualité de ce qui est fait, le devoir de la municipalité est de répondre à cette demande qui touche tous les ateliers : aquarelle, gravure, croquis, sculpture, photo.

Carte « Zou ! », une hausse inadmissible !

 

Le tarif de la carte de transport « Zou ! », à l’adresse des jeunes entre 3 et 26 ans inclus, mise en place par la majorité de Michel Vauzelle passera, dès septembre 2019, de 15 euros à 110 euros. Cela représente une hausse de plus de 700 % pour les nouveaux abonnés. Les anciens abonnés, eux pourront bénéficier d’un tarif préférentiel de 70 euros, soit une hausse de près de 400 %. De qui se moque t’on?

Toutes les justifications avancées par la Région Sud PACA pour tenter d’expliquer cette hausse record ne parviendront pas à justifier l’injustifiable.

Lorsque nous étions en gestion de la Région, nous avions créé cette carte pour développer l’attractivité des transports publics auprès des jeunes, pour mettre en place une mesure sociale et environnementale.

Renaud Muselier et Christian Estrosi viennent d’effectuer un braquage sans précédent dans le porte-monnaie des parents d’élèves dont les enfants utilisent la carte « Zou ! » pour rejoindre leur établissement scolaire.

Nous ne pouvons pas laisser faire.

Aussi, nous avons décidé de lancer une pétition sur change.org intitulée « Non à la hausse inadmissible de la carte Zou ! en région Sud PACA », pour remettre en cause cette hausse INADMISSIBLE. Nous vous appelons à la signer largement et à mobiliser vos réseaux sociaux pour la faire signer. Cette démarche citoyenne est destinée à demander au président de Région, Renaud Muselier, de renoncer à cette hausse.

Je vous invite à partager ce post avec le maximum de monde.

Patrick Allemand
Conseiller municipal de Nice
Conseiller métropolitain de Nice Côte d’Azur

Lien vers la pétition : http://chng.it/ZcdKFHcG

Que peut on faire contre l’ insouciance de la jeunesse ?

 

C’est la question que l’on peut se poser au plus fort de l’été quand on voit les jeunes de Rauba Capeu plonger des rochers.

Et l’arrêté préfectoral interdisant les plongeons jusqu’au 31 octobre, en dehors qu’il fixe un cadre légal pour permettre une verbalisation à 11 euros pour les contrevenants ne peut y changer grand chose.

Il n’ y a malheureusement que la confrontation à l’accident qui peut faire œuvre de pédagogie. Il s’est produit le 6 juillet, jour où un jeune, manquant son impulsion, a atterri dans les rochers, se blessant sérieusement.

Ce n’est pas « la peur du gendarme » qui les freine provisoirement , mais la peur tout simplement.

Pendant des années il s’est passé la même chose au plongeoir, à côté de la plage des Bains Militaires.

Avant de redevenir un restaurant, ce plongeoir désaffecté était devenu un tremplin de sensations fortes pour les jeunes. Et les différents obstacles placés pour les empêcher de monter rendait finalement l’escalade au plongeoir plus périlleuse que le plongeon lui-même (photo)